Que sais-je ?

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Transition : la conception platonicienne du savoir comme réminiscence redonne au savoir sa légitimité mais elle pose également la question des relations entre la mémoire et le savoir. En effet l'illusion du savoir est certes un obstacle au savoir et une raison de doute mais elle n'est pas la seule raison, l'oubli peut également faire barrage au savoir.

Troisième partie : Le savoir a besoin d'être ravivé et ne doit pas porter sur des objets inaccessibles. 

3.1 De l'importance de la mémoire dans le processus de connaissance. « S - Donc nous reviendrons à l'image de la possession et de la chasse des colombes, et que nous dirons qu'il y avait là double chasse : l'une, avant acquisition et visant la possession ; l'autre, par qui possède, mais désire prendre et avoir en mains ce que, depuis longtemps, il possède. De même, les sciences que l'on possédait depuis longtemps pour les avoir apprises et que l'on savait, on peut, celles-là même, les rapprendre à nouveau, revenir saisir chaque science singulière, avoir ainsi cette science que l'on possédait depuis longtemps, mais qu'on n'avait point immédiatement tangible en sa pensée. « PLATON, Théétète.

3.2 La prise de conscience des limites du savoir humain permet de ne pas tomber dans l'illusion du savoir et suppose un esprit critique sur nos connaissances.