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Ce qui est beau doit-il être moralement bon ?

Publié le 12/01/2004

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- Bon objet/mauvais objet (psychanalyse) : termes désignant les premiers objets pulsionnels de la vie fantasmatique de l'enfant, opposés, par leur caractère gratifiant ou frustrant et surtout par la différence des pulsions qui s'y investissent (pulsion de vie ou de mort). 7. - Bonne volonté : pour KANT, qualité de la volonté déterminée par le pur respect de la loi morale ; par suite, critère de la moralité de l'action : « De tout ce qu'il est possible de concevoir dans le monde et même en général hors du monde, il n'est rien qui puisse sans restriction être tenu pour bon, si ce n'est seulement une bonne volonté. BEAU - BEAUTÉ (adj. et n. m.) 1. - Norme permettant le jugement esthétique ; cf. valeur. 2.

« III - Esthéthique a) Le grand art est celui qui exprime l'esprit d'un temps, comme ce fut encore le cas avec le modernisme, il estinséparable de l'éthos qui soutient une société.

Chaque fois que l'esthétique se sépare de l'éthique l'art devient undivertissement hédoniste et donne naissance au kitsch. b) Cet exemple négatif nous montre qu'il y a bien, entre le beau et le bien, un rapport indirect, fondé sur uneanalogie.

Le beau dit Kant est « symbole de la moralité » et la correspondance entre le beau et le bien est telle qu'ilfaudrait écrire : esthéthique.

Le propre du plaisir esthétique est d'ouvrir à un monde commun à tous comme le devoirmoral.

« Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants » et il en est d'autres « corrompus et triomphants ».L'oeuvre de Wagner est impliquée jusqu'à la fin des temps dans l'utilisation qu'en ont fait les nazis alors qu'il n'y apas une seule note de Mozart qui pourrait être ainsi dévoyée (Lukacs).

Comment soutenir encore la thèse de laséparation de la forme et du contenu ? c) « La poésie ne doit pas rythmer l'action, elle doit être en avant » écrivit Rimbaud.

L'art est trop engageant pourêtre engagé : c'est ce que comprirent Trotsky et Breton : c'est la révolution politique elle-même qui appelle unerévolution analogue des modes d'expression et c'est elle qui doit exiger « toutes licences en art ».

Schiller avait saisiavec profondeur cette analogie en tirant la conclusion politique de l'esthétique de Kant : l'art réconcilie en nous lachair et l'esprit comme il réconcilie les hommes entre eux en nous donnant le sens d'une réelle liberté. Conclusion « Pourquoi des poètes en temps de détresse » (Hölderlin) ? Comment faire des poèmes après Auschwitz (Adorno) ?Manière de reconnaître encore le rapport étroit de la poétique et de l'éthique : l'esprit du temps n'est plus guère auplaisant et si nous vivons la fin de l'esthétique du beau, cela ne signifie pas que l'art doive se mettre au service dulaid, du vice ou du mal : il n'y a d'ailleurs pas de sujets nobles ou ignobles, il n'y a que des regards superficiels ouprofonds : ceux-ci se tiennent à l'écart des académismes aussi bien que des morales conventionnelles.. »

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