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Qu'est Ce qui pousse L'homme à travailler ?

Publié le 11/09/2011

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Rappelons que considérer quelque chose comme une fin c’est en faire une valeur.  Tout d’abord, il s’avère qu’aujourd’hui, l’Homme travaille pour les autres.  L’ennui est un fléau pour l’Homme, tant et si bien qu’il ira travailler uniquement pour s’occuper, pour avoir quelque chose dans les mains ou à l’esprit : réfléchir, se servir de ses mains lui permettra de se consacrer à autre chose qu’à lui-même. Ainsi, il donnera aux autres. En travaillant, l’Homme rend service à l’humanité dans un certain sens, comme c’est le cas pour les gens qui s’occupent des personnes âgées à côté de leurs études, ou les « Restos du Cœur «. Dans ce dernier cas, ce n’est pas forcément l’ennui qui pousse les gens à travailler, mais le réel besoin de soulager les autres. L’Homme aide l’Homme.   

« transformer la Nature ou bien de satisfaire nos besoins primaires.

La signification est plus riche, fondée sur l'Hommeen tant que tel.

Le travail serait, au lieu d'une activité rémunérée pénible, une activité qui permettrait à l'Homme des'humaniser, voire même de se réaliser d'une certaine façon.Tout d'abord, travailler serait un moyen de se libérer car il est la source du progrès humain.En effet, selon Hegel dans son œuvre Dialectique du maître et de l'esclave, seul le travailleur est capable d'obtenirsa propre liberté, tandis que le maître, soit le « patron capitaliste » définit par Marx dépend en quelque sorte dutravail de son esclave.

Le travail est un moyen de se libérer car il ne se contente pas de satisfaire les besoins del'Homme, mais de le libérer du besoin, grâce à l'utilisation de la technique, soit du savoir-faire dont la mise en œuvrepermet d'obtenir volontairement un résultat déterminé.

La transformation de la Nature permet donc l'obtention de laliberté, comme absence de contrainte extérieure, car l'Homme se construit petit à petit et se réalise lui-même.Pourquoi donc travailler ? Afin d'acquérir progressivement son autonomie et donc par ce fait, de ne plus dépendre dela Nature.

Ainsi, un Homme préfèrera se cultiver, se former pour ensuite travailler plutôt que de rester à ne rien fairechez lui.

Le travail lui permet donc de vaincre d'une certaine façon sa paresse habituelle et son animalité.

C'est cequ'affirme Kant qui fait de l'effort du travailleur l'indice du mérite humainEnfin, si l'Homme travaille, c'est aussi pour la reconnaissance sociale.

L'Homme se distinguant de l'animal par savolonté de travailler, il ne faut pas voir dans le travail qu'un simple moyen de satisfaire ses besoins et de se libérer.En effet, un Homme actif, au contraire d'un Homme à la maison, pourra acquérir une identité, un statut social.

Si letravail est le ciment d'une société, nous travaillons aussi parce-que les autres travaillent, et surtout pour se ré-intégrer.

Prenons par exemple le cas du chômeur.

Il n'a plus de travail depuis une longue durée et souhaite obtenirun emploi.

Il cherchera avant tout à gagner sa vie car il ne reste plus sur son compte de quoi payer les taxes, maisil cherchera aussi à se socialiser, car c'est en sortant de chez lui et en travaillant qu'il pourra entretenir desrelations avec d'autres individus.

Puis, en travaillant, il pourrait éventuellement avoir le droit à quelquesencouragements, compliments sur ce qu'il a effectué.

C'est ce qui pourrait aussi pousser l'Homme à travailler.

Ainsi,comme le dirait Jean-Jacques Rousseau dans son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi leshommes, « l'homme sociable toujours hors de lui ne fait vivre que dans l'opinion des autres ».Le travail n'est donc pas qu'une nécessité naturelle.

Il désigne une voie d'autoréalisation et de reconnaissancepossible.

Cependant, dans notre société actuelle, le travail ne tente-t-il pas à perdre son « sens humain » ? N'est-ilpas devenu une fin en soi pour l'Homme ? Si l'Homme est poussé à travailler par des causes à la fois naturelles et culturelles, nous pouvons nous demander sid'autres finalités ne sont pas prises en compte.Rappelons que considérer quelque chose comme une fin c'est en faire une valeur.Tout d'abord, il s'avère qu'aujourd'hui, l'Homme travaille pour les autres.L'ennui est un fléau pour l'Homme, tant et si bien qu'il ira travailler uniquement pour s'occuper, pour avoir quelquechose dans les mains ou à l'esprit : réfléchir, se servir de ses mains lui permettra de se consacrer à autre chose qu'àlui-même.

Ainsi, il donnera aux autres.

En travaillant, l'Homme rend service à l'humanité dans un certain sens,comme c'est le cas pour les gens qui s'occupent des personnes âgées à côté de leurs études, ou les « Restos duCœur ».

Dans ce dernier cas, ce n'est pas forcément l'ennui qui pousse les gens à travailler, mais le réel besoin desoulager les autres.

L'Homme aide l'Homme.De plus, cette volonté d'aider les autres peut se manifester au sein de la famille.

Si quelqu'un travaille, c'est avanttout pour accomplir son devoir de parent et rendre heureux au maximum ses proches.

Assurer à son tour l'avenir denos enfants c'est se soucier de leur éducation pour qu'à leur tour ils puissent travailler.

Mais aimer sa famille c'estaussi lui faire plaisir.

Ainsi les parents qui gagnent de l'argent ne penseront pas qu'à se nourrir mais aussi à offrir desjouets aux petits pour que ceux-ci s'épanouissent.On s'aperçoit aussi que l'Homme travaille pour ne plus travailler.

Nicolas Sarkozy affirme régulièrement que « letravail rend libre », alors que le but de tous les humanistes est au contraire de libérer l'Homme du travail.Dans son essai sur l'origine des langues, Jean-Jacques Rousseau affirme que c'est pour « parvenir au repos quechacun travaille : c'est encore la paresse qui nous rend laborieux.

» Il faut savoir endurer le labeur avant de pouvoirsavourer le plaisir de ne plus travailler.

En effet, le travailleur prend un certain plaisir à s'octroyer quelques jours decongés, il pense que c'est bien mérité, donc il va pouvoir profiter aisément du temps libre auquel il va se consacrer.C'est aussi le cas pour les retraités.

Pourquoi travaille-t-on finalement ? Pour pouvoir vivre dans le présent maisaussi dans le futur.

Ce qui pousse à travailler ? C'est le besoin d'assurer la sérénité de ses vieux jours. Ainsi avons-nous envisagé le travail comme une nécessité vitale toutefois pénible et allant à l'encontre de notreliberté.

Mais les Hommes ne voient pas dans le travail qu'un moyen de satisfaire leurs besoins et de s'enrichir : ilsont besoin de cela pour se réaliser pleinement car le travail est libérateur et permet une reconnaissance des autres,car l'Homme a aussi besoin d'avoir une identité sociale.

Pour finir, si l'Homme travaille, c'est en vue d'autre chose.Nous considérons le travail comme une fin en soi : travailler pour ne plus travailler ou pour travailler autrement, envue du repos ou du plaisir.

En outre, le travail n'est pas la satisfaction d'un besoin mais seulement un moyen desatisfaire des besoins en dehors du travail.Enfin, si on combine nos trois parties, l'Homme devrait faire un métier ou une activité bien rémunérée, pasdégradante et si possible qui lui plaise, afin de travailler avec le sourire et de ne pas être trop fatigué durant lescongés ou la retraite.. »

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