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Suffit-il d’être différent des autres pour être soi-même ?

Publié le 11/09/2011

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Néanmoins, si le regard des autres est indispensable pour nous, il peut toutefois nous détruire, comme le laisse supposer Jean-Paul Sartre dans cette phrase : « L’enfer c’est les autres «. Cette phrase reflète la différence de chaque individu, qui par sa diversité de pensées et idées, pourrait nous entraîner dans des situations insupportables. En effet, si on laisse supposer que l’on demande à plusieurs personnes de nous définir en très peu de mots, on se retrouverait la plupart du temps avec plusieurs réponses toutes différentes les unes des autres.

« biais d’améliorations ou de détériorations, on peut atténuer ses défauts ou les faire s’exprimer plus intensément, onpeut aussi apprendre à se contrôler ou bien le contraire.

Or pour cela, il faut obligatoirement un regard extérieurpour nous aider.

Car si l’on reste dans un regard introspectif, il se peut que l’on ait tort à propos de certains points,et ainsi avoir une vision de soi complètement faussée.

On peut minimiser nos défauts, se surestimer, ou bien sesous-estimer et s’accabler de tous les défauts du monde.

L’un comme l’autre reste à éviter, car si l’on y parvient, onn’arriverait plus à distinguer le faux du vrai dans ce que l’on est.

Au final, on ne se reconnaîtrait même plus etplongerait dans un état de fragilité psychologique.

Il est donc essentiel pour chacun d’entre nous d’avoir un avisextérieur, un regard rétrospectif, qui nous aide à nous améliorer et à ne pas régresser. - Néanmoins, si le regard des autres est indispensable pour nous, il peut toutefois nous détruire, comme le laissesupposer Jean-Paul Sartre dans cette phrase : « L’enfer c’est les autres ».

Cette phrase reflète la différence dechaque individu, qui par sa diversité de pensées et idées, pourrait nous entraîner dans des situations insupportables.En effet, si on laisse supposer que l’on demande à plusieurs personnes de nous définir en très peu de mots, on seretrouverait la plupart du temps avec plusieurs réponses toutes différentes les unes des autres.

On ne saurait ainsipas différencier le vrai du faux.

Cependant, ce que ces personnes nous auraient révélé pourrait aussi n’être quemensonge, par pure jalousie, vengeance, ou désintéressement.

Il faudrait alors choisir spécifiquement des personnesnous connaissant bien et que l’on connaisse tout aussi bien pour mener à bien cette expérience (des personnes dela famille, des amis très proches par exemple).

Malgré cela, on se retrouverait tout de même avec des différencesparmi les réponses apportées.

Et, se demandant ce que l’on est vraiment, on ne pourrait s’empêcher de penser à ceque les autres pensent de nous.

C’est pourquoi il faut bien choisir les personnes qui nous semblent de confiance oupas.

La connaissance de soi-même commence ainsi par le filtrage des définitions que les autres font de nous. - Il est tout de même possible d’offrir à autrui une autre vision de ce que l’on est.

Dans une société, un individucherche à se faire accepter, pour cela, il peut faire des choses qu’il ne ferait pas de manière ordinaire (par exemples’en prendre à quelqu’un qu’il ne connait pas pour justement se faire remarquer du groupe auquel il voudraitappartenir et ainsi avoir une chance de l’intégrer).

On montre ainsi une partie de nous faussée, que l’on a envie demontrer, pour satisfaire à la société à laquelle on appartient.

On s’intègre ainsi à un groupe où de nombreusespersonnes portent les mêmes qualités, se ressemblent.

On se retrouve alors dans une société conformiste.Seulement si l’on essaye de trop devenir comme la plupart des individus de cette société (par diversesressemblances telles que l’apparence ou encore l’attitude), il est possible que l’on perde la notion d’être soi-même.On ne sait plus si l’on est ce que l’on veut être, ou bien ce que l’on est vraiment.

Ici aussi, cela peut mener à unecertaine forme de folie.

Il est donc essentiel d’être assez proche des autres, tout en restant légèrement distantd’eux. - Mais il serait faux de comparer un ensemble d’individus à une seule et même personne.

Car chaque être humain estunique, différent d’un autre.

Il a ses propres pensées, ses propres idées, et son propre jugement d’autrui.Evidemment, si l’on se trouvait dans une société entièrement conformiste, celui qui affirmerait qu’il n’y a qu’uneseule et même pensée sortirait du lot et ainsi diversifierait cette société, qui ne serait donc plus conformiste en touspoints.

Partant de cela, nous pouvons considérer que nous vivons dans une société encore assez diversifiée, oùnous pouvons différencier les individus les uns des autres et donc nous-mêmes des autres. - Pour finir, si être soi-même reste une chose compliquée, le devenir l’est encore plus.

Car comme le fait d’être soi-même n’est jamais constant et est en perpétuelle évolution, être soi-même est difficilement accessible.

Cependantla présence d’autrui aide à devenir soi-même en opposant différence et ressemblance.

On s’améliore en observantles autres, en écoutant leurs idées, en se rapprochant de leurs pensées, sans toute fois leur ressembler pour ne pasdevenir comme eux et ainsi perdre toute notion d’être soi-même.

Il faut alors choisir vers qui se rapprocher etaccepter de vivre en société pour agrandir la connaissance de soi et en conséquence être soi-même et non unautre.. »

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