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Est-ce une plus grande perfection de connaître que de douter ?

Publié le 18/02/2004

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DOUTE (lat. dubitare, balancer entre deux choses, hésiter)

Doute sceptique. On qualifie de doute sceptique le doute définitif que pratiquent les adeptes de l'école grecque de Pyrrhon, concluant à l'impossibilité d'affirmer quoi que ce soit avec certitude en raison de l'impuissance où nous sommes de prouver ce que nous prouvons (régression à l'infini). La sagesse pyrrhonienne fait de la suspension du jugement (épochè) l'instrument de notre bonheur dans la mesure où l'état d'indifférence qu'induit sa pratique est toujours préférable au malheur d'un esprit animé par un vain désir de savoir. Doute méthodique ou cartésien. Avec Descartes, le doute n'est plus une fin en soi, mais un moyen en vue d'une fin. Descartes doute pour ne plus douter; il se sert du doute comme d'un instrument de connaissance. Parce qu'on peut être certain et se tromper, Descartes doute de ce qu'il tient pour certain afin de contrôler la solidité et le bien-fondé de ce qu'il reçoit pour vrai. Ainsi, est vrai non pas simplement ce dont je suis certain, mais ce qui résiste au doute, ce qui est indubitable.

CONNAISSANCE (lat. cognoscere, chercher à savoir)

Le terme de connaissance désigne d'abord l'acte par lequel la pensée s'efforce de saisir et de définir un objet qui se présente à elle. Il désigne ensuite le savoir résultant de cette action. On oppose principalement croyance et connaissance, non par le degré de certitude éprouvé soit par le sujet qui croit, soit par le sujet qui connaît, mais par le fait que la croyance n'est pas nécessairement fondée en raison, autrement dit n'implique pas nécessairement l'idée de vérité.

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