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Le théâtre est-il une copie de la réalité ?

Publié le 05/01/2013

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Enfin, la réalité n’est pas la seule source d’inspiration des dramaturges. Plus que dans la vie ils trouvent

leur inspiration, par le phénomène de l’intertextualité, dans des pièces antérieures. Agamemnon est

victime d’insomnies car il est face à un dilemme crucial : renoncer au pouvoir ou sacrifier sa fille.

Macbeth, avant lui ne pouvait dormir, hanté par les images du meurtre qu’il avait commis pour s’emparer

du trône d’Ecosse.

« De même, avec la peinture de son époque, le dramaturge peut provoquer une prise de conscience en engager un processus de réflexion chez le spectateur.

Le théâtre s’inspire de la réalité sociale et se fait le porte parole de mœurs.

(Molière Le Malade imaginaire).

Le théâtre peut aussi devenir l’espace où gronde la contestation (Beaumarchais Le Mariage de Figaro) Enfin le théâtre cherche à copier la réalité car il use d’un langage naturel.

Illusion donner par les personnages (Dissident, il va sans dire).

Le dialogue n’obéit pas à une logique rigoureuse.

Impression de désorganisation (voir conversation entre Philippe et sa mère).

La prose théâtrale n’est pas stylisée.

Elle s’inspire de la vie dans un seul but : rendre réel et produire un effet naturel. C’est donc par l’ensemble de ces démarches que le dramaturge répond à sa quête du réalisme.

Ce désir n’est pas gratuit ; il permet de créer une certaine osmose entre le public et la scène.

Cependant, si le théâtre s’inspire de la vie, nous ne pouvons pas prétendre qu’il soit une imitation totalement fidèle de la réalité. Le dramaturge peut trouver son inspiration dans la vie, mais il est toujours contraint de la transformer pour la mettre en scène (idée de l’axe). Tout d’abord, une pièce de théâtre transforme la vie car elle doit condenser le temps et resserrer l’espace.

(idée du sous axe) : Recours à l’ellipse temporelle, représentation des temps forts, Le malade imaginaire Molière.

De même pour des raisons esthétiques ou technique, les décors ne peuvent être multipliés.

Ils sont davantage significatifs que réalistes : l’antichambre où se déroule la pièce Bérénice de Racine n’est pas une simple pièce mais devient le lieu symbolique où prend naissance toute l’intrigue. Ensuite, la langue théâtrale n’est pas une copie exacte du langage courant (idée du deuxième sous axe) Enfin, la réalité n’est pas la seule source d’inspiration des dramaturges.

Plus que dans la vie ils trouvent leur inspiration, par le phénomène de l’intertextualité, dans des pièces antérieures.

Agamemnon est victime d’insomnies car il est face à un dilemme crucial : renoncer au pouvoir ou sacrifier sa fille. Macbeth, avant lui ne pouvait dormir, hanté par les images du meurtre qu’il avait commis pour s’emparer du trône d’Ecosse. Ainsi, plus qu’une copie de la vie, le théâtre serait alors une réécriture permanente de textes littéraires antérieurs.

(conclusion de l’axe) La question de la réalité au théâtre est toujours d’actualité puisque nous ne pouvons nier qu’une part de nous même est représentée par l’intermédiaire des acteurs et des situations qu’ils abordent au travers de leurs jeux scéniques.

Cependant, nombreux dramaturges et metteurs en scène explorent les limites de cette réalité en nous suggérant des univers et des espaces inconnus de nos quotidiens.

Par conséquent, nous pouvons en déduire que le théâtre n’est pas une imitation servile du réel.

S’il s’inspire de nos existences, il les transforme toujours pour leur donner plus de force et de profondeur.

Le réel peut être un support, un socle que le dramaturge transforme à loisir.

Ainsi, plus qu’un art mimétique, le théâtre est un art alchimique. »

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