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Synthèse TPE

Publié le 24/01/2011

Extrait du document

 

Dans le cadre des TPE 2009-2010, nous avons choisi au début, Chloé, Camille et moi-même, de traiter un sujet autour de Shakespeare et de son œuvre Roméo et Juliette. Au départ, nous avions l’intention de traiter les origines de cette pièce, tant au niveau historique qu’au niveau littéraire, et en ayant cette problématique : De quoi s’est inspiré Shakespeare pour l’une de ses plus célèbres créations : Roméo et Juliette ? Mais nous nous sommes vite rendues compte que ce sujet n’entrait pas dans les thèmes obligatoires et que le sujet était assez vaste. De plus, les sources étaient multiples et le sujet un peu vague puisque chaque auteur s’est inspiré d’un autre pour écrire autour de cette histoire d’amour tragique. Nous avons ensuite décidé d’étudier un personnage en particulier, pour en tirer ses caractéristiques et voir si nous pouvions trouver une problématique autour de cela. Finalement, après une relecture de la pièce anglaise de ma part, et après discussion avec mes camarades, nous avons opté pour un travail autour de Juliette, l’héroïne. Enfin, au fil des recherches, nous avons trouvé que travailler sur le féminisme à travers cette jeune fille était très intéressant et que cela pourrait nous aider pour nos futures études en Littérature. Nous sommes donc parties sur cette nouvelle problématique :

 

QUELLE IMAGE DE LA FEMME EST VEHICULEE PAR JULIETTE, L’HEROÏNE DE LA PIECE DE SHAKESPEARE ROMEO ET JULIETTE ?

Nous avons donc couplé l’Histoire et le Français.

                Dès le début des recherches, nous avons décidé de nous rapprocher du pays de l’auteur W.Shakespeare, l’Angleterre et du pays où l’histoire se déroule, l’Italie. Nous avons tout d’abord commencé par rechercher sur internet des informations concernant les conditions féminines de ces deux pays. Il s’est avéré que la condition féminine italienne n’avait pas été étudiée et mise en ligne sur le web. J’ai donc décidé d’aller faire un tour à la bibliothèque d’Epinal afin de voir les ouvrages présents concernant les femmes au XVIe siècle. Mais ce fut encore combat perdu puisque ces livres ne traitent que très peu ce sujet. Nous avons donc décidés de continuer nos recherches en ne se focalisant que sur l’Angleterre.

                Une fois toutes les informations sur Juliette, l’Angleterre et les femmes au XVIe siècle triées, il a fallu construire le plan ; ce qui devait être fait pour la fin du mois de novembre pour que nous puissions attaquer la rédaction. Nous avons donc décidé, après avoir vu plusieurs ébauches de plans, de faire deux parties de trois sous-parties chacune. Dans chaque partie, nous avons essayé de mettre l’impact de Juliette sur les femmes en général et dans la littérature shakespearienne. Ce qui nous donne le plan suivant :

 

                I – La condition féminine au temps de Shakespeare

                               1-La condition féminine au XVIe siècle

                               2-La condition féminine anglaise

                               3-Les femmes chez Shakespeare

 

                II – Juliette, une cassure avec le protocole féminin

                               1-Juliette, son personnage

                               2-Juliette, l’antithèse de la Reine Elizabeth Ière

                               3-Juliette, inverse des femmes de son époque

 

 

 

La répartition du travail, s’est faite en l’absence de Camille, qui n’était pas présente ce jour là. Chloé et moi avons donc naturellement pris les parties qui nous semblaient intéressantes à traiter vis-à-vis de nos personnalités, et nous avons laissés à Camille, les parties qui se rapprochent de l’Art, étant donné qu’elle est très attirée par cet univers. Elle s’est donc occupée de la condition féminine en général et de son contraire sur Juliette, Chloé a décidé de travaillé sur le personnage de Juliette et des femmes chez Shakespeare et instinctivement, j’ai pris les deux sous-parties restantes concernant l’Angleterre au XVIe siècle et de l’ère Elisabéthaine. Il y a toute fois eu des problèmes entre nous trois, puisque chacune croyait qu’une autre faisait son travail car les travaux se ressemblaient.  Nous avons donc souvent mis nos travaux en commun afin de compléter nos parties. Préférant travailler sur les livres, je me suis rendue tous les quinze jours environ à la bibliothèque pour apprendre la vie des femmes sous Elizabeth Ière. J’ai donc appris que la vie des femmes était très dure et compliquée, et que celles-ci n’étaient que la vitrine de leurs maris en exposant leurs bijoux et leurs tenues. En effet, en public, il fallait qu’elle montre qu’elles étaient mariées à très riches. Pour finir, je me suis rendue compte que la Reine Elizabeth n’était pas si angélique et que Juliette était bien son parfait contraire.

 

Pour répondre à la problématique, l’image véhiculée par Juliette est surement différente de celle qu’on peut penser en dressant son portrait physique. Sous ses airs angéliques, il se cache une personne très sure d’elle et très révoltée contre sa propre famille. Puis, on peut voir en elle, un contraire de la société anglaise du XVIe siècle puisqu’elle ne représente aucune des valeurs sociales de son époque, qui sont axées sur la famille et la vie matrimoniale. Il s’agit également d’une image qui aurait pu servir de modèle à certaines femmes afin qu’elles puissent se libérer des mains de leur mari car elles étaient en partie soumise à leurs ordres. Elles passaient de l’autorité paternelle à l’autorité maritale ; leurs choix étaient donc réduits et leurs vies étaient réglées comme du papier à musique. Ainsi, le portrait de Juliette dressé par Shakespeare a une portée symbolique et contre-contemporaine puisqu’elle est une cassure avec la société de son époque.

 

                Cette étude a été très intéressante tant sur l’étude littéraire que sur l’étude historique d’un pays puisque j’ai eu la chance de pouvoir travailler sur des documents anglais scannés puis mis sur internet. Cela a fait pour moi un très bon exercice de traduction et j’ai pu acquérir de nouvelles bases en Histoire. De plus, j’ai pu travailler sur l’une de mes œuvres préférées, ce qui a été pour moi quelque chose de très passionnant. Mais maintenant, il me reste à savoir si toutes les œuvres du grand William Shakespeare ont la même portée ou si elles sont différentes les unes des autres concernant la société dans laquelle il vivait.

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