Tout choix est-il une mutilation ?
Publié le 27/02/2005
Extrait du document
Choisir c’est sélectionner une possibilité parmi d’autres, ou se déterminer pour un parti plutôt que l’autre. Le choix comporte donc une double face, d’une part ce qu’il retient, d’autre part ce qu’il exclut. Envisager cette opération comme une mutilation, c’est penser que le sujet qui l’effectue perd quelque chose, qu’il possédait avant. Mais peut-on vraiment considérer que la perte de l’ensemble de possibilités virtuelles que l’individu avait à sa disposition est une perte ? Le sujet ne se définit-il pas non pas par ce qu’il pourrait être ou avoir mais par ce qu’il parvient effectivement à être ou à avoir ? On peut pourtant penser que les circonstances amènent souvent à faire des choix on l’on perd ce que l’on aurait pu conserver dans d’autres circonstances. Dans ce sens le choix serait une mutilation guidée par le réel lui-même. Mais dans ce choix j’exerce ma liberté, et cet exercice n’est pas un mutilation, mais l’expression de ce qui me constitue comme sujet. De plus on peut même se demander si ce n’est pas en choisissant que je me saisis libre (ici il ne s’agit plus de l’exercice d’une liberté que j’aurais eue comme une puissance déjà constituée avant le choix, mais comme une capacité que je me découvre à même le choix).
Liens utiles
- - LA PRINCESSE DE CLÈVES EST-ELLE, SELON VOUS, UNE HÉROÏNE LIBRE DE SES CHOIX OU VICTIME DE LA SOCIÉTÉ DE SON TEMPS ?
- Grand Oral STMG: Quels choix de modalités de financement s’offrent-ils aux grandes entreprises ?
- Dissertation Princesse de Clèves est-elle maître de ses choix
- devoir réécrire un mythe au choix en allemand
- Commentaire composé - le choix final de Rastignac