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Travaux personnels encadrés : L'émancipation des femmes dans les années 1970 et leur condition actuelle.

Publié le 19/08/2012

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Le phénomène des « marques « apparaît des l'an 2000. Pour la première fois, le nom des créateurs de mode et du vêtement compte plus que l’aspect même du vêtement.Dans les années 80 à 2000, le vêtement perd de son pouvoir de différenciation sociale au profit d'autres éléments. On s'habille à son gout, à sa "personnalité". Pour se qui est du travail, la femme va peu à peu privilégier le fameux tailleur classique et fondé sur la neutralité, et le sérieux. Si elle se permet de sortir de cette forme de préjugés et jugement qu’on les autres sur elle, c'est dans le choix de la couleur de son chemisier ou du foulard. Si cette tendance à l'uniformisation est à la mode aujourd'hui, cela ne signifie pas pour autant que les femmes ne sont pas influencées par la mode, explique Françoise Dulac, sociologue: "Encore aujourd'hui, porter des vêtements à la mode, c'est aussi se mouler symboliquement au corps idéal des mannequins, c'est se donner l'illusion d'accéder à la beauté, c'est une quête vers l'infini, vers le bonheur. Les publicistes l'ont compris: ce n'est plus un produit qu'on offre mais une image. On crée une histoire autour du produit afin que les femmes s’y identifient et qu'elles aient envie de vivre cette histoire. Être à la dernière mode suppose avoir une certaine audace. Autrement dit, c'est être prêt à vivre de nouvelles expériences." S'il est difficile de prévoir la prochaine mode, la "mondialisation des apparences" laisse toutefois présager un retour aux sources. Le retour à la mode des années 60 est de plus en plus présent. Mais chaque reflète une certaine classe sociale, quelle que soit l'époque.

« Mais malgré ces statistiques, aujourd'hui, une femme sur deux est femme au foyer et 57% des mères d'enfants de moins de 2 ans ne travaillent pas et se disent« satisfaits » de leur situation dans 86% des cas selon un sondage. Mais 55% des mères qui travaillent à temps complet sont par contre réticentes à l'idée de s'arrêter de travailler pour devenir des femmes au foyer.

Selon le sondage,pour 90% des femmes intérrogées, « l'interet principal pour devenir mère au foyer est de voir grandir leurs enfants, » « Avoir du temps pour soi » est la deuxièmeraison citée. Quels que soient les avis, les mères au foyer sont toujours très présentes dans notre société. Le stéréotype de la femme au foyer est beaucoup moins présent dans les esprits aujourd'hui, même s'il est « banal » de voir qu'une mère passe plus de temps auxtâches ménagères qu'un père.

A cette activité s'ajoute l'activité professionnelle. La vie professionnelle des femmesLes femmes se sont toujours occupées du ménage, de l'éducation des enfants, de la cuisine.

Ce sont des tâches qui leur étaient attribuées.

Ces fonctions ont été peu àpeu reconnues et sont devenues de véritables métiers : agents d'entretiens, institutrice, sage femme, infirmière.

C'est ainsi que les femmes ont commencé à êtrerémunérées.

Cependant, ce travail gratuit des femmes a aujourd'hui laissé quelques séquelles ...

Quarante ans après, quelle est leur condition professionnelle ? A) Les revendications des années 1970 pour le travail des femmes Avant les années 1960, les femmes n'exercaient pas ou presque pas de métier.

Celles-ci s'occupaient de la maison, des enfants, du ménage ...

Elles étaient souventsecrétaires de leur mari mais elles étaient rarement déclarées et ne cotisaient pas d'argent.

Les femmes et les hommes vivaient ainsi sans contester.

En effet, après ladeuxième guerre mondiale, les femmes ont été grandement encouragées à rester au foyer pour s'occuper de leurs maris et de leurs enfants.

L'horreur de la guerre avaiténormément marqué les esprits et la place de la femme n'était pas une priorité dans l'esprit des Français.

L'anticipation de l'avenir (comme la cotisation pour laretraite) n'était une priorité aux yeux de personne.

Cependant, les premières actions féministes prennent forme.

En 1949, Simone de Beauvoir publie Le deuxièmesexe, œuvre favorable à la libération sexuelle.

Elle dénonce les stéréotypes de la femme présents depuis des millénaires.

La fameuse phrase « on ne nait pas femme,on le devient » est tirée de cette œuvre.

Pour elle, la « nature féminine » est une image que les hommes se sont toujours faits des femmes, et cette image passe ainsipour une évidence.

Son livre sera critiqué par Albert Camus, les librairies refuseront de le vendre et le Vatican le mettra à l'Index.Au début des années 1960, les femmes continuent continuent de s'occuper de leur foyer toute la journée.

Cependant, le monde ouvrier se voit accueillir de plus enplus de femmes.

C'est à partir de 1965 que les principes changent. Pendant cette période, le statut des femmes évolue et pour la première fois, celles-ci croient à un avenir où les femmes sont considérées comme des êtres à partentière.

Pendant 20 ans, elles demandent et obtiennent différents droits.

En 1965, les femmes mariées sont considérées comme des travailleurs à part entière.

Lamême année, elles obtiennent le droit d'avoir un compte en banque et de le gérer toutes seules ainsi que d'exercer une profession sans l'autorisation du mari.

En 1971,une loi rend obligatoire l'égalité des salaires entre les hommes et femmes.

En 1972, ces dernières obtiennent l'égalité de rémunération et en 1983, une loi interdit toutediscrimination professionnelle en raison du sexe.

Le pays accepte donc que les femmes participent au fonctionnement de la société. B) la vie professionnelle des femmes aujourd'hui Aujourd'hui, la place des femmes dans le monde du travail ne cesse d'augmenter.

On peut observer que des hauts postes sont de plus en plus occupés par des femmes.Cependant des inégalités persistent.

En 2006, les ministère de l'emploi a effectué une étude sur les inégalités salariales.

Dans les entreprises d'au moins 10 salariés, lesalaire des femmes est en moyenne inférieur à celui des hommes de 27%.

Cela s'explique par le fait que les femmes effectuent moins d'heures supplémentaires que leshommes.En effet, les femmes, souvent mères de famille, doivent assurer leur vie familiale et n'ont souvent pas le temps de travailler plus longtemps.

La maternité pose souventproblème en matière d'emploi.

Pendant un entretien d'embauche et pour un travail sans risque physique, une femme n'est pas obligée de dire si elle est enceinte oususceptible de l'être.

Mais bien souvent les employeurs posent cette question.

Ceux ci doutent que les femmes puissent gérer leur vie privée et leur vie professionnelleet ils craignent les congés maternité ainsi que le coût qui s'en suit.Même si un employeur ne peut pas demander un sexe particulier dans une offre d'emploi, ils préfèrent souvent employer des hommes pour des raisons pratiques.Au-delà des inégalités salariales, les femmes font parfois face à différentes remarques au sein de leur travail.

Pour vérifier cela nous sommes allées dans la rue poserdes questions à des femmes et à des hommes.

Un homme d'une soixantaine d'années, ancien chef d'entreprise nous fait part de son experience : « J'ai employé 6femmes qui travaillaient pendant la même période dans mon entreprise.

4 d'entre elles sont tombées enceintes dans la même année, ce qui m'a posé problème.

Mais àpart cela, les femmes sont aussi compétentes que les hommes.

» La plupart des femmes que nous avons interrogé pensent que leur plus gros handicap en période derecherche d'emploi est la maternité.

Les remarques sexistes se font donc de plus en plus rares mais persistent cependant dans certains secteurs.

Notamment dansl'armée ou dans les métiers de la police, plus souvent exercés par des hommes.

Nous avons décidé d'aller dans un poste de police interviewer une femme policière.Quand nous demandons à un agent s'il est possible de parler à une femme, celui-ci nous répond : « Il y a Karine, mais elle, c'est pas une femme ! ».

Karine finit parnous recevoir et nous fait part de son expérience.

Elle est impressionnante et malgré quelques remarques qui fusent de temps à autre, ses collègues hommes semblentla respecter : « Je n'ai pas l'impression d'être victime de discrimination car j'ai du caractère, mais quand on est une femme et que l'on veut exercer ce métier, il ne fautpas être très douce et très féminine.

»Quand nous lui demandons si elle reçoit des remarques de la part de ses collègues elle nous répond en souriant : « Bien sûr quej'en reçois ! Mais je répond du tac au tac ».Les femmes sont présentes dans ce type de métiers mais restent une minorité.Pour équilibrer le nombre d'hommes et de femmes dans certains métiers, il faudrait donc commencer par leur proposer toute sorte de métiers.

En effet, en filièreprofessionnelle, les métiers proposés aux jeunes hommes et aux jeunes filles sont révélateur.

Pour les filles : Coiffure, esthétique, habillement, commerce, vente,accueil, hôtellerie, tourisme, agroalimentaire, alimentation, cuisine.Pour les garçons : Bois et ameublement, structures métalliques, électricité, électronique, bâtiments finitions, commerce, vente, agro alimentaire, alimentation, cuisine.Dans le domaine du commerce, le nombre de femmes est à peu près équivalent à celui des hommes.

Cependant, les hommes sont minoritaires dans le domaine de lacoiffure et de l'esthétisme.

Ainsi, les orientations sont ciblés et ne favorisent pas la mixité dans les différents milieux professionnels.Ainsi, les femmes prennent une place de plus en plus importante dans le monde du travail, mais le passé laisse toujours place à certaines « idées reçues » qui sontparfois pénalisantes. La mode vestimentaire des femmes des années 60 à aujourd'hui en passant par les années 70. La mode, est définit par plusieurs manière : que cela soit d'agir, de vivre, de penser ou encore de s'habiller, elle peut être également associé à un mode de vie.

Elle estainsi liée une époque ou à une certaine société, suivant parfois même de la culture du pays.

La mode touche toutes les générations et les classes sociales.

La mode ensoit, à la fois engrenage commerciale et reflet de la personnalité de chacun (le mouvement hippies par exemple) est toujours l'exhibition du nouveau, qui suscite. »

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