La Puissance des Etats-Unis dans le monde

« avec l'ouverture des lignes directes entre Paris et New York en 1946.

Ainsi la classe moyennes'imprégna des codes culturels américains.

Les stars d'Hollywood comme John Wayne, CharlieChaplin ou Marylin Monroe, étaient à l'affiche dans tous les cinémas et les enfants troquèrentleur magazine « Cœurs vaillants » contre « Le journal de Mickey ».

La prolifération des clubsde Jazz donna naissance à de nouvelles émissions à la radio.

Puis Bill Haley et Elvis Presleymirent le rock'n roll au goût du jour et inspirèrent plus tard les français Johnny Hallyday ouEddy Mitchell qui se dotèrent de nom américanisé. Les autres géants américains avaient passé l'entre deux guerre à résister à la crise de 1929.Après la guerre, la page était tournée ils pouvaient s'internationaliser.

Et personne nes'opposa à la nouvelle armada US : Coca cola, Pespsi, Kellogg's, le café instantané Maxwell,le Scotch, les cigarettes Lucky strike et Phillip Morris.

Kodak nous initia à la photo, le savonPalmolive, l'aspirateur Hoover et le Frigidaire (une marque de General Motors) transformèrentnos réflexes quotidiens. Puis dans les années 60 les hommes d'affaires du monde portait des chemises Arrowsignaient leurs contrat avec les stylos Parker, louaient des voitures chez Hertz avec leurcarte American Express.

Parmi toutes ces marques qui contribuèrent à faire basculer les paysdans la société de consommation.

Certaines devinrent des icônes culturels comme Coca colaLucky Strike ou les Levi's. 1- La mauvaise image des états Unis Mais les choses ont une fin, et l'échange culturel n'allant que dans un sens, la seule culturequi se trouve échangé devient une culture impérialiste et les états unis deviennent la ciblede nombreuses critiques. Déjà la guerre froide et ces tensions états unis et URSS, capitalisme et communisme ne fontpas bon ménage.

Mais ce sont les événements de 1968 qui firent subitement basculer lajeunesse dans l'anticapitalisme, qui allait vite dégénérer en anti-américanisation.

Le coût degrâce fut la guerre du Vietnam qui discrédita « L'American Dream » et ces principes deliberté. Ainsi après un fol engouement, l'image des Etats Unis ont pâti du conflit au Vietnam et ducourant contestataire de 1968.

Et dès l'ouverture des ses premiers restaurants en Europe, en1979, McDonald's suscita des controverses sur la « mal bouffe ».

Disney fut attaqué par lesintellectuels, les plus virulents dénonçant un « Tchernobyl culturel ».

Et Nike fut obliger des'expliquer sur la façon dont elle exploitait les travailleurs asiatiques, ce fut le scandales deschaussures fabriqués par les enfants asiatiques. Même les icônes technologiques qui se sont succédé depuis 1980, Microsoft, Dell, Yahoo ! etautres Google n'ont pas suscité le même engouement, la même fierté d'utilisation, le mêmeenthousiasme que Coca ou Levi's après la guerre.

Seul l'icône Apple, peut prétendre à unengouement inégalé planétaire, ce qui est l'exception qui confirme la règle. Certaines marques ont tellement bien compris le phénomène qu'elles se gardent de clamerleur origine américaine : Century 21, Pizza Hut, Midas. L'Amérique s'est en effet progressivement teintée d'arrogance, d'ignorance, d'hypocrisie maisaussi d'indifférence à l'environnement en ne signant pas le protocole de Kyoto.

Une étude aété réalisé en 2007 observe que 7 sur 10 marque dont la notoriété se dégrade sontaméricaine : Coca Cola, McDonald's, Pepsi, Nike, General Motors, Gillette et Ford. Les marques américaines font profil bas avec la guerre en Irak, celle aussi américaines queJeep, Starbucks ou Budweiser ont mis un frein sur leur identité. Tout au long de l'histoire des Etats-Unis, ces derniers ont méthodiquement construit et géréleur image, et l'ont promu à l'échelle planétaire.

Grâce à leurs entreprises, leurs médias, leurculture populaire, mais aussi leurs héros, leurs valeurs et leur politique étrangère.. »