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« Le rôle de l'écrivain est toujours le même, déclarait Steinbeck dans son discours de réception du prix Nobel en 1962. Son devoir est de dénoncer les faiblesses et les échecs humains et de révéler les rêves obscurs et menaçants afin que l'homme puisse se perfectionner. Par ailleurs, l'écrivain doit célébrer les possibilités de l'homme, sa grandeur spirituelle, son élégance face à la défaite, son courage, sa compassion et son amour. » A quelle grande œuvre romanesque ou théâtrale (de n

Publié le 03/03/2011

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discours

 

Le prix Nobel de littérature fournit en général au récipiendaire l'occasion de définir comment il conçoit le rôle de l'écrivain. L'auteur des Raisins de la Colère, le romancier américain Steinbeck, n'envisage pas, comme d'autres, ce rôle du point de vue politique ou social, ni du point de vue esthétique. Un peu comme le faisaient nos classiques, il pense que toute œuvre d'art doit éclairer l'homme en lui faisant connaître ses faiblesses et ses grandeurs. Il pourra ainsi savoir en quoi il doit se perfectionner et lesquelles de ses « possibilités « il peut utiliser pour cela. Le roman est peut-être un genre privilégié, puisqu'il nous propose souvent un héros exemplaire par ses vices et ses vertus, et nous fournit, en l'éclairant du dedans, toutes les explications pour le comprendre. Aussi choisirons-nous le personnage de Julien Sorel, dans Le Rouge et le Noir pour essayer de voir si, grâce à lui, Stendhal a bien répondu au vœu de Steinbeck.

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