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La première guerre mondiale et les économies et sociétés des pays industrialisés

Publié le 14/11/2011

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La reconstruction s’effectue rapidement malgré deux crises violentes mais brèves aux Etats –Unis et en Grande Bretagne. Une crise plus longue en Allemagne, en raison du problème des réparations et de l’intransigeance française. Les effets sociaux de ces crises sont très marqués mais dès 1923 ou 1924, la situation est rétablie.  Une période de forte croissance suit ces crises. Cette croissance est tirée par l’industrie et traduit la montée en puissance du taylorisme-fordisme. Même en URSS, la situation se rétablit et l’industrialisation du pays est lancée.  Les effets financiers et sociaux de cette croissance sont indéniables : amélioration budgétaire qui permet de financer des politiques sociales généreuses ; progrès des niveaux de vie ; entrée dans l’ère de la consommation de masse, en particulier aux Etats-Unis ; envol de la Bourses qui montre le retour d’une confiance absolue dans le progrès économique.   

« pays dans l'économie mondiale profitent à leur société.Les effets négatifs du conflit sont indéniables, mais un certain volontarisme politique et la poursuite des mutationssocio économiques d'avant guerre semblent très vite les effacer. II – Les effets négatifs et l'accélération des mutations 1 - Un bilan surtout européenLe terrible bilan humain (morts, blessés, invalides, déficit des naissances) concerne essentiellement les payseuropéens.

Les colonies ou les Etats – Unis, bien qu'engagés dans le conflit n'ont pas subit le même chocdémographique.

Les dégâts matériels sont aussi concentrés dans les zones de combat : Belgique et nord-est de laFrance ; Russie.Les problèmes financiers sont aussi principalement le lot des pays européens.

Ces problèmes sont à la fois nationaux(chaque belligérant est différemment endetté et les problèmes d'équilibre des finances publiques n'est pas le mêmedans tous les pays) et internationaux (problème des dettes interalliées, notamment celles envers les Etats –Unis ;question des réparations allemandes qui empoisonnent les relations internationales au début des années 1920).De même, l'inflation n'est pas jugulée immédiatement à la fin du conflit.

C'est un phénomène essentiellementeuropéen qui touche de manière inégale les pays et les classes sociales.

La perte de leur pouvoir d'achat pousse lesouvriers vers le communisme, d'autant qu'ils ont l'exemple de la révolution bolchevik ; les classes moyennes setournent plutôt vers l'extrême droite.

Si les vieilles démocraties industrielles résistent, l'Allemagne lors de la crise de1923 semble plus fortement touchée.2 - Des difficultés qui semblent surmontéesCependant ces difficultés semblent assez rapidement surmontées.

Les mouvements sociaux plus ou moinsrévolutionnaires sont soit apaisés par des mesures sociales (journée de 8 heures), soit violemment réprimés commeaux Etats – Unis ou en Allemagne.

En Italie ces mouvements conduisent à la contre-révolution avec la prise dupouvoir par les fascistes.Les politiques de redressement monétaire et la coopération internationale dans ce domaine (conférence de Gênes en1922 ; conférences sur les Réparations de guerre allemandes ainsi que sur les dettes de guerre) stabilisent pour untemps la situation monétaire et financière des principaux pays industriels capitalistes.

Ceci permet aussi unestabilisation sociale, notamment en Allemagne om la République de Weimar s'impose progressivement à partir de1924.En Russie soviétique, devenue URSS en 1922, la politique suivie est moins claire.

Après le communisme de guerre,mis en place pour répondre à une situation d'exception, mais aussi pour imposer plus rapidement le socialisme, lesbolcheviks optent pour la NEP, afin de redresser une économie exsangue.

Toutefois, les résultats restent trèsambigus, en raison de la difficile cohérence entre les objectifs de prospérité et d'amélioration de la situation socialeet les objectifs idéologiques.3 – La mise en place de la 2nde industrialisationL'arrivée à maturité de la seconde industrialisation participe du sentiment de retour à la normale.

Les innovationstechnologiques et les secteurs d'activité de la seconde industrialisation s'imposent et tirent la croissance :automobile, chimie, électricité.

Simultanément, s'imposent aussi les structures industrielles et financières setransforment : concentration sous l'effet des difficultés liées au conflit ; rôle plus grand des banques et de laBourse.

Cependant, les croissances britannique, française ou allemande suivent chacune leur voie, le renforcementne s'effectuant pas de la même manière dans tous les pays.Parallèlement, la modernisation des techniques de production se poursuit.

La guerre a permis à l'organisationscientifique du travail (OST) de s'imposer dans les secteurs d'activité travaillant pour l'industrie de guerre.

L'OST serépand dans les autres secteurs d'activité.

La mécanisation de l'agriculture s'accélère.

Les nouvelles méthodes dedistribution s'imposent elles aussi.

Les effets sociaux de ces mutations prolongent ceux qui s'étaient produits avantla guerre : meilleures conditions de travail des ouvriers, reprise de l'exode rural accentué par la crise de l'agriculturedes années 1920.Certaines ruptures dues à la guerre sont toutefois bien visibles : promotion de la femme dans le monde du travail etla société (en tenant compte des différences nationales) ; remise en cause des rentiers et de l'épargne quidébouchent sur l'attrait pour la consommation immédiate ou la spéculation à court terme qui caractérise les annéesfolles ; vieillissement démographique des pays européens engagés dans le conflit, avec les conséquences politiques(conservatisme) et psychologiques (méfiance envers le changement).Dans les années qui suivent immédiatement le conflit, le retour à la normale s'impose dans les esprits.

Mais ce n'estqu'une illusion, car la situation est loin d'être stabilisée. III – Un impossible retour à la normale 1 – Une prospérité réelle…La reconstruction s'effectue rapidement malgré deux crises violentes mais brèves aux Etats –Unis et en GrandeBretagne.

Une crise plus longue en Allemagne, en raison du problème des réparations et de l'intransigeancefrançaise.

Les effets sociaux de ces crises sont très marqués mais dès 1923 ou 1924, la situation est rétablie.Une période de forte croissance suit ces crises.

Cette croissance est tirée par l'industrie et traduit la montée enpuissance du taylorisme-fordisme.

Même en URSS, la situation se rétablit et l'industrialisation du pays est lancée.Les effets financiers et sociaux de cette croissance sont indéniables : amélioration budgétaire qui permet de. »

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