Devoir de Philosophie

A quelles conditions peut-on atteindre la vérité ?

Publié le 09/08/2005

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Cependant, il semble difficile de rompre radicalement avec ses illusions dans la mesure où elles font partie de nous, elles sont constamment entretenues par notre inconscient et nos peurs. Ainsi, pour reprendre Socrate, le principal obstacle pour l'âme dans sa recherche de la vérité est le corps. Car ce dernier est soumis à d'autres lois (exemple : la perception) externes, qui sont souvent sources d'erreurs et qui détournent très souvent l'âme du vrai.   III. Troisième partie : Vérité et philosophie   On sait depuis la philosophie que l'immédiat n'est pas la vérité ; que l'apparence n'est pas l'être. C'est précisément parce qu'il faut faire cette distinction que la philosophie existe. La philosophie permet de prendre du recul par rapport aux données immédiates. De plus, si la philosophie est considérée comme la science qui recherche la vérité c'est que cette dernière n'est pas limpide. Or la réalité est tout ce qu'il y a de clair et d'immédiat. Ainsi si la vérité était la réalité, la philosophie n'aurait donc plus d'objet de recherche.

Dès l'instant où nous portons un jugement nous reconnaissons savoir ce qu'est la vérité. Socrate déjà disait :"Comment sais-tu que ce sont des vérités si tu ne sais pas ce qu'est la vérité ?" Avant de chercher à définir la vérité et d'en rechercher le critère, il convient de se demander si l'on peut parler d’une seule et unique vérité. Alors, que penser du relativisme, qui dénie à la vérité tout caractère universel ? Ne faut-il pas, à sa suite, reconnaître « à chacun sa vérité «. Le faire reviendrait, sous couvert de tolérance, à dissoudre la vérité dans une pluralité d’opinions relatives aux points de vue particuliers de ceux qui les énoncent. Contre le relativisme, s'affirme l'exigence d'une vérité universelle, irrécusable. C'est cette requête qui opposait déjà Platon aux Sophistes de son temps. C'est cette même requête qui est à l'origine de la pensée cartésienne, soucieuse de certitude assurée. Le but de la méthode cartésienne est « d'atteindre la vérité dans les sciences «, et « ne rien admettre pour vrai que je ne le connusse être évidemment tel «. S'affirme ainsi l'exigence de certitude.

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