Le traité « De la Littérature » et la mélancolie.
Publié le 17/03/2011
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Matière. — Mme de Staël a dit : « Tout ce que l'homme a fait de grand, il le doit au sentiment douloureux de l'incomplet de sa destinée. « Est-ce entièrement vrai ? La littérature française, en particulier, n'est-elle grande que par là ? Conseils. — Il est important de replacer la phrase au milieu de son contexte pour en comprendre toute la portée. Nous sommes en 1800, et déjà nous lisons que « les idées philosophiques s'unissent comme d'elles-mêmes aux images sombres «, que « l'écrivain qui ne se sent pas atteint par ce sentiment ne peut prétendre à une grande gloire comme écrivain, car c'est à ce prix qu'elle est achetée «. De telles phrases montrent bien qu'il ne suffira pas de chercher si la littérature française n'est grande que par le sentiment douloureux de l'incomplet de sa destinée «, mais surtout dans quelle mesure il y avait ici une vue prophétique, une idée s'appliquant moins à la littérature de la veille qu'à celle du lendemain.
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- La littérature et les autres arts ont toujours traité avec une particulière faveur le thème du monstre : être fabuleux, créature de cauchemar, personnage infernal, homme ou femme au comportement insolite et terrifiant. Sans dresser un répertoire de ces créations, et donc en évitant toute énumération fastidieuse, vous essaierez d'expliquer, à partir d'exemples précis que vous analyserez soigneusement, l'espèce de fascination qu'exerce ce thème sur la personnalité du lecteur ou du spect
- La littérature et les autres arts ont toujours traité avec une particulière faveur le thème du monstre : être fabuleux, créature de cauchemar, personnage infernal, homme ou femme au comportement insolite et terrifiant. Sans dresser un répertoire de ces créations, et donc en évitant toute énumération fastidieuse, vous essaierez d'expliquer, à partir d'exemples précis que vous analyserez soigneusement, l'espèce de fascination qu'exerce ce thème sur la personnalité du lecteur ou du specta
- La mélancolie en littérature
- « L'encre, c'est de la bile noire. La mélancolie, à travers les âges, guide et inspire l'écrivain. Qu'on la considère comme une maladie — une folie même —, un péché ou une volupté, elle accompagne toujours le réflexe d'écrire. » Source : le texte cité a été publié, sans signature, dans le Magazine littéraire (juillet-août 1987). Votre expérience de la littérature vous incite-t-elle à souscrire à cette opinion ? Sans vous limiter à une période donnée, vous exposerez votre point de vue
- « L'encre, c'est de la bile noire. La mélancolie, à travers les âges, guide et inspire l'écrivain. Qu'on la considère comme une maladie — une folie même —, un péché ou une volupté, elle accompagne toujours le réflexe d'écrire. » Votre expérience de la littérature vous incite-t-elle à souscrire à cette opinion ? Sans vous limiter à une période donnée, vous exposerez votre point de vue dans un développement ordonné appuyé sur des exemples précis.