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ROUSSEAU et la contestation démocratique de l'absolutisme

Publié le 28/12/2012

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rousseau

I-                L’égalité perdue

(L’origine et le fondement de l’inégalité parmi les hommes)

A- Le passage de l’état de nature à la société établie ou le discours sur l’origine et le fondement de l’inégalité parmi les hommes :

 

A l’état de nature, les hommes vivaient libres et égaux. C’est le passage à la société établie qui a provoqué l’inégalité et la servitude. Dans le discours :

 

1- L’état de nature :

La manière de vivre prescrite aux hommes par la nature était simple, uniforme et solitaire. En cela, leur condition était la même que celle des animaux. Dans cet état sauvage, ils ont vécu libres, le coeur en paix et le corps en santé et « n’ayant entre eux aucune relation morale ni de devoir commun, ils ne pouvaient être ni bons ni méchants et n’avaient ni vice ni vertu «, un sentiment naturel, la pitié, suffisait à modérer l’amour de soi ou l’égoïsme des passions individuelles et intimait aux hommes non pas cette maxime de la justice raisonnée qui est «  fais à autrui ce que tu veux qu’on te fasses « mais une règle que dictait la bonté naturelle moins parfaite que la précédente mais utile à l’état sauvage « fais ton bien avec le moindre mal d’autrui qu’il est possible «.

 

A la différence des autres créatures, l’homme est libre et perfectible.

En tant qu’agent libre, il peut acquiescer et résister. En tant qu’être perfectible, il peut dépasser le stade de l’instinct ou la nature l’avait placé. Aussi va t il pouvoir s’adapter aux circonstances nouvelles engendrées par l’accroissement de l’espèce humaine.

Il invente l’outil qui augmente ses capacités et l’arme qui complète ses forces.

Il exploite la nature pour parer à la rigueur de ses élements. Dans cette activité, il apprend à percevoir le rapport entre les être et les choses c.à.d. à porter des jugements, à distinguer l’intérêt commun de l’intérêt particulier ; la valeur de la solidarité dans le premier cas est celle de l’action individuelle dans le second.

Il se sédentarise et du fait même naît la famille. Tout comme du voisinage, naissent ses premiers rapports avec ses semblables. Ainsi apparus les premiers groupements humains, unis non par les lois ni les règlements dit Rousseau mais par le même genre de vie et d’aliments et par l’influence commune du climat.

 

On conçoit alors que l’homme ayant rompu sa solitude, ne pouvait plus être seul juge de sa conduite et celle d’autrui. La moralité s’introduisit dans la vie des hommes en même temps que s’introduisit les règles de la civilité. (La morale est un système théorique philosophique ou religieux de valeurs plus ou moins organisé, la morale de Kant, l’éthique d’Aristote, la morale chrétienne. La moralité serait un ensemble de règles pratiques qui régissent pratiques coutumes,  une recherche empirique du devoir d’être, ceci est, ceci est mauvais et on s’y conforme).

 

Ce stade qui tient le juste milieu entre l’état primitif et la société établie, ce stade est qualifié par Rousseau « jeunesse du monde «. Il dû être dit il la période la plus heureuse et la plus durable, l’homme était fait pour y rester toujours puisqu’il jouissait de l’égalité et de la liberté naturelles.

Deux circonstances fortuites: la découverte de l’agriculture et l’invention de la métallurgie, allaient perdre à jamais cet âge d’or.

rousseau

« de sa conduite et celle d’autrui.

La moralité s’introdui sit dans la vie des hommes en même temps que s’introdui sit les règles de la civilité .

(La morale est un système théorique philosophique ou religieux de valeurs plus ou moins organisé, la morale de Kant, l’éthique d’Aristote, la morale chrétienne.

La moralité serait un ensemble de règles pratiques qui régissent pratiq ues coutumes, une recherche empirique du devoir d’être, ceci est, ceci est mauvais et on s’y conforme).

Ce stade qui tient le juste milieu entre l’état primitif et la société étab lie, ce stade est qualifié par R ousseau « jeunesse du monde ».

Il dû être d it il la période la plus heureuse et la plus durable, l’homme ét ait fait pour y rester toujours puisqu’il jouissait de l’égalité et de la liberté naturelles.

Deux circonstances fortuites: la découverte de l’agriculture et l’invention de la métallurgie, allaient perdre à jamais cet âge d’or.

2- La société établie : L’invention de la métallurgie et des autres arts entraîna la division du travail et par conséquent le développement de l’agriculture.

Il fallait que l es hommes travaillent la terre pour nourrir ceux qui travaillaient les métaux.

Cette notion de division du travail est elle une théorie moderne ? (Durkheim) Par ailleurs le perfectionnement des outils permis, par les progrès de la métallurgie, allait développer la culture du sol.

Or de celle -ci na quirent le partage et l’appropriation des terres.

« C’est le seul travail qui, donnant droit aux cultivateurs, sur le produit de la terre qu’il a labouré lui en donne par conséquent sur le fonds au moins jusqu’à la ré colte et ainsi d’année en année, ce qu i faisant une possession continue se t ransforme aisément en propriété » (la propriété est un titre juridique, la possession peut être basée sur un titre ex : le locataire) (la prescription acquisitive est l’écoulement d’un délai au terme duquel le possesseur de bonne foi devient propriétaire donc la propriété est à l’origine une possession et Rousseau l’explique : la terre est à tout le monde, le cultivateur entre en possession d’un prêt, il a droit sur la récolte mais comme elle est encore en terre il a un droit sur le fonds (c’est une possession) et puis avec le tps cette possession du fonds devient propriété) (dans les pays d’élevage, la propriété est généralement collective (ex : la commune) contrairement dans les pays de labours).

(Contrairement à Locke , qui pensait que la propriété existe avant même la société, il s’agit d’un droit naturel).

C’est alors que les circonstances du travail défavorisant les uns et favorisant les autres allaient transformer les différences naturelles entre les hommes en inég alités.

La propriété fut donc à l’origine de la première distinction entre les hommes, la distinction du riche et du pauvre.

La rivalité sur les richesses entraina des désordres tels que la société naissante, dit Rousseau, fit place au plus horrible état de guerre .

C’est alors que les riches conscients de la précarité de leurs possessions conçurent « le projet le plus réfléchi. »

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