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La société française est-elle homophobe ?

Publié le 16/08/2012

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En quelques années, le sujet des « homos « est devenu un véritable enjeu de société. En effet, il est actuellement une priorité du débat public et un conformisme politique. Les homosexuels revendiquent une égalité de droit avec les hétérosexuels. Sur quels points ?  Le mariage  Le mariage, n’a pas toujours été une des plus grandes préoccupations des homosexuels. C’était bon pour les hétéros et leur petite morale : défendre sa différence et combattre l’homophobie étaient les batailles les plus importantes. Mais le sida est arrivé. «  A la mort de leur partenaire, les gars se faisait éjecter de leur appartement par la famille du défunt «. Il était alors urgent de trouver un quelque chose pour unir ces couples. Ici est né le PACS, acronyme de Pacte Civil de Solidarité, il a été établi par une loi de 1999. C’est un contrat légalisant la cohabitation de deux personnes. Il est à la fois pour les hétérosexuels et les homosexuels. Depuis, plus rien. Régulièrement, des couples homosexuels se rendent à la mairie pour se marier. Mais, ils se retrouvent la porte claquée au nez, m Leur démarche n’est jamais totalement veine : le 11 novembre, le Conseil Constitutionnel s’est penché sur la question : «  Le mariage gay est une question nouvelle et sérieuse. « C’est une première évolution qui laisse espérer les nombreux couples homosexuels. Les mœurs de français se trouvent changés : deux français sur trois sont désormais favorables au mariage homosexuel contre moins d’un sur deux il y a neuf ans. Les homos ont gagné en visibilité dans la société. « Je n’aurais pas donné cher de la carrière de Bertrand Delanoë après qu’il eut annoncé son homosexualité « assure Louis Georges Tin, fondateur de la journée mondiale contre l’homophobie ; Bertrand Delanoë s’est fait réélire facilement à la tête de la capitale et Paris ne s’est pas écroulé.

« d'atteinte à la pudeur présente dans le code est tout de même utilisée pour réprimer l'homosexualité.* Durant la Seconde Guerre Mondiale :En France, en zone occupée, les homosexuels n'étaient pas déportés mais ils furent tout de même inquiets même si des homosexuels célèbres continuèrent leurs vies àParis.

Il y eu du changement en 1942, le régime de Vichy avait introduit dans le Code pénal une discrimination -l'article 331-1 du Code pénal fait un délit de l'acteconsistant à avoir des relations homosexuelles avec un mineur (moins de 21 ans), au lieu de 15 ans pour les hétérosexuels- rompant l'égalité des homosexuels et deshétérosexuels.Dans les territoires annexés –l'Alsace et la Moselle- intégrés au Reich, les homosexuels furent arrêtés par la Gestapo et déportés vers des camps de concentration.Dans ces camps de concentrations, les hommes homosexuels étaient marqués d'un triangle rose, d'une taille supérieure aux autres triangles classificatoires.* Triangle rose qui classait les homosexuels dans les camps de concentration.Il est aujourd'hui utilisé comme un symbole d'homosexualité, rappelant la cruauté des persécutions passées. Les déportés avaient une vie très difficile dans les camps de concentration, ;ce fut pire pour les homosexuels qui étaient livrés à l'hostilité des autres déportés en plusde celle des nazis qui leur faisait subir des traitements cruels.

Les femmes homosexuelles furent déportées en tant qu' « asociales » et non en tant qu'homosexuellescar le délit de lesbianisme n'entrait pas dans le cadre du paragraphe 175 –paragraphe du code pénal allemand où il était dit que les actes homosexuels entre hommesserait puni-.

Les nazis trouvèrent donc le moyen de les déportés autrement.

Elles étaient donc marquées d'un triangle noir.* Triangle noir qui classait les personnes « socialement inadaptées ».Le triangle noir, est devenu pour certaines lesbiennes, un symbole de revendication et de lutte contre les répressions et les discriminations qu'elles ont ou qu'ellessubissent. Les femmes homosexuelles déportées ont été contraintes à la prostitution, ont été victimes de viols et d'autres traitements aussi cruels.* De l'après-guerre à nos jours :La loi du 25 novembre 1960 créant l'alinéa 2 de l'article 330 du code pénal, double la peine minimum pour outrage public à la pudeur quand il s'agissait de rapportshomosexuels.La France en 1968, adopte la classification de l'OMS -Organisation Mondiale de la Santé- classant l'homosexualité dans les maladies mentales.En 1971, création du Front homosexuel d'action révolutionnaire -FHAR.En 1974, modification de l'article 331 qui abaisse la majorité sexuelle à 18 ans au lieu de 21 ans pour les homosexuels ; la majorité sexuelle pour les hétérosexuelsreste tout de même à 15 ans.En 1978, le sénateur radical Henri Caillavet dépose une proposition de loi visant à abroger les discriminations légales des homosexuels.

Création du "Comitéd'Urgence Anti-Répression Homosexuelle" -CUARH- destiné à lutter contre l'article 331 du code pénal.Le 28 avril 1980 François Mitterrand se prononce clairement en faveur de l'abrogation des discriminations légales.

Le 23 décembre de la même année, la loi du 25novembre 1960 est supprimée.Le 11 juin 1981, le ministre de l'intérieur -Gaston Defferre- supprime le groupe de contrôle des homosexuels à la préfecture de police et les fichiers les concernant.

Lejour suivant -le 12 juin 1981-, le ministère de la Santé n'accepte plus de prendre en compte l'homosexualité dans la liste des maladies mentales de l'OMS.Le 17 mai 1993, l'homosexualité est définitivement rayée par l'OMS de la liste des maladies mentale.

C'est, cette date qui servira pour la commémoration de lajournée internationale contre l'homophobie.Le 16 novembre 1999, le "Pacte Civil de Solidarité" –PaCS- est voté par l'Assemblée Nationale.

Pour la première fois, il ouvre la voie à la reconnaissance par l'état,aux couples homosexuels.Le 30 décembre 2004, instauration en France de la Haute Autorité de Lutte contre les discriminations et pour l'égalité, chargée de lutter contre l'homophobie, et depénaliser les auteurs de propos homophobes.17 mai 2005, première journée internationale contre l'homophobie -IDAHO. II.

Quelle est la situation actuelle des homosexuels en France ? Les témoignages Témoignage 1 Dans ce témoignage, Cyril explique qu'avant d'envisager avoir un enfant, il a dû s'assumer en tant qu'homosexuel, ça n'a pas été facile de se faire accepter par lesautres.

Quand il a voulu être père, la loi l'en empêchait, c'est pour ça que des amies lui ont proposer la coparentalité ce qui n'a pas été fait.

Quelques temps après,Cyril et son compagnon Philippe ont décidé d'essayer l'adoption, ce fut une démarche difficile et longue, car pour un couple d'hétérosexuel c'est déjà difficiled'adopter donc pour un couple homosexuel c'est encore plus difficile.

Ils ont quand même fini par adopter deux enfants, Thémis et Karl.

Après cette étape difficile ilsont dû obtenir l'autorité parentale pour Philippe.

Ils l'ont eu que pour leur premier fils, Thémis.

Pour le second ils attendent de l'obtenir.

En 2007 ils ont été le premiercouple d'homme à avoirs eue l'autorité parentale.Témoignage 2 Dans ce témoignage, Valérie raconte que Nancy, sa compagne, à fait une insémination artificielle avec Donneur anonyme, aux Etats-Unis cette démarche estautorisée, comme pour l'obtention d'autorité parentale pour Valérie, la démarche à été plus facile que pour Philippe et Cyril qui eux l'ont faite en France (Premiertémoignage).

Ces démarches sont courantes au Etats-Unis.

Valérie et Nancy sont venues en France pour se pacser, mais en même temps Valérie a perdu l'autorité surAnna la petite fille de Nancy, alors elles ont dû refaire des démarches mais cette fois ça été plus difficiles car la France n'accepte pas totalement le fait qu'un enfant estdeux mères ou deux pères.

Par exemple quand les gens apprennent qu'Anna a deux mamans, elle est regardée autrement que si elle avait une mère et un père. Témoignage 3 Dans ce témoignage, on retrouve un peu la même situation que dans le témoignage précédent.

Muriel a eue recourt à une insémination artificielle mais cette fois avecun donneur semi-anonyme, c'est-à-dire que sa fille connaîtra son géniteur le jour de ces 16ans.Deux ans après cela, Muriel et sa compagne ont demandé au tribunal, de partager l'autorité parentale.

Ce fût une étape difficile car elles ont dû faire face auprocureur qui a eu des propos déplacé et violent.

Mais après ce parcours long et compliqué, la compagne de Muriel a enfin obtenu l'autorité parentale sur la fille deMuriel. Témoignage 4 « Le 29-12-2004, Transmis par M.

KhalidHomosexualité au Maroc Témoignage.. »

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