Rapports de la croyance et de l'action
Publié le 18/02/2004
Extrait du document
Le travail consiste ici
dans le rapprochement à établir entre des faits décrits et analysés dans
tous les Cours ou Manuels. Deux modes de présentation sont possibles.
1). On pourrait partir d'une analyse des deux faits. L'action prend un
caractère de plus en plus intellectualisé à mesure du développement mental,
mais il est bien évident que l'action dépend surtout des puissances
expansives qui nous constituent, le fond en est la tendance. La croyance
porte sur des jugements ; nous cherchons, pour l'établir ou la modifier, des
raisons, c'est-à-dire encore des idées ou jugements; nous sommes donc
surtout frappés par ses aspects intellectuels. Mais l'analyse de ses
conditions et de ses variations tend à montrer son rapport étroit à notre
individualité, donc encore à nos tendances constitutives. De cette
description, on tirerait l'idée des interactions des deux faits, puis de
leurs ressemblances ou différences, c'est-à-dire des rapports de structure.
Si l'on a en effet montré à la base le même fait fondamental, il doit en
résulter que croyance et action s'entraînent réciproquement, et aussi que
leur nature profonde répond aune même définition élémentaire : les
différences établies d'abord préciseront en quel sens elles se séparent. On
arrivera à l'idée que la croyance est comme une action arrêtée dans son
développement ou plutôt suspendue, ce qui favorise tout le jeu intellectuel
et l'attention aux représentations.
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