Devoir de Philosophie

Le traité « De la Littérature » et la mélancolie.

Publié le 17/03/2011

Extrait du document

   Matière. — Mme de Staël a dit : « Tout ce que l'homme a fait de grand, il le doit au sentiment douloureux de l'incomplet de sa destinée. « Est-ce entièrement vrai ? La littérature française, en particulier, n'est-elle grande que par là ?    Conseils. — Il est important de replacer la phrase au milieu de son contexte pour en comprendre toute la portée. Nous sommes en 1800, et déjà nous lisons que « les idées philosophiques s'unissent comme d'elles-mêmes aux images sombres «, que « l'écrivain qui ne se sent pas atteint par ce sentiment ne peut prétendre à une grande gloire comme écrivain, car c'est à ce prix qu'elle est achetée «. De telles phrases montrent bien qu'il ne suffira pas de chercher si la littérature française n'est grande que par le sentiment douloureux de l'incomplet de sa destinée «, mais surtout dans quelle mesure il y avait ici une vue prophétique, une idée s'appliquant moins à la littérature de la veille qu'à celle du lendemain.   

Liens utiles