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Renaissance Réforme et contre-réforme en Europe

Publié le 21/10/2011

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L'humanisme italien

ORIGINES. - C'est la forme littéraire et scientifique de la Renaissance italienne. Les humanistes recherchent et collectionnent les oeuvres des anciens. Ils les étudient, les traduisent ou les imitent, les répandent autour d'eux. Ce grand mouvement est facilité par la conquête de la Méditerranée orientale par les Turcs, conquête qui provoque l'émigration de nombreux savants grecs en Occident, en Italie surtout et spécialement à Venise et à Florence. Le cas le plus célèbre est celui de BESSARION (1393-1472) qui lègue à Venise 600 manuscrits grecs.

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« prendre à revers et écraser la puissance turque .

lNTELLECTUBLLEs.

Mais surtout les Grandes Découvertes n'ont été possibles que grAce à de remarquables progrès de la science et de la technique.

Il y a une révo­ lution technique du xv" siècle comme il y en aura une du x1x•.

Révolution géographique d 'abord.

Les gens du Moyen Age ne connaissaient de la ' ferre que les régions méditerranéennes.

Ils se la représentaient en général comme un disque entouré par l'Océan qui s'étendait jusqu'aux murs soutenant le ciel.

Certains pensaient que si l'Océan au nord se chan­ geait en glace, il devenait bouillonnant au sud sous l'effet des chaleurs.

Or ces idées vont se modifier grâce aux Arabes qui transmettent peu à peu aux Européens, surtout depuis les Croisades, les idées et les travaux des géographes de l'Antiquité hellénistique.

Ceux-ci enseignaient que la terre était sphérique.

De plus, les récits de certains voyageurs, en particulier d'un vénitien de la fln du XIu• siècle, MARCO PoLo leur révèlent l'existence du Cipangu - la Chine - ct du Cathay - le Japon .

Ils en viennent à l'idée que l'Afrique et l'Asie sont entourées par un même Océan, que grAce à lui on peut naviguer jusqu'au Ca­ thay et qu'on peut même atteindre celui-ci par l'ouest.

On fait même une erreur de 40 degrés sur la position du Japon que l'on place aux alentours de la Californie actuelle.

A cette révolution géographique corres­ pond un gros progrès dans l'art de la navi­ gation.

Ce progrès est dil à deux princes portugais : HENRI LE NAVIGATEUR (1394- 1460) et JEAN II (1481-1495 ).

HENRI LE NAVIGATEUR rassemble à Sagres.

près du cap Saint-Vincent, un groupe de savants qui, grAce aux progrès de la géo­ graphie, réunissent la première collection cartographique de l'époque.

La boussole, qui existe en Méditerranée depuis le début du XIv" siècle, ne permet encore que la c navigation à l'estime :.

: on c estime :.

la position du navire d'après l'angle de sa direction avec celle du nord et la distance parcourue : c'est le c ·point de fantaisie ,_ Ce n'est que s~us JEAN Il, comme l'ont éta­ bli les derniers travaux des historiens, que la c Junte des mathématiciens :.

découvre le moyen de calculer la latitude d'un lieu par l'astrolabe, qui sert à mesurer l'angle de l'étoile polaire, puis du soleil et de la Croix du Sud (dans l'hémisphère austral) avec l'horizon.

Dès · lors, grAce à ce por.to de esquadria, on n'hésite plus à s'éloigner des côtes.

Enfin le xv" siècle voit un progrès décisif dans l'art des constructions navales.

Jus­ que là on n'utilisait que la galère ou la nef, celle-ci trop lourde et trop lente, mu­ nie d'un seul mât et d'une seule voile, celle-là légère, effilée et rapide mais trop basse sur l'eau pour affronter les vagues de l'Océan.

Au xv" siècle apparait au Portugal la caravelle, navire de haut bord, comme la nef, mais plus léger (il n'a que 30 m.

de long), pourvu de cinq voiles réparties sur hois mâts et lui permettant d'atteindre Ju vitesse de 10 kilomètres à l'heure.

CAUSES POLITIQUES.- A tous ces facteurs in­ tellectuels, économiques ou religieux, peut-on ajouter des causes purement politiques? Elles n'ont, en réalité joué qu'un rôle né­ gatif.

C'est, nous l'avons dit, la fln de la guerre de Cent ans, événement politique qui a permis aux Français de s'intéresser aux découvertes.

Et l'initiative en est par­ tie d'un Portugal pacifié et d'une Espagne presque reconquise.

Bref, disons que les circonstances politiques ont été favorables.

Les Portugais Les Portugais, les premiers à avoir c re­ conquis :.

leur territoire national, les plus proches aussi de l'Océan, sont les premiers à se lancer dans l'aventure.

P!lEMII'lRES RECONNAISSANCES.

- Dès 1416 ils avaient atteint le cap Bojador et, en 1445, le Cap-Vert.

Cependant, ils ne fran­ chissent l'Equateur qu'en 1471 et n'attei­ gnent l'embouchure du Congo, 600 kilomè­ tres plus loin, qu'en 1482 (expédition de Diego Cut).

En 1485, Barthélémy DIAZ dou­ ble le c Cap des Tempêtes :.

celui que JEAN II rebaptisera le c Cap de Bonne Espé­ rance :..

L'année suivante des officiers du roi, Pierre de CoviLHAM et Alphonse de PAï­ VA, sont chargés de recueillir des renseigne­ ments sur l'Abyssinie et sur la route de l'Inde.

Ils sont porteurs de lettrCJI pour le PRiTRE JEAN.

Tous deux arrivent au Caire et, par la mer Rouge à Aden.

Là ils se sépa­ rent : CoviLHAM va dans l'Inde, à Cananor, Calicut et Goa, puis s'embarque pour Sofaln sur la côte d'Afrique, d'où il regagne Aden et Le Caire.

Il apprend alors la mort de PAÏVA.

Il décide de se charger de la mission que PAÏVA n'a pu accomplir et entre faci-. »

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