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Toutes les opinions sont-elles respectables ?

Publié le 20/02/2005

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Une opinion est une croyance, c'est à dire une idée que l'on tient pour vraie, juste ou bonne sans que l'on puisse en fournir de preuve suffisante : elle exprime un jugement personnel ou collectif subjectif peu ou pas argumenté ou dont l'argumentation apparaît rationnellement fautive. L'opinion est donc tout ce qu'il y a de plus subjectif et s'attache donc à l'intime, à la conscience de l'individu, l'opinion est le reflet de la personne qui l'exprime. Ainsi la notion de respect devraient aller de soi, respecter quelqu'un c'est respecter ses opinions, car il s'agit ici de pures spéculations que ni moi ni autrui ne pouvant affirmer ou infirmer, dans ce cas qui suis je pour ne pas respecter les opinions d'autrui? Cependant il arrive des cas où il me semble difficile de respecter certaines opinions. En effet, lorsque je suis face à des opinions qui elles mêmes ne respectent pas autrui, dois je pour autant les respecter? Et si je ne les respecte pas, est ce que je suis pas la même ligne que je reproche à ces opinions? Puis je respecter l'irrespectueux?

 

I Respecter les opinions d'autrui est un  devoir moral

         A- Face aux opinions racistes par exemple, que dois je faire? Le respect est d'une marque de reconnaissance de l'égalité d'autrui. Lorsque je respecte autrui j'attribue aux opinions de l'autre la même valeur que les miennes. Une opinion n'est pas scientifique elle est purement subjective, qui suis je pour attribuer une plus grande valeur à mes opinions qu'à celle des autres?

B- Respecter les opinions d'autrui est donc un acte civique, c'est un devoir de respecter les opinions d'autrui car je lui attribue les mêmes droits qu'à moi même condition sine qua none pour que la société puisse être organisé de façon égalitaire. Respecter l'autre c'est me respecter moi même j'apprend à dompter mes instincts qui veulent que je crois plus à la véracité de mes opinions qu'à celles qui ne sont pas en accord avec moi même.

 II Le devoir moral face aux opinions irrespectueuses

         A- Les opinions n'ont pas de valeurs scientifiques. Elles débouchent à long terme sur des croyances lorsqu'elles deviennent communes, on ne peut donc écarter l'hypothèse selon laquelle des opinions peuvent passer de la sphère individuelle à celle du collectif. Dans ce cas quel est mon rôle en tant que citoyen, ne dois je pas aider ma société à évoluer vers le Bien?

B- Il paraît ainsi évident que l'opinion dépasse la sphère du simple avis. Dans son étendue elle touche toute l'Humanité? A force de croire à une chose, nous la transformons en vérité commune, l'exemple du nazisme n'est il pas flagrant? En partant d'opinions purement subjectives, le peuple allemand a adhérer collectivement à une thèse raciste et sans aucune preuve rationnelle, a admis une croyance parfaitement irrespectueuse de l'idée de hiérarchie des races dans l'Humanité.

III Le respect est un devoir d'écoute et de critique

A- L'opinion, c'est la doxa des anciens, le pseudo savoir qui empêche le développement d'une science authentique. Cela voudrait dire que toute opinion est recevable, voire qu'elle contient sa part de vérité, et que donc elle devrait pouvoir être dite.

B- La tolérance, le respect de certaines a ses limites. Lorsqu'elles prônent le non respect de certains individus, elle annule elle même son droit au respect. Je ne peux me force à tolérer l'intolérable, c'est un devoir civique que de refuser de soutenir par ma passivité des idées dangereuses pour l'Humanité? Seules les opinions qui respectent méritent d'être tolérées et acceptées.

 

« Descartes Transition : Le respect des opinions d'autrui est donc une problme moral, même éthique je respecte l'autre car je respecte l'humanité.

Cependant ce respect doit il admette de tolérer l'intolérables.

Si ma propre morale s'opposeaux opinions d'autrui, n'est ce pas immoral que de les accepter à l'encontre de toutes choses? II Le devoir moral face aux opinions irrespectueuses A- Les opinions n'ont pas de valeurs scientifiques.

Elles débouchent à long terme sur des croyances lorsqu'elles deviennent communes, on ne peut donc écarter l'hypothèse selon laquelle des opinions peuvent passerde la sphère individuelle à celle du collectif.

Dans ce cas quel est mon rôle en tant que citoyen, ne dois je pas aiderma société à évoluer vers le Bien? " Nous avons donc montré que l'homme est vain, par l'estime qu'il fait des choses qui ne sont point essentielles ; ettoutes ces opinions sont détruites.

Nous avons montré ensuite que toutes ces opinions sont très saines, et qu'ainsi,toutes ces vanités étant très bien fondées, le peuple n'est pas si vain qu'on dit; et ainsi nous avons détruit l'opinionqui détruisait celle du peuple.

Mais il faut détruire maintenant cette dernière proposition, et montrer qu'il demeuretoujours vrai que le peuple est vain, quoique ses opinions soient saines : parce qu'il n'en sent pas la vérité où elleest, et que, la mettant où elle n'est pas, ses opinions sont toujours très fausses et très mal saines. Il est donc vrai de dire que tout le monde est dans l'illusion : car, encore que les opinions du peuple soient saines,elles ne le sont pas dans sa tête, car il pense que la vérité est où elle n'est pas.

La vérité est bien dans leursopinions, mais non pas au point où ils se figurent.

[Ainsi], il est vrai qu'il faut honorer les gentilshommes, mais nonpas parce que la naissance est un avantage effectif, etc. Les opinions du peuple sont vaines et pourtant saines et néanmoins illusoires car elles possèdent la vérité, maisignorent où.

" Pascal B- Il paraît ainsi évident que l'opinion dépasse la sphère du simple avis.

Dans son étendue elle touche toute l'Humanité? A force de croire à une chose, nous la transformons en vérité commune, l'exemple du nazisme n'est ilpas flagrant? En partant d'opinions purement subjectives, le peuple allemand a adhérer collectivement à une thèseraciste et sans aucune preuve rationnelle, a admis une croyance parfaitement irrespectueuse de l'idée dehiérarchie des races dans l'Humanité. « Chacun a pu remarquer, au sujet des opinions communes, que chacun les subit et que personne ne les forme.

Uncitoyen, même avisé et énergique quand il n'a à conduire que son propre destin, en vient naturellement et par uneespèce de sagesse à rechercher quelle est l'opinion dominante au sujet des affaires publiques.

"Car, se dit il, commeje n'ai ni prétention ni le pouvoir de gouverner à moi tout seul, il faut que je m'attende à être conduit; à faire cequ'on fera, à penser ce qu'on pensera." Remarquez que tous raisonnent de même, et de bonne foi.

Chacun a bienpeut être une opinion; mais c'est à peine s'il se la formule à lui-même; il rougit à la seule pensée qu'il pourrait être leseul de son avis.

Le voilà donc qui honnêtement écoute les orateurs, lit les journaux, enfin se met à la recherche decet être fantastique que l'on appelle l'opinion publique.

"La question n'est pas de savoir si je vais ou non faire laguerre." Il interroge donc le pays.

Et tous les citoyens interrogent le pays, au lieu de s'interroger eux mêmes.

Lesgouvernants font de même, et tout aussi naïvement.

Car, sentant qu'ils ne peuvent rien tout seuls, ils veulentsavoir où ce grand corps va les mener.

Et il est vrai que ce grand corps regarde à son tour vers le gouvernement,afin de savoir ce qu'il faut penser et vouloir.

Par ce jeu, il n'est point de folle conception qui ne puisse quelque jours'imposer à tous, sans que personne pourtant l'ait jamais formée de lui même et par la libre réflexion.

Bref, lespensées mènent tout et personne ne pense.

D'où il résulte qu'un Etat formé d'hommes raisonnables peut penser etagir comme un fou.

Et ce mal vient originairement de ce que personne n'ose former son opinion par lui-même ni lamaintenir énergiquement, en lui d'abord, et devant les autres aussi.

» Alain Transition : Ne dois je donc pas intervenir face à certaines opinions lorsqu'elle menacent le Bien de l'Humanité e qu'elle empêche la science de progresser e l'orientant de façon purement subjective? III Le respect est un devoir d'écoute et de critique A- L'opinion, c'est la doxa des anciens, le pseudo savoir qui empêche le développement d'une science authentique. Cela voudrait dire que toute opinion est recevable, voire qu'elle contient sa part de vérité, et que donc elle devraitpouvoir être dite. « Une conscience de soi pour une autre conscience de soi est tout d'abord immédiate comme autre chose pour uneautre chose.

Je me vois en lui moi-même immédiatement comme Moi, mais j'y vois aussi un autre objet étant làimmédiatement, en tant que Moi absolument indépendant en face de moi .

La mise de côté de l'individualité de laconscience de soi a été la première: par là elle n'a été déterminée que comme particulière.

Cette contradiction luiinspire le désir de se montrer comme soi libre et d'être présente pour l'autre comme tel, c'est le processus de lareconnaissance des moi.

[...] La conscience générale de soi est l'affirmative connaissance de soi-même dans l'autre. »

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