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La religion peut-elle s'affranchir de toute logique?

Publié le 09/03/2005

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religion
  Deuxième partie : L'illusion L'avancée de la pensée comme de la connaissance n'a pas pour autant détruit ce qui n'aurait pu être en fait qu'un soutien moral. Il semble que très tôt les états aient tiré parti des avantages de la croyance pour le maintien de l'ordre en place : "Si l'intelligence menace de rompre sur certains points la cohésion sociale, et si la société doit subsister, il faut que, sur ces points, il y ait à l'intelligence un contrepoids. Ainsi s'expliquerait la fonction fabulatrice." Bergson, Les deux sources de la morale et de la Religion. La principale fonction de la religion n'a donc pas été d'inciter à la clairvoyance, mais à s'enfermer dans la cécité, d'encourager l'erreur : "Le grand secret du régime monarchique est de tromper les hommes et de colorer du nom de religion la crainte qui doit les maîtriser." Spinoza, Traité théologico-politique, 1670. La religion joue un rôle ambivalent puisqu'elle est l'agent de la soumission et de l'obéissance : « La religion serait la névrose obsessionnelle universelle de l'humanité ; comme celle de l'enfant, elle dérive du complexe d'OEdipe, des rapports de l'enfant au père. » Freud, L'Avenir d'une illusion. Tenir n'est donc que la projection fantasmatique dans un au-delà qui permet d'éviter la confrontation efficace avec le présent. FREUD: «[Les idées religieuses] sont des illusions, la réalisation des désirs les plus anciens.

Les deux termes de l’énoncé sont placés dans un rapport de contradiction, sous-entendant que la religion, qui peut se définir comme le rapport de l'homme à l'ordre du divin -tendant à se concrétiser sous la forme de systèmes de dogmes ou de croyances, de pratiques rituelles et morales- occupe l’exact opposé de la logique, qui s’appuie au contraire sur la démonstration et la preuve.

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