Devoir de Philosophie

LE RÔLE DE L'ÉTAT PENDANT LES TRENTE GLORIEUSES

Publié le 31/08/2011

Extrait du document

Les lendemains de la guerre voient l'État acquérir une place privilégiée, grâce

à une triple mission : l'allocation des ressources, la redistribution des revenus

et la régulation conjoncturelle. L'objectif de cette intervention est double :

accélérer et faciliter les processus de transferts, corriger les fluctuations

cycliques de l'économie.

« Au total, l'intervention de l' État s'oriente vers des dépenses économique­ ment rationnelles tandis que sa part se réduit dans le P.I.B .

Cette rationalisation correspond aux conditions d'une concurrence européenne ardue.

LA POLITIQUE DE R~GULA ON ONJONCTURELLE Dans les années 1950 , l'évolution de l'économie paraissait freinée par des rigidités de structure : existence de situations acquises, poids du protection­ nisme , retard des mentalités .

Le rôle des pouvoirs publics fut donc de réduire cette mentalité malthusienne en imposant la concurrence et en gérant les fluctuations de l'économie, dans un contexte inflationniste .

La maîtrise de l'inflation est le principal problème auquel les pouvoirs publics eurent à faire face: de 1952 à 1982, l'augmentation moyenne des prix à la production a été de 4, 5% par an.

Si la France n 'a pas l'exclusivité de cette situation , la permanence de l'inflation a requis une intervention croissante de l'État Celle-ci se manifeste de trois façon : l'action de l'État sur le crédit, la modulation des dépenses publiques et le retour progressif à la liberté des prix.

La combinaison de ces mesures permet alternativement de pratiquer des politiques de relance (1975, 1981) et des politiques de restriction (1976-78, 1982-83) .

En réalité, la marge de manœuvre des pouvoirs publics est étroite parce qu 'elle est dictée par des paramètres exogènes: le comportement des chefs d'entreprise, l'évolution de la demande intérieure qui fluctue en fonction d 'enchaînements récessionnistes et inflationnistes, les incertitudes engendrées par une croissance ralentie et faible .

C'est pourquoi , depuis 1970 -73, les gouvernements n' ont pu rétablir la dynamique de l'investissement privé, alors que celui-ci est la condition première de la croissance industrielle.

En fait, les gouvernements apparaissent prisonniers d'une inflation structurelle , que les politiques de régulation ne parviennent pas à maîtriser, et de la nécessité d'assurer un taux de croissance voisin de 3 % pour conserver le plein-emploi des installations industrielles et des hommes .. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles