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Les sectes en France

Publié le 04/12/2018

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DOIT-ON ÉLABORER UNE LÉGISLATION SPÉCIFIQUE ?

Faut-il interdire les sectes, au risque de porter atteinte aux libertés de conscience et de religion garanties par la Convention européenne des droits de l'homme ? La commission d’en-qucte parlementaire a répondu par la négative en avançant deux arguments : d'une part, la grande diversité des mouvements sectaires rend difficile l'adoption d'une législation unique ; d'autre part, le droit français contient une multitude de dispositions - protection de l'enfance, attentats aux mœurs, exercice illégal de la médecine, abus de confiance, etc - permettant de lutter contre les dérives sectaires. En fait, même si l'arsenal législatif existe bel et bien, il est rarement utilisé, faute de plaignants, mais aussi parce que la justice répugne souvent à s'immiscer dans les affaires liées à la conscience individuelle.

Orientalistes, occultistes, apocalyptiques, évangéliques, psychanalytiques, syncrétiques, sataniques, guérisseuses..., les sectes présentes en France ont été classées en 12 familles regroupant 173 mouvements.

 

Elles comprendraient 160 000 membres réguliers ou occasionnels, et attireraient 100 000 sympathisants.

 

À l'approche de l'an 2000, la doctrine millénariste du « nouvel âge » et le thème du perfectionnement individuel exercent une attraction puissante sur une nouvelle clientèle : les étudiants et les élites intellectuelles.

 

La contestation vis-à-vis du modèle productiviste, le déclin continu des religions traditionnelles, l'incertitude face à l'avenir, profitent à des groupes en quête d'un marché lucratif: celui de la crédulité et du bric-à-brac pseudo-philosophique.

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