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Pourquoi peut-on parler sans fin d'une oeuvre d'art ?

Publié le 27/02/2005

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Afin de distinguer cette méthode de l'iconographie, celle-ci étant considérée par eux comme l'identification et la description des sujets, thèmes, symboles et attributs dans l'art. Pour Panofsky, l'iconologie est une iconographie au sens profond, insatisfaite par l'identification du sujet et des éléments du symbolisme conventionnel, elle procède à une interprétation de la signification qu'un sujet ou un symbole possède dans une oeuvre en tant qu'expression d'une philosophie et d'une conception du monde.  L'iconologie telle qu'elle est conçue par Panofsky est « une iconographie interprétative, qui devient une partie intégrale de l'étude de l'art, au lieu de se limiter à n'être qu'une constatation statistique préalable » à d'autres analyses. Pour Panofsky le processus de l'interprétation comprend trois niveaux. Dans le premier, qu'il appelle « description pré- iconographique », il s'agit de dégager la signification primaire. Pour arriver à cette interprétation, l'historien ne doit disposer que d'une expérience pratique commune à tous les hommes ; en outre, il doit tenir compte « de la manière dont les objets et les événements furent représentés par les formes (histoire du style) selon les conditions historiques ». Au second niveau, l'interprétation s'appelle « analyse iconographique » ; son objet est la signification secondaire, « le sujet de convention qui constitue l'univers des images, histoires et allégories ». Pour effectuer l'analyse iconographique il faut disposer d'une connaissance des sources littéraires, connaître des thèmes et concepts spécifiques ; l'historien doit aussi tenir compte « de la manière dont les thèmes et les concepts spécifiques étaient exprimés par les objets et les événements (histoire des types) selon les conditions historiques ». Ainsi, on arrive au troisième niveau d'interprétation, qui est appelé par Panofsky en 1955 « analyse iconologique », dont l'objet est la signification interne ou le contenu de l'oeuvre. Ici, l'historien doit connaître « les tendances générales et essentielles de l'esprit humain ».

Parler sans fin d’une œuvre d’art veut dire ne pas trouver de terrain d’entente définitif sur une œuvre d’art. Il s’agit en somme d’un désaccord dû aux multiples points de vue qu’il peut exister sur une œuvre d’art. N’est-on pas surpris de rencontrer encore de nouvelles interprétations de la Joconde plusieurs siècles après son achèvement ? Cela est valable pour toutes les toiles qui font encore débat chez les spécialistes de l’art. Le problème est que dans l’art vient se greffer les jugements de goût portés sur les œuvres. L’unanimité, l’universalité est difficile voire impossible à obtenir en matière d’art, aussi les désaccords de goût ne trouveront jamais d’issues car aucun terrain d’entente ne peut être trouvé.

« La science que Panofsky met au point est l' iconologie , qu'il ne faut pas confondre avec l'iconographie inventée à la renaissance par Ripa.

Afin de distinguer cette méthode de l'iconographie, celle-ci étant considérée par eux commel'identification et la description des sujets, thèmes, symboles et attributs dans l'art.

Pour Panofsky, l'iconologie estune iconographie au sens profond, insatisfaite par l'identification du sujet et des éléments du symbolismeconventionnel, elle procède à une interprétation de la signification qu'un sujet ou un symbole possède dans uneœuvre en tant qu'expression d'une philosophie et d'une conception du monde.

L'iconologie telle qu'elle est conçuepar Panofsky est « une iconographie interprétative, qui devient une partie intégrale de l'étude de l'art, au lieu de selimiter à n'être qu'une constatation statistique préalable » à d'autres analyses.

Pour Panofsky le processus del'interprétation comprend trois niveaux.

Dans le premier, qu'il appelle « description pré- iconographique », il s'agit dedégager la signification primaire.

Pour arriver à cette interprétation, l'historien ne doit disposer que d'une expériencepratique commune à tous les hommes ; en outre, il doit tenir compte « de la manière dont les objets et lesévénements furent représentés par les formes (histoire du style) selon les conditions historiques ».

Au secondniveau, l'interprétation s'appelle « analyse iconographique » ; son objet est la signification secondaire, « le sujet deconvention qui constitue l'univers des images, histoires et allégories ».

Pour effectuer l'analyse iconographique il fautdisposer d'une connaissance des sources littéraires, connaître des thèmes et concepts spécifiques ; l'historien doitaussi tenir compte « de la manière dont les thèmes et les concepts spécifiques étaient exprimés par les objets et lesévénements (histoire des types) selon les conditions historiques ».

Ainsi, on arrive au troisième niveaud'interprétation, qui est appelé par Panofsky en 1955 « analyse iconologique », dont l'objet est la significationinterne ou le contenu de l'œuvre.

Ici, l'historien doit connaître « les tendances générales et essentielles de l'esprithumain ».

Le principe de contrôle, dans ce cas, consiste dans la familiarité avec « la manière dont les tendancesessentielles de l'esprit humain furent exprimées par des thèmes et concepts spécifiques selon les conditionshistoriques (c'est-à-dire avec ce qu'on pourrait appeler une histoire des symptômes culturels, ou symboles, au sensde Cassirer) ».

Ainsi, en tenant compte toujours de ce que Panofsky appelle « la tradition », la somme de diversprocessus historiques, on arrive enfin à interpréter l'œuvre avec ses significations primaire et secondaire comme lesymptôme d'une attitude fondamentale de l'esprit, caractéristique pour un milieu, un moment, une civilisation, oubien pour un artiste.

« La signification intrinsèque, ou contenu, constitue l'univers des valeurs symboliques.

» Il y adonc trois niveaux : Il établit trois niveaux de sens.

1) l'univers des formes ou motif.

2) la signification secondaire outraditionnelle.

3) Le niveau iconologique, qui le niveau de l'expression d'une vision du monde unique et personnel.

Ilfaut donc une éducation artistique pour comprendre et lire les œuvres d'art.

Conclusion.

Ici la discussion sans fin veut dire que l'art n'est pas un domaine où l'on peut arrêter une vérité à son sujet.

C'estaussi le propre des sciences humaines de ne pas être exact.

Qu'on soit dans le domaine du pur ressenti esthétiqueou de l'interprétation renseignée et scientifique à la manière de l'iconologie de Panofsky, c'est l'objet « œuvre d'art »qui induit cette infinitude et non le sérieux du regard qui y est porté.

C'est aussi le propre de toute interprétationque ce soit littéraire, psychanalytique que d'être infinie.. »

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