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Société et Consommation

Publié le 17/04/2012

Extrait du document

Il s'ensuit une « disjonction des ordres «, une tension structurelle entre trois ordres fondés sur des logiques antinomiques : l'hédonisme, l'efficacité, l'égalité. Dans ces conditions, il faut renconcer à considérer le capitalisme moderne comme un tout unifié, à la manière des analyses sociologiques dominantes : depuis plus d'un siècle, le divorce entre les sphères se creuse, la disjonction notamment entre la structure sociale et la « culture antinomienne « de l'épanouissement de la liberté du moi se fait toujours plus profonde. Tant que le capitalisme s'est développé sous l'égide de l'éthique protestante, l'ordre techno-économique et la culture formaient un ensemble cohérent, favorable à l'accumulation du capital, au progrès, à l'ordre social, mais à mesure que l'hédonisme s'est imposé comme valeur ultime et légitimation du capitalisme, celui-ci a perdu son caractère de totalité organique, son consensus, sa volonté. La crise des sociétés modernes est avant tout culturelle ou spirituelle.

« L'ESSENTIEL DU COURS MOTS CLÉS CROISSANCE ET DÉVELOPPEMENT La croissance évalue par le PIB (pro­ duit intérieur brut) l'augmentation de la richesse .

Quantitative (elle se calcule en dollars), elle se distin­ gue du développement qui mesure par l'IDH (indice de développement humain) les transformations éco­ nomiques, techniques, sociales et culturelles améliorant les condi­ tions de vie des populations.

Hausses brutales du prix du pé­ trole.

Le monde en a connu en 1973, 1979 et 2008.

Ils peuvent être dus à la hausse de la demande, comme en 2008 avec celle des pays émer­ gents (Chine, Inde) .

En 1973 , elle fut décidée par les pays exportateurs pour compenser leurs pertes liées à la dévaluation du dollar (1971) et financer la guerre du Kippour .

La révolution en Iran et la guerre Iran­ Irak provoquèrent celui de 1979 par la réduction de l'offre .

CONVERTIBILITÉ DU DOLLAR EN OR Un système monétaire international (sMI) est l'ensemble des mécanismes qui régissent les échanges de mon­ naies .

Il se caractérise par trois élé­ ments : un système de change qui définit la valeur des monnaies , des moyens de paiement internationaux et un étalon qui sert d'unité de me­ sure entre les monnaies .

Le système établi en1944 à Bretton Woods fixait toutes les monnaies par rapport au dollar , seule devise convertible en or (à raison de 35 dollars l'once d' or).

~ or .~ ~ 0 0 ' :'-: - - Le conteneur est un caisson métal­ lique de dimension standard.

Adap­ té à tous les modes de transport (train, camion, bateau), il facilite le transfert des marchandises de l'un à l'autre en réduisant les opérations de manutention .

TERTIARISATION Caractérise le moment où la ma­ jorité des actifs d 'un pays sont issus du secteur tertiaire, celui des services .

C'est généralement une marque de modernisation .

De la société industrielle à la société de consommation A u lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les pays industriels se reconstruisent.

Ils connaissent une nouvelle ère de dévelop­ pement caractérisée par l'importance des communicat i ons.

La reconstruction des sociétés industrielles De 1945 à 1970, les pays industrialisés connaissent une croissance économique forte (5 % en moyenne).

Si le phénomène y est moins frappant, les pays communistes font aussi état de bons résultats.

Dans le tiers-monde, quelques pays (Corée du Sud, Taïwan) en­ trent en phase de « décollage industriel ».

Les records de croissance s'accompagnent de développement : les pays s'équipent d'infrastructures qui améliorent les conditions de vie.

Le reste du monde ne reste pas à l'écart du processus : dans les pays pauvres , les populations consomment des produits industriels ; l'économie est orientée vers la fourniture des ma­ tières premières aux pays les plus développés ; pour répondre à la pénurie de main-d 'œuvre, d'importants flux migratoires transfèrent les populations du Sud (Algérie, Turquie, Mexique) vers le monde industria­ lisé (France, Allemagne, États-Unis).

Le monde entier est bien entré dans l'âge industriel.

L'apparition de nouveaux matériaux , l'abondance d 'énergie bon marché (le pétrole) et le développe­ ment de nouvelles activités (électronique , aéro ­ nautique, informatique ...

) sont les moteurs de la croissance.

La généralisation du fordisme engendre des gains de productivité , tandis que les États redis­ tribuent les richesses par de généreuses politiques sociales .

La libéralisation des échanges (accords du GATI de 1947) et la mise en place de communautés économiques (la CEE en 1957) stimulent l'activité .

Les sociétés s' en trouvent transformées .

Le niveau de vie augmente, les ménages s'équipent de produits (électroménager, automobile) qui améliorent leur confort.

Une société de consommation proposant abondance de biens et de services se met en place.

Les familles font beaucoup d'enfants (baby-boom), entretenant une demande économique forte.

La mutation des sociétés sur fond de crise Mais cette réussite finit par s'essouffler .

Dès la fin des années 1970, la croissance ralentit.

Les chocs pétroliers de 1973 et 1979 provoquent une hausse du prix de l'énergie qui crée de l'inflation et freine la consommation .

Dans le même temps, la concurrence des nouveaux pays industriels (NPI) rend la conquête des marchés plus difficile.

Affectés par leurs déficits, les Américains suspendent la convertibilité du dollar IIJ Le monde de 1945 à nos jours. »

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