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En quoi le mythe rend-il impossible la prise de conscience ?

Publié le 30/08/2005

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conscience

CONSCIENCE

Gén. On distingue : Conscience première ou spontanée : impression immédiate (plus ou moins claire) qu'a l'esprit de ses états. Conscience seconde ou réfléchie : capacité proprement humaine de faire retour sur cette première impression. La conscience réfléchie permet l'analyse et le jugement . Par elle, l'homme se constitue comme sujet distinct de ses états psychologiques. La conscience, par cette possibilité de se réfléchir, est donc toujours conscience de soi en même temps que conscience de quelque Mor. La conscience morale est la conscience du Bien et du Mal ; capacité de porter des jugements normatifs (de comparer ce qui est et ce qui doit être). La conscience me dicte mes devoirs et me fait éprouver remords ou satisfaction quant à mes actes passés. « La conscience est la raison pratique représentant à l'homme son devoir. » (Kant)

MYTHE (gr. muthos)

Gén. Récit fabuleux d'origine populaire, où les différentes forces de la nature sont représentées sous la forme de créatures les personnifiant.

Phi. S'oppose à logos, discours rationnel. En grec, muthos désigne une parole formulée; et plus précisément les mythes sont des discours sacrés. Or, le logos n'est plus simplement la parole : dans la forme, il est démonstration contrairement au muthos qui est narratif; sur le fond, les abstractions du philosophe s'opposent aux puissances divines dont le mythe narre les aventures. Surtout, la magie incantatoire de la parole mythique tranche avec la rigueur rationnelle qui caractérise pour les Grecs l'usage du logos.

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