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Le riz et sa place dans l'économie et la vie rurale des campagnes de l'Inde et de la Chine.

Publié le 23/04/2011

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Introduction Le riz est avec le blé la principale céréale vivrière des populations de l'Inde et de la Chine. En raison de son écologie et des travaux qu'il nécessite, il correspond, dans sa répartition géographique, aux espaces les plus peuplés de ces pays. Sa culture et sa place dans la vie rurale sont en pleine mutation par les effets des progrès techniques et biologiques. Il faut donc étudier sa place en tant que base alimentaire, la variété des méthodes de culture, puis les transformations récentes affectant ces régions. I. La base de l'alimentation de plusieurs centaines de millions d'êtres humains 1. Le riz fournit l'essentiel de la subsistance à plus de 800 millions d'hommes en Inde et en Chine

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« II.

Une grande variété de méthodes et de techniques Trois grands types de riziculture dominent en Chine et en Inde : culture irriguée intensive, culture extensive souspluie (culture sèche), et certains cas de culture inondée, plus rares. 1.

La riziculture irriguée intensive • On obtient couramment deux récoltes par an, parfois trois. Elle utilise des variétés à cycle végétatif bien adapté à la période de l'année concernée.

Les villages faisant deuxrécoltes de riz par an utilisent des variétés hâtives ou très hâtives (90-100 jours) plantées fin février et récoltéesfin mai.

L'irrigation permet cette culture de saison sèche « rabi » en Inde mais les rendements sont médiocres.

Larécolte principale est celle du riz de saison ou riz tardif (160 à 200 jours) planté au début de saison des pluies(culture « kharif ») et moissonné en saison sèche (janvier-février).

Les rendements sont bien supérieurs à laprécédente qui est destinée surtout à assurer la soudure alimentaire entre la fin des réserves et la récolte principaleà venir. • Les travaux sont considérables.

Pour augmenter les rendements, on pratique d'abord un semis en pépinière puis unrepiquage dans la rizière labourée et mise en eau. • Le riz entre en assolement avec d'autres plantes alimentaires (légumes, soja) ou industrielles (arachides, tabac,maïs).

On les cultive également sur les diguettes séparant les parcelles, tant la place est rare et les densitéshumaines élevées. 2.

La riziculture sèche extensive Il s'agit d'un type très peu élaboré, à faible rendement, limité aux espaces marginaux peu peuplés de montagnes etplateaux à sol pauvre.

Le semis est fait directement, sans pépinière ni repiquage.

L'irrigation est absente.

On secontente des pluies.

Le sol n'est pratiquement pas travaillé à l'avance.

La sole en jachère est brûlée en fin de saisonsèche, la cendre enrichit un peu la terre, puis au début de saison des pluies le semis est fait en poquet ou à lavolée.

L'intégration de ces populations à l'économie nationale, le désenclavement par les communications fontdisparaître ce type d'organisation. 3.

Un type de culture adapté à la crue des fleuves : le riz flottant C'est l'une des rares cultures inondées : la submersion n'est pas dirigée par l'homme.

Les eaux de crue recouvrent laplaine alluviale voisine et le riz hausse sa tige à mesure que monte le niveau de l'eau.

La récolte est faite lorsque lefleuve a réintégré son lit mineur.

Les populations sont concentrées sur les bourrelets alluviaux qui restent émergéspendant la crue, où elles pratiquent des cultures secondaires.

Les rendements, ici encore, sont moins élevés quedans le premier cas et les récoltes plus aléatoires.

De plus, les grands aménagements de cours d'eau réalisés enInde et en Chine depuis trente ans tendent à réduire la place du riz flottant. III.

La recherche de l'intensification Devant suivre le rythme de croissance démographique, les dirigeants ont lancé leur agriculture dans de grandestransformations techniques et biologiques.

Le riz a été touché par la révolution verte mais les effets n'ont pastoujours été positifs pour les populations. 1.

L'impact des nouvelles techniques L'amélioration recherchée est l'augmentation des rendements et la maîtrise de l'eau, ce qui est souventcomplémentaire en raison des besoins du riz. • L'irrigation a été étendue grâce à de grands travaux d'aménagement des cours d'eau et complète ainsi la petiteirrigation par tanks, par puits et par dérivation sur les pentes.

L'entretien de ces multiples ouvrages demande unemain-d'œuvre considérable, fournie par les grandes concentrations de population des plaines alluviales. • Les risques d'inondation ont souvent disparu le long des grands fleuves mais les dépôts de limon de crue, fertilisantnaturel des terres, disparaissent en même temps. • La diffusion de nouvelles variétés à haut rendement a permis de multiplier par cinq ou six les productions de riz encertaines régions. 2.

Les effets négatifs • La révolution verte nécessite une forte consommation de produits chimiques : les nouvelles variétés sont fragiles,ont besoin de beaucoup d'engrais, de pesticides et d'irrigation.

Les sols mal drainés sont détruits par de fortesconcentrations de sels minéraux non évacués par lessivage.. »

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