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Pourquoi le progrès scientifique n'a-t-il pas fait disparaître les religions ?

Publié le 11/01/2004

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Mais le progrès scientifique est-il vraiment la cause du déclin des religions ? De quelle science s'agit-il ? Toutes les sciences ? Et quelles religions ? Le Christianisme, l'Islam, le Bouddhisme, etc. On peut supposer, avec progrès scientifique, que la relation faîte avec la religion ne concerne que les pays développés. Le réel problème ce n'est pas pourquoi la science n'a pas fait disparaître la religion, mais peut-elle la faire disparaître ? Il est vrai que la rencontre de la science et de la religion a entraîné la critique de la religion, de son rôle, mais elles peuvent coexister.           
La religion c'est ce qui lie les individus entre eux. Ils croient en des mêmes valeurs et ainsi connaissent les mêmes rituels, les mêmes pratiques.
Les croyances religieuses ont pour cause l'ignorance des hommes
La science ne peut pourtant pas expliquer la totalité de la réalité
  • Connaissance scientifique et croyance religieuse ne se situent pas sur le même terrain

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« Selon Epicure, il s'agit d'une aliénation philosophique.

Dans les Lettres à Ménécée « les Dieux existent c'est une évidence, ils sont bienheureux et immortels ».

Par contre, la vie desHommes leur est bien égale et ils n'agissent pas de façon à changer leschoses.

Les Hommes qui pensent que les Dieux sont bons et nous aiment sontdes Hommes aliéné puisque tout cela est faux.

Notre vie ne dépend pas desDieux. La crainte de la mort, voilà le trouble de l'âme qui agite les hommes.

Or c'estencore parce que nous jugeons mal des choses que nous craignons la mort.La formule d'Épicure consiste à montrer que la mort ne nous concerne pas,que lorsqu'elle survient nous ne sommes plus, et que nous sommes là où ellen'est pas.

La philosophie nous enjoint à nous soucier de notre vie et non dece qui n'est rien pour nous. La crainte de la mort s'accompagne toujours de la crainte des dieux.

Noussommes animés d'une superstition ridicule et d'un désir de survie déplacé.

Enmauvais physiciens, nous oublions que la mort ne fait que libérer les atomesqui composaient notre être.

La survie n'a, de ce point de vue, aucun sens.Quant à notre sentiment religieux, il ne vaut guère mieux si l'on ne voit pasque les dieux sont, quant à eux, bienheureux, en d'autres lieux, et indifférentsà notre sort. Selon Marx, il s'agit d'une aliénation politique.

«La religion c'est l'opium du peuple ».

La religion est mauvaise pour les plus faibles.

En effet,« Les idées dominantes d'une période sont les idées au service d'une classedominante pour dominer encore plus le prolétariat ».

La religion est uneidéologie, donc un ensemble d'idées qui sont véhiculées par la classedominante, pour la classe dominante et donc contre la classe dominée.

Labourgeoisie a les moyens de production et utilise encore plus les prolétairesqui sont soumis à l'autorité de l'Eglise.

La religion ne profite qu'à une minoritéet désavantage, soumet une majorité. La science et la religion tentent d'expliquer les choses, la vérité, le réel, cequi est vrai.

Cependant, elles le font d'une manière différente.

L'arrivéemassive de la science au Moyen-âge a provoqué un déclin de la religion.

Eneffet, aujourd'hui, seulement une personne sur dix se rend à la messerégulièrement, alors qu'avant, ne pas y aller était mal vu par l'entourage.Avant que le progrès scientifique apparaisse, les explications apportéesétaient théologiques, maintenant, elles sont scientifiques.

Mais la religion cen'est pas simplement une façon d'expliquer les choses, c'est également un lienentre les individus.

Ce qui constitue une communauté.

La religion ne chercheplus à expliquer mais à créer des liens entre les individus, à rapprocher lesgens.

Il est vrai que les sociétés qui ont connu un fort développement duprogrès scientifique, ce sont des sociétés qui ont également connu undéveloppement social.

L'individualisme a pris de l'ampleur, le capitalisme règne et l'individu a besoin de repères sociaux, d'un entourage.

C'est ainsi que la religion persiste puisqu'elle apporte unsoutien moral, une aide.

La religion avait une fonction politique, économique.

De nos jours, c'est socialement qu'ellereste utile.

Elle fait partie des agents de socialisation et permet une ouverture de l'esprit de l'individu. On peut constater aux Etats-Unis un maintien très fort de la religion malgré l'avancée technologique dont lepays fait preuve.

Un candidat à la présidence qui n'est pas croyant a un gros handicap quant à la victoire qu'ilespère.

Une très grande partie de la population est restée « chrétienne ».

La force de la religion ne dépend pas duprogrès scientifique.

Au contraire on peut citer, par exemple, une montée impressionnante du scientisme.

Lescérémonies sont orchestrées par un pasteur et les croyants sont de plus en plus nombreux.

Il existe des écoles pourdevenir pasteur et elles sont très prisées.

On peut également observer en Inde un maintien de la religion, desmariages arrangés, des croyances, malgré le développement rapide et important que le pays connaît ; on peutpenser à Bollywood par exemple. Ainsi, il semblerait que la religion et la science peuvent coexister.

La science a pour but d'expliquer les choses telles qu'elles le sont réellement, d'expliquer la vérité, le réel.

Cela peut s'expliquer également par la raison, lamorale.

C'est ce que fait la religion.

Mais celle-ci se retrouve dépassée par la science.

La religion alors critiquée tendà ne plus exister.

Néanmoins, cela ne peut arriver.

La religion a changé de fonction.

Elle ne culpabilise plus lesindividus, elle les aide.

Elle a trouvé sa place dans les sociétés développées, même si cette place est minime.

Alorsle progrès scientifique et la religion, le spirituel peuvent continuer d'exister puisqu'ils ont chacun des fonctionsdifférentes. La faiblesse de la science dans certains domaines comme la mort, la possibilité d'une deuxième vie, peut-elle à son tour expliquer la montée en puissance de nouvelles pratiques religieuses telles le scientisme ou bien encore denombreuses sectes ? Est-ce qu'à son tour, la faiblesse de la science, permettrait-elle le retour des religions et des. »

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