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Platon: La recherche philosophique de la vérité

Publié le 02/01/2010

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platon

DIALECTIQUE. (gr. dialektikê « art de la discussion, du dialogue «) ; terme devenu très équivoque, et qu'il faut toujours préciser. Platon. (Synonyme de « philosophie «.) Méthode permettant de remonter des phénomènes sensibles aux Idées qui les font être (dialectique ascendante), puis de descendre des Idées aux phénomènes, qui sont ainsi connus dans leur réalité vraie 

platon

« distingue les espèces entre elles.

La dialectique consiste en un double mouvement de rassemblement et dedivision de l'essence des choses.

Manipulant les notions des choses, la dialectique est ainsi la science desidées. « Excellent ami! tu essaies de me réfuter par des procédés rhétoriques, semblables à ceux qu'on utilise dansles assemblées.

Là un orateur croit réfuter son adversaire lorsqu'il peut produire contre lui en faveur de sathèse des témoins nombreux et considérés, tandis que l'autre n'en a qu'un seul ou aucun.

Mais ce genre dedémonstration n'a aucune valeur relativement à la vérité.

Il peut arriver en effet qu'un juste succombe sousdes faux témoignages nombreux et apparemment autorisés.

Et sur la question dont tu parles, à peud'exceptions près, tu obtiendras l'accord de tous les Athéniens et de tous les étrangers si tu les appelles àtémoigner que je ne dis pas la vérité ( ..

) Mais moi, même tout seul, je ne me rends pas, car toi tu ne fais rienqui m'y oblige.

Tu produis seulement contre moi des faux témoins nombreux pour tâcher de m'arracher ce queje pense et qui est vrai.

Moi au contraire, si je n'obtiens pas ton témoignage à toi et lui seul en faveur de ceque j'affirme, je reconnais n'avoir pas apporté de solution à notre débat; et toi tu n'as rien obtenu non plus situ n'obtiens pas mon seul acquiescement au lieu de celui de tous tes autres témoins.

Il y a donc deux sortesde démonstration; l'une de laquelle tu te satisfais, toi et beaucoup d'autres, la seconde qui est la mienne.

»Platon, « Gorgias », 47le-472c « Socrate : L'écriture, Phèdre, a un grave inconvénient, tout comme la peinture.

Les produits de la peinturesont comme s'ils étaient vivants ; mais pose-leur une question, ils gardent gravement le silence.

IL en est demême des discours écrits.

On pourrait croire qu'ils parlent en personnes intelligentes mais demande-leur det'expliquer ce qu'ils disent, ils ne répondront qu'une chose, toujours la même..

Une fois écrit, le discours roulepartout et passe indifféremment dans les mains des connaisseurs et dans celles des profanes, et il ne sait pasdistinguer à qui il faut, à qui il ne faut pas parler.

S'il se voit méprisé ou injurié injustement, il a toujours besoindu secours de son père ; car il n'est pas capable de repousser une attaque et de se défendre lui-même.Phèdre : C'est également très juste.Socrate : Mais si nous considérions un autre genre de discours, frère germain de l'autre, et si nous examinionscomment il naît et combien il est meilleur et plus efficace que lui ?Phèdre : Quel discours ? Et comment naît-il ?Socrate : Celui qui s'écrit avec la science dans l'âme de celui qui étudie, qui est capable de se défendre lui-même, qui sait parler et se taire suivant les personnes.Phèdre : Tu veux parler du discours de celui qui sait, du discours vivant et animé, dont le discours écrit n'est àproprement parler que l'image ? » Platon.. »

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