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LA RFA UNE RÉPUBLIQUE PARLEMENTAIRE ET FÉDÉRALE

Publié le 29/03/2014

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I. — Institutions

1. Un État récent

L'État allemand unitaire est né en 1871. Ce fut un empire (1871-1918), une république (1918-1933), une dictature (1933-1945). La RFA est née en 1949, dans le contexte de la guerre froide, de la fusion des trois zones d'occupation américaine, anglaise et française, tandis que la zone soviétique devenait la RDA.

2 Le pouvoir central, à Bonn

Le président de la République est élu, pour 5 ans, par un collège électoral restreint. C'est, depuis le 23 mai 1984, le chrétien-démocrate Richard von Weizsâcker. Ses pouvoirs propres sont restreints. Il exerce surtout une influence morale.

Le Chancelier (der Bundeskanzler) est le vrai chef de l'exécutif. Depuis la guerre, trois hommes ont marqué le pays : Konrad Adenauer (1949-1963, CDU), Willy Brandt (1969-1974, SPD), Helmut Schmidt (1974-1982, SPD). L'actuel Chancelier est Helmut Kohl (CDU).

« LA RFA milliers d'adhérents, et obtient aux élections entre 35 et 45 % des voix en 1987-1989, avec de forts reculs .

La politique ouverte de son leader, le chancelier Kohl mécontente la frange droitière de son électorat.

• Le SPD (parti socialiste ) obtient entre 37 et 40 % des voix, et compte près d' un million d'adhérents .

Résolument réformiste, lié au puissant syndicat DGB, il est comme le Labour Party et le PS français confronté à une crise d'identité résultant de la crise économique, et il est divisé sur les réponses à apporter : faut-il plus ou moins d'inter­ vention étatique ? Leaders : Hans-Jochen Vogel, J.

Rau, Oskar Lafontaine.

2.

Deux petits • Les Verts ont le vent en poupe : ces militants écologistes et pacifistes obtiennent désormais plus de 8 % des voix.

Ils acceptent des coalitions Verts-Rouges avec le SPD (Berlin, Francfort, en 1989).

Leaders : C.

Strôbele, J.

Fischer.

• Le FDP (Parti libéral, centriste ) est au contraire en perte de vitesse, discrédité par ses volte-face (allié à la CDU, puis au SPD, à nouveau à la CDU depuis 1982).

Il obtient entre 5 et 10 % des voix aux élections.

Leader: H.

D.

Genscher, Otto Lambsdorf.

3 .

Les autres L'extrême droite (Parti républicain et NPD ) remporte des succès en 1989 (7,5 % à Berlin ), sur des thème xénophobes .

Le Parti communiste DKP reste très faible (moins de 0,5 % des voix ).

Ill.

- Les thèmes actuels du débat politique • La crise économique n'épargne pas la prospère RFA: le chômage frappe en 1988 9,2 % de la population active, et il ne baisse pas.

Les syndicats réclament la semaine de 35 heures, que la CDU et le patronat refusent au nom de la compétitivité économique.

• Le pacifisme amena de nombreux Allemands à refuser l'installation sur leur sol de fusées américaines Pershing face aux fusées SS 20 soviétiques .

Les Verts et, beaucoup moins nettement; le SPD se sont prononcés en ce sens.

Les sentiments antiaméricains se développèrent cependant que les ouvertures de M.

Gorbatchev rencontrent un écho très favorable.

• La réunification allemande, qui fut longtemps un rêve, est devenue, grâce aux événements survenus en novembre 1989 en RDA, probable.

L'opinion et les dirigeants de RFA sont partagés entre la hâte et la prudence, mais la joie est unanime .. »

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