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N'y a-t-il de sens que dans une conception scientifique du monde ?

Publié le 27/02/2004

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scientifique

MONDE (lat. mundus, monde)

Gén. Désigne d'abord un système bien ordonné. Puis simplement la Terre. Enfin, l'Univers tout entier. Méta. Ensemble de tout ce qui existe dans l'espace et dans le temps. Pour Kant, le monde est une des trois Idées de la raison pure (comme l'âme et Dieu ). En effet, l'Idée de monde dépasse le champ de toute Expérience possible si bien qu'on peut aussi bien affirmer que le monde est fini ou infini. antinomie. Exist. Horizon de sens pour la conscience. Le monde est d'abord pour l'homme l'horizon de son action, avant d'être objet de connaissance : il est dans le monde et non face au monde.

SENS (lat. sensus; de sentire, sentir, juger)

Mot qui rencontre en français trois grandes acceptions bien distinctes : soit il désigne toutes sortes de facultés, faculté de sentir ou de juger (1), soit il est syn. de signification (2), soit il évoque simplement l'orientation d'un mouvement (3). 1. Terme équivoque qui désigne aussi bien la faculté d'éprouver des sensations (les cinq sens), les sens comme organes récepteurs, la faculté de connaître intuitive (sens intime ou sens intérieur sont alors parfois syn. de conscience), le jugement (comme dans l'expression usuel « à mon sens »), par suite le bon jugement (le bon sens, syn. de raison, ou sens commun), mais aussi le sens moral (la faculté innée de reconnaître intuitivement le bien et le mal, la conscience morale en tant que pouvoir d'appréciation ou de discernement); 2. d'abord, intention de celui qui parle ou agit (ce qu'il veut dire ou se propose de faire, sens d'une phrase ou d'une démarche), puis valeur objective d'un signe, telle qu'elle est fixée par l'usage ou par une convention (acception d'un terme); 3. syn. de direction dans le langage courant (le sens des aiguilles d'une montre). Or, pour l'homme, la question de la signification et de l'orientation se recoupent souvent : ainsi, quand nous cherchons à déterminer le sens de notre existence, nous nous demandons à la fois quelle est sa finalité (en vue de quelle fin agissons-nous ?) et quelle signification lui donner (pourquoi ma vie vaut-elle d'être vécue ?). Les existentialistes ont montré que c'est mon projet (la direction que je lui insuffle librement) qui donne sens à ma vie, qui fait qu'elle signifie quelque chose. De même, la question du sens de l'Histoire pose le double problème de sa direction et de sa signification, c.-à-d. pour les philosophes modernes celui de sa finalité.

CONCEPT (lat. conceptus, action de contenir)

Gén. Idée abstraite et générale. abstraction. Crit. Pour les empiristes, tous les concepts sont fruits d'une induction du particulier au général : par exemple, à partir de la perception des caniches, des lévriers, etc., se forme le concept de chien. Ils auraient donc leur origine dans l'expérience et il n'y aurait pas de concepts a priori . Au contraire, Kant distingue les concepts a priori ou purs (indépendants de l'expérience), qui constituent les catégories de l'entendement, et les concepts a posteriori ou empiriques, qui définissent les classes d'objets.

CONCEPT: Idée abstraite et générale sous laquelle on peut unir divers éléments particuliers. Chez Hegel, contrairement à l'Idée, le concept désigne tout ce qui possède une réalité achevée et autosuffisante, semblable au Dieu qui le fonde.

 

scientifique

« La science n'exprime pas la totalité du sens •H·U• Il n'y a de sens à parler de vérité que dans les propositions des sciences expérimentales.

Cela ne veut pas dire que méta­ physique et poésie n'émettent que des propositions absurdes.

Quelque chose d'essentiel se dit en dehors de la science.

La métaphysique n'est pas dépour­ vue de sens L e «principe de véri­ fiabilité», en vertu duquel seules les pro­ positions des scienc es «La métaphysique contient, tout de même, quelque chose ( ...

).

Ses pseudo pro­ positions ne donnent pas des descriptions ( ...

) ce qui en ferait des propositions soit fausses soit vraies.

Elles servent à exprimer le sen­ timent de la vie ,» Rudolph Carnap, La Science et la métaphysique expérimentales signi­ fient quelque chose du point de v u e de la connaissance, ne per - met pas de conclure à la nécessité de pros­ crire la spéculation métaph ysique.

Il s'agit simplement de la remettre à sa place et d 'éviter qu'elle ne se fasse passer pour la science.

L'art n'est pas science, mais il est signifiant C omme le fait remar­ quer Henri Berg­ son, l'art nous détourne de l'abstraction qui nous fait perdre le contact avec les choses .

Il nous arrache aux préoccu­ pations par lesquelles nous réduisons la réa­ lité à de sommaires schémas pour guider l'action .

La science n'est pas tout U ne métaphysique attachée à la recherche de l'absolu peut faire bon ménage avec une science dont la vocation est de servir l'action au niveau des réalités contingentes .

Chacune dans son camp, métaphysique et science peuvent actua­ liser les facultés d'in ­ tuition et d'intelligence qui sont la noblesse de l'esprit humain et concourir ainsi à l' édi­ fication du sens.

Le sens n'est pas enfermé dans le seul discours scientifique.

La conception scientifique du monde n'est pas la seule conception possible.

Le «sentiment de la vie» exprimé par la métaphysique et l'art n'est pas insignifiant.. »

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