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Qui peut dire ce que vaut une oeuvre d'art ?

Publié le 27/02/2008

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Une ?uvre va être jugée comme belle par les spectateurs selon leurs horizons d?attentes qui varient d?une époque à l?autre et d?un individu à l?autre donc d?une subjectivité à l?autre. Cependant pour Kant, le beau se laisse définir par un paradoxe : « le beau est ce qui plait universellement et sans concept ». C'est-à-dire que le beau ne peut pas être définie selon des règles, selon un calcul mathématique, par le compas et l?équerre, car aucune règle n?est suffisante pour justifier le beau. Or, « universellement » devrait signifier que notre jugement subjectif doit coïncider avec toutes les autres subjectivités dans notre appréciation du beau ; nous réclamons ainsi que notre subjectivité soit accompagnée par toutes les autres. Mais réclamer est synonyme ici d?espérer, d?avoir foi dans le jugement de l?autre. Lorsque que nous défendons une ?uvre par qu?elle nous semble belle et donc être une ?uvre d?art nous attendons de l?autre qu?il partage cette émotion et la considère comme telle à son tour. L??uvre d?art fait jouer en nous nos facultés : le beau est l?harmonie en nous. La valeur d?une ?uvre d?art peut donc être éprouvée à titre individuel.   Conclusion : Juger l??uvre d?art, c?est accorder de la valeur à telle ou telle ou telle ?uvre. Or, en esthétique on se heurte au problème de la subjectivité par rapport à l?universalité.

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