Tiger Rag - analyse de l'oeuvre.

« Beiderbecke (Bix), Tiger Rag Surnommé le « Radiguet du jazz » (pour la précocité exceptionnelle du talent et la briéveté d'une vie de désordres), le cornettiste, pianiste et compositeur Leon Bix Beiderbecke est une figuremajeure du jazz blanc des années vingt.

On l'entend ici interpréter le standard Tiger Rag.Frank Driggs/Archive Photos/"Tiger Rag".

Extrait de: Bix Beiderbecke and the Chicago Cornets (Cat.

# MCD-47019-2) (p) 1992 Fantasy, Inc.

Tous droits réservés. Le premier enregistrement de Tiger Rag est celui de l’Original Dixieland Jazz Band en 1917 ; c’est toutefois la version datant de 1918 du même orchestre qui se classe en première position au hit-parade, tout comme les Mills Brothers en 1931.

Louis Armstrong l’a enregistré à quinze reprises environ, Duke Ellington en donne en 1929 une version étourdissante sur deux faces de 78 tours et Art Tatum, le « martien » du piano jazz (comme on le surnomme parfois), lance en 1933 une véritable bombe à l’occasion de la sortie de son premier enregistrement — tant par la vitesse de pensée que par la technicité du jeu, jamais égalées.

La version radio de Dizzy Gillespie, datant de 1947, avec Charlie Parker et Lennie Tristano, témoigne, quant à elle, d’un avant-gardisme stupéfiant, tandis que l’arrangement le plus original est celui de Barney Kessel, en 1957. 5 UN ENREGISTREMENT D’ANTHOLOGIE Bien que son intérêt soit essentiellement historique, la première version de 1917, celle de l’Original Dixieland Jazz Band (orchestre formé de musiciens blancs originaires de La Nouvelle-Orléans), est incontournable, tant elle fut copié par les autres jazzmen.

Cet enregistrement acoustique peut paraître daté aujourd’hui, il n’en donne pas moins de significatives indications sur le jazz des origines, en attendant les premiers chefs-d’œuvre des jazzmen noirs, dès 1923. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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