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Qu' est-ce qui fait la valeur d'une oeuvre d'art ?

Publié le 27/02/2005

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              3. Transition L'art rend visible et dévoile un autre degré du réel        CONCLUSION               Ainsi la valeur d'une oeuvre d'art peut se gagner et se perdre dans les yeux d'un public qui ne sait pas voir. La valeur n'est pas la valeur marchande ou valeur d'exposition mais ce qu'un regard initié peut dévoiler d'une oeuvre d'art. L'art nous tient un langage auquel parfois nous sommes étrangers, parfois nos jugements esthétiques trop rationnels occultent une sensibilité, une émotion toute nouvelle et inédite qui se présente comme une véritable initiation au beau.            Le terme latin ars est l'équivalent du grec techné, il signifiait technique ou artisanat avant la période de la Renaissance qui a eu lieu au quattrocento en Italie, c'est-à-dire au XIe siècle en France. A cette époque, art et artisanat ont été différenciés car les artistes pratiquant les arts dits plastiques[1] ont commencé à revendiquer la reconnaissance d'aptitudes extra-ordinaires, qu'ils appelaient leur génie, pour accéder à un rang social plus prestigieux. De cette revendication, est née une scission entre les arts dits mineurs (orfévrerie ou reliure par exemple) et ceux dits majeurs, les Beaux Arts. On a donc appelé Beaux Arts les arts qui ne qualifiaient pas un travail technique, mais qui recherchaient plutôt le beau, qui avaient une visée esthétique (« la beauté est l'objet propre et exclusif de l'art » disait Ravaisson) et naissaient du talent de l'artiste. L'oeuvre d'art, qui qualifiaient une production des beaux arts, a pris le sens très particulier de création d'une oeuvre de grande qualité dans le cadre des Beaux Arts, ces derniers étant appelé aujourd'hui tout simplement art. Mais quel est le fruit de ce mystérieux génie artistique ?

Très généralement la valeur désigne le caractère mesurable ou échangeable de celui-ci, ce qui  désigne un certain prix, ce qui vaut telle ou telle quantité.  Or dans un sens figuré, la valeur signifie ,par exemple pour une  personne, ce en quoi elle est digne d'estime, ce qui est constitutif de sa dignité, qui ne peut faire l'objet d'aucun échange ou prix. La valeur est ce qui n'a aucun prix marchand. Tout a-t-il une valeur ? Quelle est, par exemple, la valeur d'une oeuvre d'art ? Lorsque les Tournesols de Van Gogh sont vendus chez Christies, s'agit-il d'une somme astronomique ou d'une valeur absolument hors de prix ? Qu'es-ce qui constitue la valeur d'une oeuvre d'art ?  S'agit-il de la valeur d'échange ? De la valeur culturelle ?

« CONCLUSION Ainsi la valeur d'une oeuvre d'art peut se gagner et se perdre dans les yeux d'un public qui ne sait pas voir. La valeur n'est pas la valeur marchande ou valeur d'exposition mais ce qu'un regard initié peut dévoiler d'une oeuvred'art.

L'art nous tient un langage auquel parfois nous sommes étrangers, parfois nos jugements esthétiques troprationnels occultent une sensibilité, une émotion toute nouvelle et inédite qui se présente comme une véritableinitiation au beau. Le terme latin ars est l'équivalent du grec techné , il signifiait technique ou artisanat avant la période de la Renaissance qui a eu lieu au quattrocento en Italie, c'est-à-dire au XIe siècle en France.

A cette époque, art et artisanat ont été différenciés car les artistes pratiquant les arts dits plastiques [1] ont commencé à revendiquer la reconnaissance d'aptitudes extra-ordinaires, qu'ils appelaient leur génie, pour accéder à un rang social plus prestigieux.

De cette revendication, est née une scission entre les arts dits mineurs (orfévrerie ou reliure par exemple) et ceux dits majeurs , les Beaux Arts.

On a donc appelé Beaux Arts les arts qui ne qualifiaient pas un travail technique, mais qui recherchaient plutôt le beau, qui avaient une visée esthétique (« la beauté est l'objet propre et exclusif de l'art » disait Ravaisson) et naissaient du talent de l'artiste.

L'oeuvre d'art, qui qualifiaient une production des beaux arts, a pris le sens très particulier de création d'une oeuvre de grande qualité dans le cadredes Beaux Arts, ces derniers étant appelé aujourd'hui tout simplement art. Mais quel est le fruit de ce mystérieux génie artistique ? Qu'est-ce qui fait la valeur d'une oeuvre d'art ? Depuis le début du XXe siècle, avec le mouvementdadaiste né en 1917 en France, les artistes ont rejeté tout impératif académique et ont utilisé des objets de la viequotidienne pour leurs travaux.

La principale revendication étant la liberté qu'a l'artiste de décider lui-même de cequi fait la valeur de sa création.

Ce mouvement s'est développé en opposition avec les productions en série auxobjectifs mercantiles.

L'art s'est libéré dans le même temps de l'impératif de faire du beau et s'est tourné versl'expressivité et plus généralement vers la création de concepts grâce au visuel ou au sonore (voir les créations deMondrian, par exemple).

Si l'art s'est émancipé au fil du temps de la nécessité du beau, quelles sont les spécificitésextra-ordinaires de l'oeuvre d'art ? Texte d'Emmanuel Kant : « L'art en tant qu'habileté humaine est distinct de la science (le savoir-faire est distinct du savoir), comme unefaculté pratique est distincte d'une faculté théorique, comme la technique de la théorie (de même l'arpentage de lagéométrie).

C'est pourquoi précisément on ne qualifiera pas d'art ce qu'on est en mesure de faire dès qu'il s'agit desavoir ce qui doit être accompli, et que donc l'on se contente de connaître suffisamment l'effet recherché.

Ce pourl'exécution de quoi nous manquons de l'habileté immédiate, bien qu'on en ait la connaissance la plus complète, celaseul, comme tel, s'appelle art.

Peter Camper dit très exactement comment devrait être faite la meilleure chaussure,mais il était certainement incapable d'en faire une.L'art se distingue aussi de l'artisanat; l'art est dit libéral, l'artisanat peut être appelé art mercantile.

On considère lepremier comme s'il ne pouvait être orienté par rapport à une fin qu'à condition d'être un jeu, c'est-à-dire uneactivité agréable en soi; le second comme un travail, c'est-à-dire comme une activité en soi désagréable, attirantepar ses seuls effets.

». »

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