Devoir de Philosophie

La philosophie de Théodore Jouffroy

Publié le 15/07/2011

Extrait du document

philosophie

Théodore Jouffroy naquit au village des Pontets, près de Pontarlier, en 1796. « Né de parents pieux, dit-il lui-même, et dans un pays oit la foi catholique était encore pleine de vie, au commencement de ce siècle, j'avais été accoutumé de bonne heure à considérer l'avenir de l'homme et le soin de son âme comme la plus grande affaire de ma vie, et toute la suite de mon éducation avait contribué à fortifier en moi ces dispositions sérieuses. « Un de ses oncles, régent du collège de Lons-le-Saulnier, l'abbé Jouffroy, dirigea ses premières` études. Il acheva son éducation au lycée de Dijon. Certaines lectures pré­maturées qu'il y fit ébranlèrent sa foi et vinrent mettre dès lors le trouble dans son âme.

philosophie

« En 1817, il fut lui-même nommé répétiteur de philo sophie, en même temps que professeur au collègeBourbon. En 1822, l'Ecole normale ayant été fermée, Jouffroy secontenta de professer dans des cours particuliers, ré servés à quelques espritsd'élite. Ce fut labelle période de sa carrière philosophique. En1828, il fut nommé professeurà laFaculté des Lettres de Paris,et bientôt après au Collège de France. En même temps,il faisait partiede la Chambre des dé putés,représentant son paysnatal;mais il ne parut que deux fois àla tribune. Epuisé par le travail, il mourut en 1842. II. — OUVRAGES DE JOUFFROY Lesprincipales œuvres philosophiques de Jouffroy sont: 1.

La Préface à la traduction des Esquisses morales de Dugald-Stewart, en 1826. Cette préface a surtout pour objet ladistinction des faits de conscience et des faits sensibles.

« Les faits sensibles, dit-il, ne sont pas les seuls quipuissent s'observer.

Je suiscontinuellement informé de ce qui se passe en moi, c'est-à-dire de mes pensées, de mes sentiments et de mes volilions.Je sais que je suis unetidentique. ;> 2.

La Préface à latraduction desœuvres de Thomas Beid, en1836. 3.

Le Cours de droit naturel, professé de 1835 à 1842, et recueilli par la sténographie. Dans lapensée de sonauteur, ce cours devait être le complément de celui qu'il venait do faire sur la destinée humaine.

« La fin de l'homme étantconnue, quelle doit être sa conduite dans toutes les circonstances possibles? » Cette question est l'objet du droit naturel. Mais Jouffroy ne put en donner que les prolégomènes. Il ne fit guère que la revue critique et la discussiondes différents systèmes de morale. 4.

Les Mélanges philosophiques (1833), sont un recueil de morceaux publiés la plupart précédemment dans dif-. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles