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Pouvons-nous être libres si les autres ne le sont pas ?

Publié le 26/03/2004

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La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent : et, si un citoyen pouvait faire ce qu'elles défendent, il n'aurait plus de liberté, parce que les autres auraient tout de même ce pouvoir." La liberté s'annule du fait que chacun la détient sans limite. L'affirmation indéfinie de la puissance, dans la sécurité et la certitude, devient elle-même une aliénation : « Qui se tient pour le maître d'autrui est lui-même un esclave (...) Seul est libre celui qui veut libérer tout ce qui l'entoure » Fichte, Sur la destination du savant.   Troisième partie : La liberté en miroir Sartre : on n'existe que dans un rapport avec autrui. C'est l'autre qui nous renvoie notre image et qui nous reconnaît en tant que personne. Pour illustrer cela Sartre donne l'exemple de la honte : la honte est un sentiment qui est entièrement créé dans un rapport à autrui car si je suis seul la honte ne peut pas exister puisqu'elle ne prend forme que dans le rapport aux autres. Si personne n'est là pour me renvoyer une image négative de ma personne, je ne peux pas avoir conscience de l'aspect négatif de mes actes. Il est nécessaire que s'instaure un jugement extérieur. Comme il en va pour la honte, il va pour la liberté.

Un juste est un sage qui observe ses devoirs sans compromission, ni défaillance et respecte rigoureusement les droits de chacun (equité, égalité). Etre juste d'un point de vue moral, c'est rendre à chacun ce qui lui revient et ainsi traiter les autres comme soi-même. On comprend donc que la justice implique un comportement contraire aux instincts égoïstes de l'homme. L'acte juste poursuit le bien commun. Dès-lors, on peut se demander si l'homme est capable d'être juste de lui-même, ou s'il ne l'est que par contrainte?

« Sartre : on n'existe que dans un rapport avec autrui.

C'est l'autre qui nousrenvoie notre image et qui nous reconnaît en tant que personne.

Pour illustrercela Sartre donne l'exemple de la honte : la honte est un sentiment qui estentièrement créé dans un rapport à autrui car si je suis seul la honte ne peutpas exister puisqu'elle ne prend forme que dans le rapport aux autres.

Sipersonne n'est là pour me renvoyer une image négative de ma personne, jene peux pas avoir conscience de l'aspect négatif de mes actes.

Il estnécessaire que s'instaure un jugement extérieur.

Comme il en va pour lahonte, il va pour la liberté.

Je ne peux avoir conscience de ma liberté que siles autres me jugent en tant qu'homme libre et reconnaissent ma liberté.« Les gens que je vois je les fige en objets, je suis par rapport à eux commeautrui par rapport à moi.

En les regardant je mesure ma puissance » Sartre,L'Etre et le Néant : l'interaction est un phénomène nécessaire à l'épreuve que je peux avoir de moi-même, sans ce recours je flotte dans l'indéfinissable. Conclusion : La disparition de l'autre comme juge, comme critère, comme limite, fait disparaître la notion même de liberté qui perd son sens dès lors qu'elle n'entre plus dans une logique deconfrontation, de pouvoir, de relation.

Pour l'individu seul au monde il n'est question que d'agir pas de réagir. Analyse des termes du sujet : Champs conceptuels : Ce sujet invite à réfléchir autour de deux notions : l'altérité, autrui, et la liberté.

Il relève de la philosophie morale. Difficultés La principale difficulté est de bien cerner ce que signifie « être libre ».

Une définition de cette notion s'impose donc,particulièrement dans la mesure où l'histoire humaine a connu des périodes où l'homme libre se définissait paropposition à l'esclave, dans l'antiquité par exemple.

Une dimension historique est donc à prendre en compteégalement car si on se place par exemple du point de vue aristotélicien, la question de ce sujet ne se pose pas.

Denos jours, il n'en n'est pas de même, on pourra donc réfléchir sur ce que l'histoire, et en particulier la révolutionfrançaise pour nous introduit comme changement dans nos rapports à l'altérité. Définition Je : le moi conscient Peux : ordre de la possibilité, or, comme nous l'avons dit précédemment que cela soit possible, du moins concevable,ne pose pas de problème mais dépend directement de notre rapport à l'altérité et de notre conception de la liberté. Etre : disposer d'une qualité essentielle. Libre : être capable de choisir, de déterminer par soi-même… Si : pose une condition Les autres : ceux qui ne sont pas moi, l'altérité, les autres consciences…. »

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