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La théorie scientifique et les faits ?

Publié le 06/02/2004

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3. - Ensemble d'hypothèses, d'opinions gén. propres à un auteur. 4. - Construction achevée d'une doctrine scientifique : « La théorie est l'hypothèse vérifiée après qu'elle a été soumise au contrôle du raisonnement et de la critique expérimentale » (Claude BERNARD). A. Les limites de toute vérification expérimentale* Peut-on dire qu'une hypothèse, qu'une théorie scientifique soit, au sens strict, « vérifiable » ? Certes, lorsque les conséquences tirées de la théorie se révèlent contraires aux faits expérimentaux, la théorie est effectivement réfutée par l'expérience ou, comme le dit Karl Popper dans La Logique de la découverte scientifique, « falsifiée » (néologisme construit sur l'anglais to falsify, «prouver la fausseté »).* En revanche, aucune expérience ne peut vérifier définitivement une théorie. La vérification est toujours provisoire et relative.
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« dominant, faits de principes théoriques, de pratiques communes, d'exemples fondateurs qui soudent unecommunauté de chercheurs, qui orientent leur recherche et sélectionnent les problèmes intéressants à leursyeux.

Un paradigme n'est jamais totalement explicite.

C'est pourquoi, selon Kuhn, le questionnement scientifiquen'est jamais neutre.Dans la postface à son livre La Structure des révolutions scientifiques (1 962), Kuhn cherche à classer lesdifférentes significations du concept de paradigme : La notion de PARADIGME Explications Désigne une manière d'êtreet de penser propre à unecommunauté scientifique.(La communauté scientifiqueest une société comme lesautres, avec ses circuits,ses relations, sescommunautés d'intérêt et dediscussion.) 1) Un même cursus de formation; dans les matières scientifiques, cette « initiation professionnelle estsemblable, à un degré inégalé dans la plupart des autresdisciplines » : même enseignement, même littératuretechnique, mêmes exemples, etc.).2) Un ensemble d'objectifs communs, « qui englobent la formation de leurs successeurs ».3) Des réseaux spécifiques de circulationd'informations : périodiques, conférences spécialisées, articles, correspondances officieuses ouofficielles. Désigne la matrice disciplinaire de cette communauté. (Le paradigme représente «l'ensemble de croyances, devaleurs reconnues et detechniques qui sont communesaux membres d'un groupedonné.

» C'est ici unecommunauté technique depratiques, de gestes et devocabulaire qui soude legroupe de chercheurs.) 1 ) Des généralisations symboliques : ce sont les éléments formalisables (symboles, concepts, principes,équations de base...) couramment utilisés.

Certaineséquations fonctionnent à la fois comme lois de la natureet comme définitions conceptuelles.

Par exemple, laformule newtonienne : la force est le produit de la massepar l'accélération, est à la fois une loi de la nature, etune définition de la force.2) Des croyances en des métaphores, desanalogies fonctionnant comme modèles heuristiques (qui aident à la découverte).

Par exemple, l'analogieentre le courant électrique et le modèle hydraulique ;entre des molécules de gaz et des boules de billardélastiques se heurtant au hasard...3) Des valeurs générales : exactitude des calculs, cohérence interne, simplicité, «beauté» d'unedémonstration, efficacité des théories...

Ces valeurspeuvent être communes à plusieurs groupes, mais leurapplication, leur hiérarchisation diffèrent souvent d'uncercle scientifique à un autre.

Désigne au sens strict les exemples communs utilisés fréquemment et qui forment lapensée et la pratique dugroupe.( Les solutions exemplairessont « les solutions concrètesde problèmes que lesétudiants rencontrent durantleur carrière de recherche etqui leur montrent aussi, parl'exemple, comment ils doiventfaire leur travail.

»)Une partie de l'efficacitéopérationnelle d'un groupe dechercheurs provientd'habitudes intellectuelles Ces exemples fonctionnent comme : 1 ) Outils d'initiation pédagogique : « en l'absence de tels exemples, les lois et les théories que [l'étudiant]a déjà apprises auraient peu de contenu empirique.

» 2) Outils d'initiation intellectuelle : l'exemple permet de « voir » les ressemblances mathématiques oude structures, entre problèmes différents.

« Une foisque [l'étudiant] a vu la ressemblance et saisi l'analogieentre deux ou plusieurs problèmes distincts, il peutétablir une relation entre les symboles et les rattacher àla nature d'une manière qui s'est déjà révélée efficace».Le chercheur s'incorpore des règles méthodologiques à. »

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