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L'URSS de 1944 à 1979 (histoire)

Publié le 14/11/2011

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histoire

M. Brejnev, chef incontesté

Les nouveaux dirigeants, MM. Brejnev, Kossyguine, Souslov et Podgorny, ont affirmé leur fidélité à la ligne des trois derniers congrès. En décembre 1965, M. Podgorny a remplacé M. Mikoyan comme chef de l'Etat soviétique. Les gouvernants s'efforcent d'aména~er la direction collective et procèdent à des aJustements qui ne remettent pas en cause l'équilibre actuel des forces. Les débats du XXIIIe congrès ( avrill966) se sont orientés dans le sens d'une plus grande discipline et d'un renforcement de l'orthodoxie et de l'autorité : reprise par le présidium de l'ancien nom de Politbura et rétablissement du titre de sècrétaire général, confié à M. Brejnev. En matière économique et agricole, un effort est fait pour accroître salaires et niveau de vie, mais l'agriculture réserve encore bien des déboires. Une grande importance est accordée à l'élargissement des échanges avec des pays capitalistes.

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« italien Togliatti, et surtout la querelle sino­ soviétique.

Les réformes du 6• plan (1956-1960), tendait à l'amélioration du niveau de vie, rencontrèrent l'op­ position de sept membres du comité central, mais Khrouchtchev en eut rapidement raison et le 29 juin 1957 une première purge élimina le '' groupe anti-parti "de Malenkov, Kaganovitch, Molotov et Chepilov, convaincus « d'avoir tenté de faire échouer la réorganisation de la gestion industrielle ••.

Le 3 novembre, une deuxième purge atteignait le maréchal Joukov, « héros national "• éviction sans remous, l'attention du monde et de l'Armée rouge étant concentrée sur l'envol du premier « Spoutnick " qui venait d'être lancé sur son .

orbite.

Khrouchtch~y prenait seul et d'une main sûre la direction de l'Etat, le maréchal Boulganine ayant offert sa démission (27 mars 1958), ce qui mettait fin à la direction collégiale.

A l'occasion du XXII• congrès (octobre 1961), Khrouchtchev dévoilait au grand jour les excès et les fautes de Staline , tenus secrets lors du xx· congrès.

Les tenants du stalinisme, les « dogmatiques " tels que Molotov , Malenkov, Boulganine, déjà écartés furent l'objet de vives attaques .

On décida que la dépouille de Staline serait retirée du mauso­ lée de la Place Rouge et que les cités portant le nom du dictateur seraient débaptisées.

Disgrâce de M.

Khrouchtchev Une série d'expériences avait été approuvée par le XXI • congrès : reconversion de l'énergie vers le pétrole et le gaz naturel, développement de la pro­ duction d'en~rais et de machines-outils, réduction du coût des biens de consommation, mais à la fin de 1960 le gouvernement dut dévaluer le rouble, de l'ordre de 55 %et le budget de 1961 fut un budget d 'austérité.

L'agriculture soviéti9ue constitue pour le régime un souci majeur .

En depit d'une nouvelle réforme agraire par expansion des kolkhozes et réorganisa­ tion des stations de machines et tracteurs, la pro­ duction agricole reste stagnante.

La planification abusive et la collectivisation agricole sont cause des détériorations de l'économie, tant dans le secteur agricole que dans certains secteurs industriels.

L'accroissement de la production industrielle, avec primauté à l'industrie lourde et à l'armement, ainsi qu'à l'industrie chimique et aux engrais, a per­ mis toutefois de noter, en 1963 , une tendance au développement des biens de consommation .

Les crédits pour l'agriculture et l'industrie légère ont été, eux aussi, accrus.

Insuffisants, ils n'ont pas empêché les achats de blé au Canada, en Australie et aux États-Unis.

Les grandes réformes qui devaient provoquer un accroissement spectaculaire n'ont pas donné les résultats attendus.

Les intellectuels et les artistes ont essayé , à la faveur de la déstalinisation, de se dégager de la tutelle du parti, ce qui a provoqué en mars 1963 la dénonciation de courants anticonfor­ mistes .

Le 18 juin 1964 , MM.

Brejnev et Podgorny étaient élus membres du comité central du P.C.

Brusquement, le 15 octobre 1964 , était annoncée la « démission pour raison de santé " - qui ne trompe personne -de M.

Khrouchtchev.

M.

Brejnev le remplace comme Premier secrétaire du Parti et M.

Kossyguine, à la tête du gouverne­ ment .

L'avenir précisera s'il ne faut pas dater de l'af­ faire de Cuba le déclin du Premier Soviétique ou de son désir de commercer avec l'Allemagne fédérale en sacrifiant l'Allemagne de l'est, à moins que ce ne soient les difficultés rencontrées devant le projet de conférence internationale des partis communistes , qui devait consacrer la rupture avec la Chine .

Effacé depuis lors, N.

Khrouchtchev mourut le Il septembre 1971.

M.

Brejnev, chef incontesté Les nouveaux dirigeants, MM.

Brejnev, Kossy­ guine, Souslov et Podgorny, ont affirmé leur fidé­ lité à la ligne des trois derniers congrès.

En décembre 1965, M.

Podgorny a remplacé M.

Mi­ koyan comme chef de l'Etat soviétique.

Les gou­ vernants s'efforcent d'aména~er la direction collective et procèdent à des aJustements qui ne remettent pas en cause l'équilibre actuel des forces.

Les débats du XXIII• congrès ( avrill966) se sont orientés dans le sens d'une plus grande discipline et d'un renforcement de l'orthodoxie et de l'autorité : reprise par le présidium de l'anc\en nom de Polit­ bura et rétablissement du titre de sècrétaire général, confié à M.

Brejnev.

En matière économique et agricole, un effort est fait pour accroître salaires et niveau de vie, mais l'agriculture réserve encore bien des déboires .

Une grande importance est accordée à l'élargissement des échanges avec des pays capitalistes .

La « troïka " Podgorny, Kossyguine, Brejnev donne l'aspect d'un pouvoir stable, toutefois le procès engagé par le secrétaire général du Parti contre les défaillances de l'économie , la répression devant les attaques répétées des intellectuels contestant le système, une réhabilitation partielle et discrète de Staline, seraient les signes d'un durcisse­ ment idéologique, et M.

Brejnev apparaîtrait comme le véritable maître de l'u .R .s . s.. »

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