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Plan détaillé d'une lecture analytique de L'albatros de Baudelaire.

Publié le 13/10/2011

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   Ce poème est extrait des "Fleurs du mal", la partie spleen et idéal est la deuxième partie du livre. Dans cette partie Baudelaire se présente comme un personnage partagé entre ses inspirations à l'élévation et l'enlisement dans les bassesses du quotidien. Il ressemble fortement à Musset dans "les confessions d'un enfant du siècle". Baudelaire fait partie des poètes maudits tout comme Rimbaud, Verlaine, Corbières et Mallarmé. Ce sont des poètes incompris car leur poésie est hermétique. L'albatros traduit chez Baudelaire la conscience d'être exclus de la société   

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« III) Le spleen baudelairien.1) La condition humaine et le Mal. Le navire est le symbole de la société et de la vie quotidienne.

Les "gouffres amers" sur lesquels glisse le navirerespectent les difficultés de la vie dans lesquels s'enlise le commun des mortels, difficultés qui font obstacle àl'élévation de l'esprits.

Voir les sonorités dépourvues de douceur qui suggèrent le mal être propre au spleen.

, les"gouffres amers" connotent aussi la mort et le rythme du vers évoquent le lent acheminement du navire vers lamort.

L'expression "gouffres amers" se situe en fin de vers ce qui met en évidence la tragique de la destination(destinée) du navire (du poète).

Pour se prémunir de l'angoisse de leur finitude, les êtres humains éprouvent lebesoin de se divertir.

C'est ainsi que l'on peut rapprocher le jeu auquel se consacrent les matelots au divertissementpascalien.

Mais ici, il s'agit de mettre en évidence la cruauté dont la société est capable de faire preuve vis-à-visdu poète.

Ce dernier, en effet caractérisé par son indolence (c'est à dire insouciance et paresse) ne peutqu'insupporter une société qui, au XIXème siècle, s'avère conformistes et frappée d'affairisme (fessons de labourgeoisie).

C'est un profond sentiment du mépris qui conduit cette société à se déchaîner contre le poète. 2) Des idéaux inaccessibles.C'est par le biais de l'écriture poétique que le poète envisage de se libérer de la trivialité du monde social etd'atteindre ainsi les plus hautes sphères de l'esprit.

Mais cette société, constitue un obstacle à la création poétiqueet à l'élévation spirituelle.Dès lors que l'albatros est retiré de son univers il perd toute sa majesté.

De même, le poète, eu milieu du commundes mortels, devient ridicule, (voir les adjectifs qui caractérisent l'albatros arraché du monde céleste, qui montreune inadaptation au monde social ou qui montre qu'il est dépourvu de toute noblesse).

La moquerie dont est victimel'albatros est le signe que l'intégration du poète au sein de la société est impossible (le plancher qui est le théâtredes bassesses humaines en opposition à blanche qui montre la pureté et la noblesse de la poésie).

Le poète et lesautres hommes ne peuvent s'accorder car ils appartiennent à un univers qui s'opposent radicalement.

Par ailleurs, lasociété triviale et prosaïque, empêche le poète de trouver l'inspiration., instruments qui permettent à l'oiseau de voler, de s'élever, de voyager.

Par analogie les "ailes" représentent laplume de l'écrivain.

Ici bas, au sein de la société, elle n'a plus de fonction, plus de valeur.montre la souillure de la poésie par la corruption humaine., instruments qui permettent d'avancer.

Ici bas, l'oiseau ne peut plus avancer, il stagne, une stagnation qui impliquele croupissement et la mort du poète.Persécution de l'oiseau à l'aide d'un brûle gueule>>, petite pipe, terme trivial pour un objet trivial : la société trivialetue l'inspiration du poète.

outils de la parole et de l'expression montre que la société empêche le poète des'exprimer.. »

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