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LA TOILETTE de TOULOUSE-LAUTREC

Publié le 12/07/2012

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Ce tableau, exécuté dans l'atelier du peintre ou peut-être dans une de ces maisons closes qui apparaissent si souvent dans son oeuvre, possède le caractère instantané d'une photographie et l'élégance d'une estampe japonaise.

« lA TOILETIE 1896 XIXe siècle Peintre fr..;;.a_n -tç.;_a•_·s _____________ _ Ca r ton 67 x 54 cm Analyse ~ Ce tableau, exécuté dans l'atelier du peintre ou peut-être dans une de ces maisons closes qui apparaissent si souvent dans son œuvre, possède le caractère instantané d'une photographie et l 'élégance d'une estampe japonaise.

Le dessin est libre et acerbe.

D'un trait, d'un accent, il fait vrai et réel, il souligne avec exactitude et de façon spirituelle ce que voit Toulouse-La utrec et ce qu'il ressent.

Toujours à la recherche du mo u vement, il excelle à peindre des nus non guindés dans une pose d'a telier.

Le fouillis des essuie-mains blancs sur lesquels est assis le modèle confère à l'es pace , avec son dessin circ ulaire , une certaine mobilité.

Le mob ilier en osier, qui plaisait tant à Lautrec, complète le décor.

Il s'agit sans aucun doute, surtout pour ce qui regarde la composition, d'une des œuvres les plus nova trices et les plus origina l es du peintre , qui peigni t à cette période de nomb reux po rtraits de jeunes filles vues de dos.

La poésie du tableau et la délicatesse du sujet font penser aux œuvres de Degas.

f) Henri de Toulouse-La utrec : Femme se coif­ fant, 1891, musée d'Or say , Paris.

L' œuvre C Réalisée en 1896, La Toilette fait partie de la longue série de portraits de modistes , d'ouvrières et de prostitu ées que le peintre préféra toujours comme modèles.

La femme représent ée de dos, et caractéri­ sée par ses cheveux roux en chignon, peut sans doute être identifiée : Carmen Gaudin, une ouvrière dont Toulouse-Lautrec admirait la chevelure et qui lui servit plusieurs fois de modèle.

D.

R.

Le monde féminin de Toulouse-Lautrec + La peint ure et la vie privée de Tou louse- des destins malheureux, finissant souvent leurs Lautrec furent peuplées d'une vérita b le cohorte jours dans la solitude, la misère, parfois même la de femmes .

Certaines étaient seulement des folie.

Parmi les plus souvent figurées, outre mo dèles anonymes ou des prostituées de Mont- Carmen Gaudin, sans doute le modèle de la martre (le peintre n'hésitait pas à travailler dans Toilette, on trouve Yvette Guilbert, célèbre les ma isons closes), d'autres peuven t, en revan- chan teuse de cabaret qui portait toujours de che, être parfa itemen t ide ntifiées.

Ces femmes longs gants noirs ; Lou ise Weber, danseu se au connuren t peut-être une éph émère notoriété Mou lin- Rouge , fleuriste et dompteuse de cirque ; comme actrices ou danseuses; grâce à Toulouse- Jane Avril, elle aussi actrice et danseuse, qui, Laut r ec, elles se sont fait une place dans l'histoire avec sa classe et son masque tragique, est de l'art.

Elles eurent en commun de connaître présente dans de nombre ux tableaux du peintre.

Du même peintre : PICTO 901 à 905 Photo R.M . N.

e Nardini Editore, 1991.

VPC Larousse-Laffont pour l'édition française , 1991 R2·01·01 --------------------. »

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