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Quelles sont les caractéristiques de la division du travail selon Adam Smith, et comment celle-ci a évoluée aujourd'hui ?

Publié le 22/05/2011

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La division du travail, est au sens général un concept économique et sociologique, désignant la répartition des activités productives, entre des groupes spécialisés dans des activités complémentaires. Chaque travailleur peut devenir spécialiste de la production à laquelle il se dédie, accroissant donc l’efficacité de son travail, sa productivité. Quels sont les caractéristiques de la division du travail selon Adam Smith, et comment celle-ci à évoluée aujourd’hui ? Dans un premier temps les caractéristiques de la division du travail seront étudiés en montrant que division du travail permet d’accroitre la richesse des nations, amélioration spectaculaire de la force productive du travail mais aussi, cette partie montrera la formation du cercle vertueux entre division du travail et extension des marchés, puis dans un second temps on verra que cette division du travail a bien évoluée aujourd’hui notamant avec de novelles formes d’organisation du travail mais au.ssi de nouveaux marchés.

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« du surplus de ce produit qui excède sa consommation, contre un pareil surplus de travail des autres.

Ainsi chaquehomme devient une espèce de marchand et la société elle-même est proprement une société marchande » AdamSmith.

Cependant la «division du travail» (document 1) est possible que si la demande effective est suffisante.

Lademande effective est la quantité de biens produits sur la quantité de personne disposé a acquérir ce bien.

PourAdam Smith, la «division du travail» (document 1) est don « limité par l'étendue des marchés » La croissance deséchanges résulte de trois facteurs, le penchant naturel que les homes ont pour l'échange, c'est la recherche de leurintérêt personnel qui permet de développer les échanges, la production et donc la consommation.

Les hommes sontlibre d'échanger ceux qu'ils veulent avec qui ils veulent, le libre échange accroit le marché et donc accroit laproduction des entreprises.

La «division du travail» (document 1) agrandie les marchés en augmentant laproduction, elle permet donc d'accroitre les échanges, et plus le marché est étendu plus la «division du travail»(document 1) sera importante.

Au fur et à mesure que le marché s'étend, il y a place pour les échanges et doncpour la «division du travail» (document 1).

A son tour, le degré de «division du travail» (document 1) résulte del'étendue du marché : lorsque les échanges sont nombreux, la production peut être importante et donc la «divisiondu travail» (document 1) peut être forte.

Il s'agit donc d'un cercle vertueux : la «division du travail» (document 1)accroît les richesses et donc induit une extension des marchés qui permet un approfondissement de la «division dutravail» (document 1). Adam SMITH, place au cœur de son analyse la division du travail, qui favorise l'extension des marchés, celle-ci à sontour permettant une progression de la division du travail, selon une logique de cercle vertueux.Les apports d'Adam SMITH concernant la division technique du travail préfigurent les organisations scientifiques ausein des entreprises, mais aussi la division sociale du travail entre les entreprises et la division internationale dutravail entre les pays. La division du travail a bien évoluée de nos jour, elle est loin de ressemblée a ces débuts.

Pour le présenter tellequ'elle est il faut bien sur présenter comme elle a était «employée» (document 2)e mais aussi comment elle a étaitorganisée.

Taylor à était l'un des premier à l'utiliser, il créer la première méthode de rationalisation du travail, il apour objectif de rationaliser le travail : « le one best way », tout cela pour lutter contre la flânerie des ouvriers etpour augmenter la productivité.

Il est primordial pour lui d'accentuer la «division du travail» (document 1) mais aussid'instaurer des normes précises de gestes et de temps.

Ce principe Taylorien se base sur la division verticale dutravail c'est-à-dire la séparation entre les tâches d'exécution dans les ateliers et les taches de conception dans lesbureaux.

Il se base aussi sur le salaire au rendement dans le seul but de motiver les travailleurs.

Le Fordisme reprendles principes du Taylorisme en y incorporant la chaine tractée, c'est la production qui ce déplace et non plus lesouvriers et qui permet de moins utiliser de main d'œuvre.

La chaine tractée peut définir la cadence de travail destravailleurs et donc la production.

Ce système est aussi basé sur une logique de production de masse, et unepolitique de salaires élevés (« Five dollars a day »), permettant d'allier production et consommation de masse ainsi,le travail à la chaîne permet de produire des milliers de « Ford T » à partir des années 1910.

Le taylorisme et lefordisme sont des applications de l'analyse d'Adam SMITH sur la «division du travail» (document 1) : l'objectif de cesorganisations du travail est bien d'améliorer l'habileté des travailleurs et de réduire les «temps mort» (document 2)grâce à la «division du travail» (document 1).

Cette «organisation du travail» (document 2) a était remise en cause.Adam SMITH, a dit qu'un cercle vertueux devrait se produire entre la «division du travail» (document 1) etl'extension des marchés.

Mais une «division du travail» (document 1) trop poussée a des effets pervers.

Le travaildevient monotone et répétitif, l'ouvrier ne produit qu'une toute petite partie de chaque bien comme GeorgesFRIEDMANN l'a écrit dans un livre au titre le « Travail en miettes » et l'ouvrier n'a plus le plaisir du travail achevé.

Lesalarié perd en autonomie et en responsabilité, ce qui peut le démotiver, il devient aliéné.Cette «organisation du travail» (document 2) fut en crise, et a perdue de son efficacité, car elle a démotivé lestravailleurs en raison des conditions de travail.

Pour pallier atout ca il a fallut modifier l'organisation et la gestion dutravail.

Pour lutter contre les effets pervers du taylorisme et du fordisme, certaines entreprises ont modifié, à partirdes années 1970, le mode d'organisation et de gestion du travail, on voit donc arriver les NOT (nouvellesorganisation du travail).

Il s'agit d'un modèle post-tayloriste.

Ce modèle concise donc a faire participer d'avantage lamain d'œuvre dans la production affin qu'elle ne se sente plus ignorée comme avant.

Pour cela il se met en placedes groupes d'expression et des cercles de qualités durant lesquels les salariés peuvent s'exprimer sur les conditionsde productions.

Grace à la mise en place de ces groupes de discussion, les salariés parlent de leurs objectifsdirectement avec la hiérarchie.

C'est dans cet esprit que le Ohnisme ou Toyotisme c'est développé, d'originejaponaise, il s'appuie sur des principes énoncés par Adam SMITH avec l'élimination des «temps mort» (document 2)donc ce qui entraine une élimination des couts improductifs.

La toyotisme remet en cause l'analyse de SMITH car ildéveloppe le travail en équipe et la polyvalence des travailleurs ainsi que le travail en équipe alors que SMITHprônait la spécialisation.

Ces nouvelles organisations du travail englobent de nouveaux principes, la rotation despostes, le travailleur change de poste pour rendre son travail moins monotone, l'élargissement des tâches c'est-à-dire, le travail est recomposé, et la «division du travail» (document 1) est diminuée.

Puis il a le travail en groupessemi autonomes qui permet aux ouvriers d'organiser eux même leurs travail.

Ce modèle d'organisation du travail vabouleverser tout les marchés puisque la production va être basée sur la demande et non pas comme dans le modèlefordien dans lequel la demande s'adapte a la production.

Ici la demande déclenche la production, et la productionrépond à la demande en quantité et en qualité.

Mais l'organisation scientifique du travail n'est pas morte.

Cesnouvelles organisations du travail post-tayloristes ne sont jamais vraiment diffusées à grande échelle et le travailcontinu à être fortement divisé au sein de l'entreprise.

De plus, le taylorisme gagne le secteur des services et faitapparaître des organisations néo-tayloristes comme par exemple dans la restauration rapide, dans les banques oules assurances.

« La «division du travail» (document 1) n'est plus la même que celle que Taylor et Ford ont appliqué.Mais cependant elle n'a pas entièrement disparue car elle est encore d'actualité dans certains secteurs.La division du travail théorisée par ADAM Smith, repris par Taylor et Ford a était longtemps utilisé comme moteur de. »

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