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Quelle connaissance la science nous donne-t-elle de la réalité ?

Publié le 27/02/2005

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 » qui restera toujours un questionnement humain. * Ainsi, cette réalité intelligible n'est pas non plus une réalité morale.     III - Connaissance de la réalité ou connaissance du sujet connaissant ?               a. Une réalité pour nous et non en soi * S'il n'y a pas d'identité parfaite entre le réel et la rationnelle, la réalité pouvant être également absurde et chaotique, la réalité saisit par la science n'est pas absolue, mais une réalité pour nous. * En termes kantiens, il s'agit d'une réalité phénoménale et non nouménale. Pour Kant, l'esprit humain saisit le monde à travers des catégories a priori, telles que le temps, l'espace, la quantité etc. La connaissance scientifique respecte ainsi les exigences propres à la pensée et imposent à la réalité une certaine forme, sans laquelle elle resterait incompréhensible pour nous. à La science nous donne de la réalité une connaissance construite par l'esprit, conforme aux exigences de la pensée.               b.

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Analyse

*  La connaissance est l'acte ou le fait de connaître quelque chose : un acte de la pensée qui saisit un objet, soit par les sens soit seulement par l'esprit. Il s'agit ici uniquement de la connaissance apportée par la science.

*  Il faudra donc étudier les modes de connaissance de la science, ce qu'est l'esprit et la connaissance scientifiques.

*  La réalité est ce qui nous entoure et qui a le caractère de la vérité, qui n'est pas illusion ni fictif. Mais c'est également ce qui est réel pour nous, ce que notre perception peut dire réel : ce qui nous appelons réalité est-elle uniquement forgé par la science, qui dissimulerait ainsi d'autres aspects de la réalité ? En d'autres termes, la science donne-t-elle accès à la réalité, ou bien la forge-t-elle ?

Introduction

La science, qui implique un consensus et un accord des esprit, semble permettre une connaissance certaine de ce qui nous entoure, plus certaine du moins que les explications théologico-métaphysiques. Cependant, ce critère de vérité, n'est-ce pas la science elle-même qui l'impose ? Dans cette perspective, la science ne donnerait pas accès à une vérité du réel, mais imposerait les critères de vérité et de définition de la réalité.

« * Pour Bergson , cette approche du réel qui met en oeuvre l'intelligence scientifique n'atteint pas la réalité.

Elle ne nous apprend rien de la réalité maispermet seulement de mettre à jour des règles d'action, d'avoir une emprisepragmatique sur le monde.

Selon lui, c'est l'intuition qui permet de connaître laréalité en pénétrant à l'intérieur des choses et non en restant dans l'extérioritéqu'apporte les mathématiques. Pour saisir ce que nous voulons penser, il faut avoir recours à ce que Bergsonnomme l'intuition.

Alors que l'entendement a l'habitude de tourner autour d'unobjet, d'en établir la cartographie de surface, qu'il prétend le connaître lorsqu'ildispose d'une rhapsodie de mesures, il nous faut au contraire, si nous voulonssaisir la vie, non pas l'analyser en différents éléments, mais tenter de voir « lededans » des choses en train de se faire.

L'intuition s'efforce de coïncider avecson objet, avec ce qu'il a d'unique et par conséquent d'inexprimable.

Nouspouvons ainsi tenter de sympathiser avec le personnage d'un roman, c'est-à-dire ressentir ses émotions et, pour tout dire, nous approcher de sa duréeintime. c.

Une réalité qui ne tient pas compte de certains questionnements humains * La science permet de répondre à la question « comment ? ».

La réalité qu'elle nous donne à connaître est ainsiune causalité.

Mais elle occulte la question « pourquoi ? » qui restera toujours un questionnement humain. * Ainsi, cette réalité intelligible n'est pas non plus une réalité morale. III – Connaissance de la réalité ou connaissance du sujet connaissant ? a.

Une réalité pour nous et non en soi * S'il n'y a pas d'identité parfaite entre le réel et la rationnelle, la réalité pouvant être également absurde etchaotique, la réalité saisit par la science n'est pas absolue, mais une réalité pour nous. * En termes kantiens, il s'agit d'une réalité phénoménale et non nouménale.Pour Kant , l'esprit humain saisit le monde à travers des catégories a priori , telles que le temps, l'espace, la quantité etc.

La connaissance scientifiquerespecte ainsi les exigences propres à la pensée et imposent à la réalité unecertaine forme, sans laquelle elle resterait incompréhensible pour nous. Le temps n'est pas un concept qui dérive de l'expérience.

Nous ne pourrionsen effet saisir la succession ou la simultanéité en tant que telles, si nousn'avions au préalable la représentation du temps antérieure à touteexpérience possible.

Le temps sert donc de fondement a priori à la perceptiondes phénomènes.

Il constitue le fondement transcendantal de toutes lesintuitions, tant externes qu'internes.

On ne peut considérer les phénomènesen dehors d'un temps donné, mais il est en revanche possible de produire uneintuition du temps, abstraction faite des phénomènes qui s'y déroulent.

Letemps est donc donné a priori, il est la condition de possibilité de l'expériencedes phénomènes qui peuvent disparaître sans que le temps lui-même soitsupprimé.

De cette intuition a priori du temps découlent des principesuniversels et nécessaires : le temps n'a qu'une dimension ; des tempsdifférents ne peuvent être que successifs et non simultanés (alorsqu'inversement des espaces différents n'existent pas successivement maissimultanément).

Il faut noter que si le temps dérivait de l'expérience, s'il étaitune réalité empirique, ces principes ne seraient ni universels ni nécessaires.De la même façon que l'espace, le temps n'est pas un concept, mais la forme pure de l'intuition sensible : il estimpossible de dériver d'un concept la proposition suivant laquelle des temps différents sont nécessairementsuccessifs.

Enfin l'intuition originaire du temps se donne comme illimitée : toute détermination temporelle se donnecomme une limitation au sein de cet infini.

Le temps n'est donc pas une réalité en soi ou une chose objective.

C'estla condition subjective et transcendantale sous laquelle toutes nos intuitions peuvent trouver place et s'ordonnerles unes par rapport aux autres.

Nous avons l'intuition de nous-mêmes et de notre propre état intérieur dans letemps.

Non lié aux phénomènes extérieurs, il ne relève pas d'une figure ou d'une position déterminée : il opère lerapport de nos représentations.

Comme l'espace, il est la condition a priori et formelle de toute phénoménalité, maisà la différence de l'espace qui ne regarde que la forme des objets externes, le temps est ce en quoi nousintuitionnons tous les objets, tant internes qu'externes, de l'expérience. * La science nous donne de la réalité une connaissance construite par l'esprit, conforme aux exigences de lapensée. b.

Cette connaissance ne suffit pas à l'homme. »

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