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LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE

Publié le 28/09/2010

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Les crises se succèdent en Europe, les menaces de guerre sont de plus en plus précises : course aux armements, lois militaires, renforcement des alliances (toutefois l'Angleterre refuse de s'engager formellement), les Balkans sont une « poudrière « d'où une guerre généralisée peut éclater à tout moment.

I. — LA CRISE DE JUILLET 1914

Sarajevo. 1. — Le 28 juin 1914, l'Archiduc François. Ferdinand, héritier du trône des Habsbourg, et sa femme sont victimes d'un attentat à Sarajevo, en Bosnie. L'assassin est un étudiant bosniaque membre d'une société secrète d'inspiration serbe. 2. — Le gouvernement austro-hongrois voit l'occasion d'écraser la Serbie, obstacle à son expansion balkanique et ferment de révoltes parmi les nationalités slaves de la double-monarchie.

 

« est brisée par Hindenburg (Tannenberg, lacs Mazures).

Par contre, les Russes enlèvent Lemberg aux Autrichiens etles Serbes reprennent Belgrade en décembre.2.

— Le 23 août, le Japon déclare la guerre à l'Allemagne et occupe Tsing-Tao.

En octobre, la Turquie entre enguerre aux côtés des Empires Centraux.

Les navires de guerre allemands isolés sont détruits. III.

— LA GUERRE DE POSITIONS (1915-1917) Les conditions nouvelles.

1.

— La guerre devient une guerre de positions (tranchées, boyaux, réseaux barbelés,camouflage); le front continu exige des effectifs considérables (les Puissances Centrales mobiliseront au total 22millions d'hommes; l'Angleterre établira la « conscription » en 1916).2.

— L'utilisation d'armes nouvelles (gaz asphyxiants, chars d'assaut, aviation), l'emploi massif de l'artillerieaugmentent l'importance du matériel et des munitions et exigent la mobilisation intérieure.

Chaque Etat met enoeuvre toutes ses ressources pour assurer la victoire des combattants (Clemenceau, Président du Conseil enNovembre 1917 : « Je fais la guerre »).

Les civils sont soumis (surtout en Allemagne) à des restrictions.3.

— Les escadres ont peu d'occasions de combattre (Jutland, mai 1916).

Les Alliés décident le blocus économiquede l'Allemagne, qui riposte par la guerre sous-marine.

L'année 1915. L'année 1915 est marquée par des succès limités des Empires Centraux. 1.

— Les Allemands portent leur effort principal contre les armées russes : reconquête de la Galicie, prise deVarsovie et de Vilno.

Ces succès déterminent l'entrée en guerre de la Bulgarie (septembre).2.

— Pour soulager les armées russes, Joffre lance de vaines et coûteuses offensives : Artois (mai et juin) et enChampagne (septembre et octobre); d'autre part sont montées de sanglantes opérations de « grignotage » (LesEparges; Hartmannsweiler-kopf).

Le Cabinet Viviani (« Union Sacree ») est remplacé par un Cabinet Briand (octobre1915-mars 1917).3.

— Pour obtenir une liaison commode avec la Russie, une expédition franco-anglaise tente de s'emparer desDardanelles (mars-avril); mais les troupes sont bloquées dans la presqu'île de Gallipoli et doivent être évacuées endécembre.

Un corps expéditionnaire (Général Sarrail) envoyé à Salonique (octobre) ne peut sauver l'armée serbeattaquée par les Bulgares et l'armée allemande de Mackensen; les Serbes sont évacués par mer (Corfou).4.

— Après de longs marchandages (« égoïsme sacré »), l'Italie déclare la guerre à l'Autriche-Hongrie, le 23 mai,contre la promesse de larges cessions territoriales.

L'année 1916. 1.

— Dès le 21 février, les divisions allemandes du Kronprinz attaquent Verdun et s'avancent de 7 kilomètres; mais le Général Pétain organise la défense du secteur qui devient le centre d'une sanglante batailled'usure (« on ne passe pas ! »).Après 7 jours de préparation d'artillerie, Français et Anglais lancent une grande offensive sur la Somme (1" juillet); labataille se prolonge jusqu'en novembre, sans que le front soit rompu.

Joffre est nomme Maréchal de France etremplacé par Nivelle (décembre).

En Allemagne Hindenburg succède à Fal-kenhayn.2.

— Sur le front oriental, Broussilov perce le front autrichien à Tarnopol (juin); la Roumanie entre en guerre à noscôtés, mais sera éliminée rapidement (nov.-déc.).

Les Italiens s'emparent de Gorizia (août) et l'armée d'Orient deMonastir.3.

— Les échecs sanglants alimentent la propagande « pacifiste »; mais les socialistes comme Merrheim qui ontparticipé à la réunion de Kienthal (Suisse) et réclamé la paix immédiate sont traités d'agents allemands.En décembre, l'Entente repousse la proposition de négociations faite par Guillaume II (Briand : « c'est un cri defaiblesse et une ruse »).

Quelques jours plus tard une tentative de médiation du Président Wilson échoue. L'année 1917.

1.

— Les Allemands déclenchent la guerre sous-marine à outrance, ce qui provoque l'entrée en guerre des Etats-Unis (6 avril).

Cependant les arméesaméricaines ne participeront à la lutte qu'en 1918.2.

— La Russie est paralysée par des révolutions.

En mars, Nicolas II abdique, mais Kérensky veut poursuivre lalutte.

En novembre, il est éliminé par les « bolcheviks » (Lénine) qui signent avec les Allemands l'armistice du 15décembre, puis la paix de Brest-Litovsk (mars 1918).3.

— Les offensives de 'Nivelle (le 9 avril en Artois, le 16 sur le Chemin des Dames) échouent.

Nivelle est remplacéparPétain (« attendre les Américains et les tanks »).

Cependant les industries sont touchées par des grèves etquelques mutineries éclatent.

Les cabinets se succèdent : Ribot (mars), Painlevé (septembre), Clemenceau(novembre).4.

— Le front italien est enfoncé à Caporetto (octobre) et se reforme difficilement sur la Piavre.

En novembre, unepercée de tanks anglais à Cambrai ne peut être exploitée.5.

— Les négociations.

Deux tentatives infructueuses à noter : celle des princes de Bourbon-Parme, mandatés par lenouvel Empereur autrichien Charles I", celle du Pape Benoît XV, jugée trop favorable aux Empires Centraux. L'année 1916. IV.

— L'ANNÉE DÉCISIVE : 1918 Les attaques allemandes.

Les Allemands veulent profiter de leur supériorité passagère (troupes ramenées du front. »

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