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TOSCA de Giacomo PUCCINI

Publié le 16/10/2010

Extrait du document

opéra italien du Môme siècle de Giacomo PUCCINI (1858-1924)

 • opéra en trois actes  • livret italien de Giacomo et Illica (d'après le drame français de Victorien Sardou)  • créé en 1900 à Rome

« un peu moins superficiellement, découvre dans la Tosca des détails très jolis, très raffinés même, et un sens duthéâtre qui tient du miracle. Madame Butterfly (1904) est du faux Japon, et la navrante aventure de la petite "mousmé" (David Belasco, États-Unis), est, on me l'accordera, un peu invraisemblable.

Expliquez alors, si vous le pouvez, pourquoi tous lesspectateurs, et même les plus endurcis, quittent le théâtre, cachant à peine leur gêne d'avoir été forcés aux larmes?... Le fille du Farwest (1910) (également de Belasco, dramaturge américain), ne vaut pas moins que cette sottehistoire ; elle vaut même beaucoup plus, car c'est dans cette Oeuvre que Puccini montre à quel point sa techniqued'harmoniste et d'orchestrateur était arrivée, grâce à sa magnifique ferveur de musicien passionné de connaître etde se documenter : à la différence de ses collègues italiens, il voyageait sans cesse, et se faisait un trésor desdécouvertes de Claude Debussy et d'autres compositeurs qui venaient de se révéler.

La Rondine (1917) fut un demi-échec, tandis que Il Trittico (Le Triptyque) : Il Tabarro, suor Angelica, Gianni Schicchi, qui suivit quelques annéesaprès, apporta à Puccini le succès.

Le dernier volet de ce triptyque, Gianni Schicchi, est un chef-d'Oeuvred'humour, de goût, de finesse, et il est orchestré de main de maître.

Turandot (1923) fut peut-être une erreur dejugement de la part d'un artiste qui pourtant se connaissait parfaitement, et n'aurait pas dû ignorer qu'il n'était pasfait pour la fantaisie d'un livret farci de "chinoiseries", avec des prétentions de "grand opéra"... La mort le frappa dans une clinique de Bruxelles d'une façon brutale, mais l'on peut affirmer que sa mémoire restedans les cOeurs de ceux qui ont chéri ses mélodies spontanées et passionnées d'Italien intégral, et de ceux qui l'ontconnu. On dira donc de Giacomo Puccini, qu'il fut un artiste dans le sens le plus large du terme, titre qu'il mérite, quoi qu'ondise, pour avoir su rester toujours lui-même, sincère et honnête dans son art.

Refusons-nous à vilipender desartistes comme lui, Massenet, ou Grieg, seulement parce qu'ils eurent la chance de plaire, tout en restantd'excellents musiciens. ORIGINE ET ACCUEIL La pièce française de Victorien Sardou dont s'inspire cet opéra dut son succès à l'interprétation de la grande actriceSarah Bernhardt.

Mais Sardou lui-même reconnut la supériorité éclatante de l'oeuvre de Puccini.

Le succès de Toscafut immédiat en Italie, bien qu'une cabale eût essayé de provoquer sa chute, en faisant courir le bruit d'une alerte àla bombe.

En revanche, les critiques musicaux accablèrent Puccini, en Italie, mais aussi en France : ainsi Debussyfustigea le «vérisme» de l'oeuvre.

L'auteur, quant à lui, ne doutait pas de la valeur de son oeuvre : «La musique aété écrite par Dieu d'abord, par moi ensuite».

Comme pour Tannhâuser ou pour Carmen, l'opinion du public a prévaluet Tosca est aujourd'hui l'un des opéras les plus joués et les plus enregistrés. RESUME tragédie politico-romanesque A Rome, en 1800, pendant la bataille de MarengoActe I: Angelotti (b), révolutionnaire évadé du château Saint-Ange, vient se réfugier dans une église.

Le peintreMario Cavaradossi (t), qui peint la Madone en chantant sa bien-aimée, la célèbre cantatrice Floria Tosca, le cachedans l'église.

Tosca (sop) arrive et se montre jalouse du modèle du tableau, la marquise Attavanti.

Cavaradossiconseille à Angelotti de fuir et de se réfugier chez lui, déguisé en femme.

Arrive le Baron Scarpia (bar), chef de lapolice, accompagné de ses sbires.

Il essaie d'attiser la jalousie de Tosca.Acte II : Au Palais Farnèse, Scarpia fait torturer Cavaradossi.

Pour faire cesser le supplice de son amant, Toscarévèle la cachette d'Angelotti.

Cavaradossi est alors condamné à mort pour complicité.

Scarpia propose à Tosca dele grâcier, si elle accepte d'être sa maîtresse.

Elle feint de consentir, mais le poignarde au dernier moment.Acte III: Sur la terrasse du château Saint-Ange, Tosca annonce à son amant que son exécution ne sera qu'unsimulacre.

Mais Scarpia a menti : Cavaradossi est réellement fusillé.

Tosca, folle de désespoir, se jette dans le vide. ANALYSE une tragédie féroce et fébrile, d'une intensité exceptionnelle Issue d'un mélodrame grand-guignolesque, Tosca est une tragédie universelle.

Par la violence des situations, parl'imbrication des passions individuelles et de l'engagement politique, par la force des contrastes, cet opéra a unetonalité verdienne.

A la ferveur désintéressée des artistes s'oppose la perversité du policier tortionnaire et de sessbires, à la dévotion de Tosca l'hypocrisie bigote du sacristain, à la liberté l'oppression.

Le contexte historique (labataille de Marengo) donne une valeur symbolique au geste héroïque de Tosca, qui s'inscrit ainsi à l'intérieur de la. »

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