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Plaisir, joie et bonheur

Publié le 16/01/2004

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joie
Mais il l'expliquait seulement par le fait qu'« il est autrement difficile de produire le plaisir en laboratoire que de provoquer et de doser la douleur ». En fait, on comprend que la douleur d'abord ressentie comme échec et comme scandale suscite l'étonnement et la réflexion. M. Svagelski remarque : « Seule en effet la douleur est une question dans la mesure où elle témoigne d'une rupture entre le monde et moi, entre moi et moi». Le plaisir, qui marque tout simplement la satisfaction de telle ou telle tendance biologique, nous paraît naturel et ne pose pas spontanément de question. Nos plaisirs comme nos tendances sont multiples et hétérogènes. Chaque plaisir a quelque chose de particulier, de limité, par là de superficiel et ne concerne pas ma personnalité considérée comme un ensemble, comme un tout. Le plaisir s'éprouve dans l'instant, et est du domaine de la sensation qui échappe en quelque sorte à la continuité de la durée psychique. La philosophie du plaisir prétend réduire le temps à une suite d'instants séparés. Pour Don Juan la vie n'est qu'une suite d'instants, qu'une collection de plaisirs sans aucune continuité.

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