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Texte de Mussolini sur la définition du FASCISME

Publié le 22/09/2011

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mussolini

Libéralisme est une idéologie politique qui s'est développée dans le cadre général de la philosophie des Lumières. Le libéralisme économique (capitalisme) considère que la recherche du profit et de l'intérêt personnel constitue le moteur du progrès et qu’il doit s'accompagner de libertés fondamentales. Le libéralisme politique, lui, désigne un régime fondé sur la pluralité des partis politiques, sur la liberté des citoyens de choisir leurs dirigeants et sur la conception d'un État capable d'arbitrer les conflits. L'intérêt général s'exprime essentiellement par le vote dans le cadre d'élections libres. Selon cette conception, le rôle de l'État doit être limité. La compétition (en fonction des intérêts) constitue le meilleur moteur du développement d'une société. Le socialisme quand à lui est un terme qui désigne une idéologie de gauche proposant la collectivisation des moyens de production.

mussolini

« Il instrumentalise la culture, le système économique pour mieux diffuser son idéologie.

Il n’y a plus de notion de privédans le fascisme puisque « les individus sont d’abord et avant tout l’État » (l.

39). Cette représentation de l’individu dans l’état remonte au philosophe politique Kant du XVIIIème siècle.

Celui-cipensait que la faiblesse des hommes sera toujours à l’origine d’une distance entre les exigences morale et leurapplication.

La moralité étant pour lui la vraie liberté, il faut guider les individus afin qu’ils soient des êtres moraux etlibres, d’où la célèbre citation « l’homme est un animal qui a besoin d’un maître ».

Kant pense alors que la libertéindividuelle n’existe que du fait de l’État.

Hegel reprend par la suite cette idée de nécessité de l’État.

Ce n’est, pourlui, que dans et par l’État que l’individu devient vraiment libre.

Il développe alors l’idée de Kant en mettant en placeune véritable étude des principes premiers de l’État.

Celui-ci serait, selon lui, la réalisation de la liberté dansl’Histoire.

L’État n’est donc plus, comme Kant l’avait formulé, un simple moyen d’être libre, mais la liberté elle-même.Ainsi, pour Hegel, l’État est le seul être volontaire et libre.

L’individu ne se réalise que dans la mesure où il participeà la volonté et à la liberté de l’État.

L’État hégélien n’est pas un simple pouvoir institutionnel mais une réalitéspirituelle.

La volonté individuelle n’existe pas.

C’est un concept qui ne se réalise que dans un milieu collectif (famille,corporation, État).

Cependant, Hegel différencie l’État à conception spirituelle aux états historiques.

Ces derniers neseraient qu’une expression imparfaite de la véritable nature d’un État. Les fascistes et Mussolini reprennent cette représentation de l’État.

« L’homme du fascisme est un individu qui estnation et patrie » (l.6-7).

D’ailleurs l’encadrement de cet homme le pousse dans cette logique qu’en « dehors del’État, pas d’individu » (l.33).

Cependant, ils révoquent cette distinction entre État spirituel et État historique.

Ill’exprime par ces mots : « le fascisme est une conception historique selon laquelle l’homme n’est ce qu’il est quedans l’exacte mesure du processus spirituel auquel il concourt dans le cadre du groupe familial et sociale, dans celuide la nation et de l’histoire que contribuent à forger tous les peuples.

» (l.18 à 20).

Ainsi l’État fasciste est un Étatspirituel, Mussolini emploie d’ailleurs ce terme à six reprises.

Mais il est également historique car « hors de l’histoire,l’homme n’est rien » (l.22). En conséquence, l’idéal et la réalité sont tous deux confondus dans la doctrine fasciste empêchant alors toutecritique.

C’est pourquoi le totalitarisme et le nationalisme s’en trouvent fortement exacerber. B- Une opposition forte face à leurs adversaires politiques Dans le cheminement de la mise en place d’un régime de masse, le fascisme essaie de s’extraire du passé enagissant à l’inverse des opposants dit classiques de l’État libéral.

Le fascisme a la main lourde contre tout typed’opposition politique. Définissons tout d’abord les deux ennemis cités dans le texte, c'est-à-dire le libéralisme et le socialisme. Libéralisme est une idéologie politique qui s'est développée dans le cadre général de la philosophie des Lumières.

Lelibéralisme économique (capitalisme) considère que la recherche du profit et de l'intérêt personnel constitue lemoteur du progrès et qu’il doit s'accompagner de libertés fondamentales.

Le libéralisme politique, lui, désigne unrégime fondé sur la pluralité des partis politiques, sur la liberté des citoyens de choisir leurs dirigeants et sur laconception d'un État capable d'arbitrer les conflits.

L'intérêt général s'exprime essentiellement par le vote dans lecadre d'élections libres.

Selon cette conception, le rôle de l'État doit être limité.

La compétition (en fonction desintérêts) constitue le meilleur moteur du développement d'une société.

Le socialisme quand à lui est un terme quidésigne une idéologie de gauche proposant la collectivisation des moyens de production.

Il repose sur un Étatinterventionniste : régulation, nationalisation et protectionnisme.

Celui-ci permet une distribution d’avantageégalitaire que celui du marché.

Le socialisme est en opposition au libéralisme axé sur les libertés individuelles en lienavec la propriété.

Dans la tradition marxiste, il constitue une phase de transition vers le communisme.

Dans lesocialisme, la propriété publique est assumée par l'État.

Dans le communisme, l'État est aboli et l'activitééconomique est gérée par la communauté elle-même.

Le libéralisme s'oppose au socialisme qui donne à l'État uneplace prépondérante mais tous deux vont également s’opposé au fascisme. Le premier point d’opposition que l’on peut étudier est la « Conception de l’État : Anti-individualiste » (l.25) qui estl’abnégation de l’individu dans le collectif.

Hors au contraire d’un état libéral, l’État fasciste n’est pas limité par lesdroits individuels car « le fascisme est pour l’unique liberté sérieusement définie : la liberté de l’État et de l’individudans l’État » (l.28-29).

Le socialisme est en accord avec une conception de l’État anti-individualiste mais lacomparaison s’arrête ici puisqu’au contraire des socialistes, les fascistes rejettent violemment : « la lutte desclasses et ignore l’unité de l’État qui fond les classes sociales dans une seule réalité économique et morale » (l.

34-36).

Pour Mussolini, « les individus constituent des classes selon leurs intérêts » (l.37) ce qu’il refuse entièrement.

Ilnie ainsi la réalité des conflits d’intérêts.

De plus, le socialisme affirme que l’individu isolé n’existe pas et que la. »

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