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PORTRAIT DE DORA MAAR de PICASSO

Publié le 10/09/2012

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picasso

En 1936, Picasso a depuis peu définitivement rompu avec sa femme Olga Koklova. Il connaît depuis plusieurs années Marie-Thérèse Walter rencontrée en 1926 et vient de faire la connaissance de Dora Maar, une photographe liée au cercle des surréalistes. Les deux jeunes femmes inspirent à l'artiste une série de portraits où il oppose la blonde et douce Marie-Thérèse à la sophistication quelque peu agressive de Dora....

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« CASSO Pablo PORTRAIT DE DORA MAAR 1937 Peintre espagnol Ana lyse ....., En 1936 , Picasso a depuis peu définitive­ ment rompu avec sa femme Olga Koklova.

Il connaît depuis plusieurs années Marie- Thérèse Walter rencontrée en 1926 et vient de faire la connaissance de Dora Maar, une photographe liée au cercle des surréalistes.

Les deux jeunes femmes inspirent à l'artiste une série de portraits où il oppose la blonde et douce Marie-Thérèse (voir ci-contre) à la sophistication quelque peu agressive de Dora.

Parmi ces nombreux portraits , l es deux toiles conservées au musée Picasso sont particulièrement représentatives.

L'intérêt pre­ mier de Picasso reste d'approfondir la forme, de la décomposer et de l ' analyser comme au temps d u cubisme, mais cette opération ne l'empêche pas de mettre en évidence la psychologie de ses modèles.

Le schéma adopté pour ces deux œu vres réalisées en 1937 est le même .

Les jeunes femmes sont représentées dans un espace res ­ serré.

Elles présentent l' une et l'autre le double point de vue, de face et de profil, auquel depuis l o n gtemps Picasso soumet ses modèles.

Elles sont tou.tes deux assises, la joue appuyée contre une mam.

Mais au-delà d' une mise en scène similaire, l 'art i ste s'est plu à opposer les images des deux femmes aux personnalités si différentes.

Marie­ Thérèse, blonde, ronde, sensuelle et passive , est pour l'artiste «la femme qui dort ».

En 1932, elle a inspiré l es formes soup les et l es tons paste ls de La Lecture, du Nu dans un jardin et du Nu couch é d u musée Picasso.

· La brune et explosive Dora Maar, au tempéra­ ment plus vindicatif , est pour Picasso « la femme qui pleure » ; on la reconnaît aux formes angu ­ l euses et aux couleurs fortes que l' artiste lu i prête dans ses œuvres .

() Portrait de Marie -Thérèse (1937) , musée Picasso, Paris.

Mu& PICAB> PARIS xx e siècle Huile sur toile 92 x 65 cm Éluard a écrit à ce propos que « tous les modèles de Picasso ressemblent à leur portrait.

Le dessin de Picasso rétablit les choses da ns leur vérité , parce que d'une apparence variable à l ' infini , milliard d 'instantanés , il libère une cons ­ tante , somme éternelle de toutes ces images, actualisée par ses propres expériences.

» L' œu vre C L es portraits de Dora Maar et d e Marie­ Thérèse Walter se trouvent au musée Picasso à Paris qui abrite la plus importante collection d 'œuvres de l'artist e .

On peut aussi y voir les chefs-d'œuvre qui ont appartenu à la collection personn elle de Pica sso : ils sont signés Matisse , Braque , Mirô et Rouss eau, ou encor e Renoir et C é zanne.

Archives Nardini Du même peintre PIC TO 942 à 953 Photo R.MN © Nardini Editore, 1993.

VPC Larousse- Laffont pour l'édition française 1993 23·35. »

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