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Pourquoi est-il plus difficile d'être objectif lorsqu'on étudie l'homme que lorsqu'on étudie la nature ?

Publié le 16/02/2004

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La science de la nature comporte une sorte d'unité fondamentale qui réside essentiellement dans l'objet qui la constitue : il s'agit d'expliquer la structure, la constitution, la formation ou le mécanisme du monde extérieur. La méthode expérimentale est la seule méthode valable en l'occurrence. Au contraire, la science de l'homme ne saurait se réduire à cet objet ondoyant et divers, tantôt ici et tantôt absent dont on ne peut se représenter exactement ni le présent immédiat, ni le passé qui, dépassé, n'est plus, ni l'avenir incertain, indéterminé. La méthode oscille entre deux procédés : celui de la biologie et celui de la statistique ; la « première personne ,,, la « troisième « (ou la « seconde «).

3. Enfin s'il n'est pas de science « que du général «, pour parler comme Aristote, il n'est d'homme que particulier et l'on ne peut pas poser absolument que les sciences humaines satisfassent à cette condition. Ainsi l'étude scientifique totale de l'homme devrait apparaître comme impossible : il ne s'agira jamais que d'esquisser des travaux d'approche, des connaissances relatives. L'anthropologie n'est pas une science.

POUR DÉMARRER    Pourquoi est-il moins aisé d'accéder à l'impartialité, à des jugements valables pour tout être raisonnable, quand on prend le sujet humain comme objet d'étude et non pas l'ensemble de ce qui est donné, la réalité dans sa totalité avec ses lois ? Un sujet classique qui met l'accent sur les difficultés de fonder solidement les sciences humaines.    CONSEILS PRATIQUES    Attention ! précisez bien les limites de l'expression étudier l'homme « : il s'agit ici d'exclure les études de type biologique, physique, médical qui font appel aux sciences de la nature. Quand on étudie l'homme, on prend comme objet de réflexion un ensemble de conduites porteuses de sens, proches des nôtres. Donc on projette plus ou moins ses propres normes sur autrui et ses conduites. Au contraire, la nature est l'autre de nous-mêmes, de manière absolue. On explique la nature, mais on comprend l'homme, d'où une compréhension souvent subjective.

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