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L'unité de l'Italie

Publié le 05/03/2011

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A.    Le réveil italien

 

L'Italie était constituée au XIXe siècle de 8 Etats : le royaume des Deux-Siciles, pauvre et rural dans lequel les Bourbons maintiennent une monarchie fermée au progrès ; les Etats pontificaux où le Pape règne en maître absolu ; les duchés de Toscane, de Modène et de Parme dont la petite taille empêche le développement ; la Lombardie et la Vénétie sous  domination autrichienne et enfin le prospère royaume de Piémont-Sardaigne, le premier à s'industrialiser.

Beaucoup de ces Etats, qui adhèrent au mouvement du Risorgimento (« résurrection «) ont la conviction qu'il faut former une Italie démocratique, où le progrès sera accessible à tous.

 

B.     Les révoltes

 

Les révoltes ont lieu un peu partout en Italie entre 1820 et 1830, puis lors du « printemps des peuples « de 1848.

Ces révoltes sont brisées ; les patriotes se tournent alors vers le royaume de Piémont-Sardaigne, où le nouveau roi Victor-Emmanuel II, a choisi pour premier ministre le comte de Cavour, partisan de la monarchie constitutionnelle.

 

C.    Le royaume de Piémont-Sardaigne, moteur de l'unité italienne.

 

C'est autour du Piémont que peut s'édifier l'Italie nouvelle.

Pour cela, il faut tout d'abord chasser les Autrichiens du nord du pays, ce que ne peut pas faire ce petit Etat faiblement armé.

 

En France, Napoléon III a toujours manifesté sa sympathie pour le principe des nationalités : habilement, le ministre Cavour, engage le royaume de Piémont-Sardaigne aux côtés de la France dans la guerre de Crimée (1854-1855) contre les Russes.

Lors d'une entrevue avec Napoléon III, à Plombière en 1858, il s'assure le soutient de ce dernier contre la promesse de lui céder Nice et la Savoie, alors italiennes.

Sûr de sa force, Cavour déclare la guerre à l'Autriche en avril 1859.

Les troupes franco-piémontaises remportent les victoires décisives de Magenta le 4 juin 1859 et de Solférino, le 24 juin de la même année.

 

 

D.    L'unité italienne se renforce

 

Cette guerre contre l'Autriche est un véritable carnage. Napoléon III, conscient de l'épuisement des ses troupes, signe l'armistice et les préliminaires de pais de Villafranca, le 12 juillet 1859 : l'Autriche conserve alors la Vénétie, cependant la Lombardie est intégrée au royaume de Piémont-Sardaigne.

Dans le même temps, les duchés d'Italie centrale (Florence, Parme et Modène) ainsi que Bologne (l'un des Etats pontificaux) chassent leurs souverains et votent leur rattachement au royaume de Victor-Emmanuel II, le Piémont-Sardaigne, qui compte désormais 11 millions d'habitants. Comme prévu, la France reçoit Nice et la Savoie en 1860, après un vote favorable des populations locales de ces deux régions.

 

 

E.     L'expédition des Mille

 

Il reste cependant à conquérir le centre et le sud de la péninsule italienne. Au sud, dans le royaume des Deux-Siciles, le roi François II fait régner la terreur. Des patriotes ont alors l'idée de faire appel à Garibaldi, un marin, pour les libérer.

Le 4 avril 1860, la Sicile se soulève. Garibaldi prend la tête d'une troupe rassemblée autour du slogan « Italie et Victor-Emmanuel « : l'expédition des Mille, appelés aussi « les Chemises rouges «, a commencé. Cette troupe comprend 1072 personnes, Italiens et libéraux de toute l'Europe, venus les aider.

Débarquée dans le port sicilien de Marsala le 11 mai 1860, les Mille, discrètement armés par le Piémont, viennent à bout des 5000 soldats du roi François II. Le 6 juin, Palerme tombe, et Garibaldi se proclame « dictateur « de l'île au nom de Victor-Emmanuel II. En août, il est à Calabre ; le 7 septembre, il entre dans Naples : les patriotes ont gagné.

 

F.     Le royaume d'Italie.

 

Garibaldi, jugé trop républicain, inquiète Cavour le premier ministre du roi de Piémont-Sardaigne qui, avec l'accord de Napoléon III, lance les armées piémontaises dans le sud. Bientôt, celles-ci occupent les Etats du pape, à l'exception de Rome, puis continuent leur progression vers Naples. Garibaldi s'efface. En octobre 1860, les Etats du Sud votent massivement leur rattachement au royaume d'Italie, dont Victor-Emmanuel est proclamé roi, le 17 mars 1861. Il faut cependant attendre la victoire prussienne de Sadowa contre l'Autriche en 1866 pour que la Vénétie soit rattachée au royaume ; et la victoire de la Prusse sur Napoléon III, défenseur du territoire du Pape par conviction religieuse, pour que la prise de Rome par les troupes de Victor-Emmanuel Rome par les troupes de Victor-Emmanuel donne à l’Italie sa capitale définitive, en 1870. 

 

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« des ses troupes, signe l'armistice et les préliminaires de pais de Villafranca, le 12 juillet1859 : l'Autriche conserve alors la Vénétie, cependant la Lombardie est intégrée au royaume dePiémont-Sardaigne. Dans le même temps, les duchés d'Italie centrale (Florence, Parme et Modène) ainsi que Bologne(l'un des Etats pontificaux) chassent leurs souverains et votent leur rattachement au royaume deVictor-Emmanuel II, le Piémont-Sardaigne, qui compte désormais 11 millions d'habitants.

Commeprévu, la France reçoit Nice et la Savoie en 1860, après un vote favorable des populationslocales de ces deux régions. E.

L'expédition des Mille Il reste cependant à conquérir le centre et le sud de la péninsule italienne.

Au sud, dans leroyaume des Deux-Siciles, le roi François II fait régner la terreur.

Des patriotes ont alorsl'idée de faire appel à Garibaldi, un marin, pour les libérer. Le 4 avril 1860, la Sicile se soulève.

Garibaldi prend la tête d'une troupe rassemblée autour duslogan « Italie et Victor-Emmanuel » : l'expédition des Mille, appelés aussi « les Chemisesrouges », a commencé.

Cette troupe comprend 1072 personnes, Italiens et libéraux de toutel'Europe, venus les aider. Débarquée dans le port sicilien de Marsala le 11 mai 1860, les Mille, discrètement armés par lePiémont, viennent à bout des 5000 soldats du roi François II.

Le 6 juin, Palerme tombe, etGaribaldi se proclame « dictateur » de l'île au nom de Victor-Emmanuel II.

En août, il est àCalabre ; le 7 septembre, il entre dans Naples : les patriotes ont gagné. F.

Le royaume d'Italie. Garibaldi, jugé trop républicain, inquiète Cavour le premier ministre du roi de Piémont-Sardaigne qui, avec l'accord de NapoléonIII, lance les armées piémontaises dans le sud.

Bientôt, celles-ci occupent les Etats du pape, à l'exception de Rome, puiscontinuent leur progression vers Naples.

Garibaldi s'efface.

En octobre 1860, les Etats du Sud votent massivement leurrattachement au royaume d'Italie, dont Victor-Emmanuel est proclamé roi, le 17 mars 1861.

Il faut cependant attendre la victoireprussienne de Sadowa contre l'Autriche en 1866 pour que la Vénétie soit rattachée au royaume ; et la victoire de la Prusse surNapoléon III, défenseur du territoire du Pape par conviction religieuse, pour que la prise de Rome par les troupes de Victor-Emmanuel Rome par les troupes de Victor-Emmanuel donne à l'Italie sa capitale définitive, en 1870.. »

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