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USA ET IMMIGRATION

Publié le 06/04/2013

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La croissance démographique américaine provient, pour plus du tiers, de l'immigration. Depuis l'arrivée des premiers colons au XVII' siède, les Etats-Unis ont accueilli plus de 60 millions d'immigrants. Ils sont le premier pays d'accueil au monde autour duquel s'articule le « rêve américain «.

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« Européens (surtout les Allemands) demeurent majoritaires (50 %), les Canadiens et les Mexicains sont de plus en plus nombreux (36 %).

:Ummigration mexicaine est sollicitée par le programme Bracero (1942): l'État fédéral a, en effet, besoin de main-d'œuvre agricole et fait appel aux Mexicains.

1 UNE NOUVELLE IMMIGRATION ( 1965-1994) 1 De 1965 à 1994, 24 millions de personnes se sont fixées légalement aux États-Unis.

Ils sont redevenus le premier pays d'immigration devant l'Australie et le Canada.

Les popula­ tions du tiers-monde succèdent aux migrations européennes.

Les nouveaux contingents d'immigrants viennent désormais d'Amérique latine (Mexicains, Portoricains, Cubains) et d'Asie (Chinois, Philippins, Japonais, Indiens, Coréens, Vietnamiens) : en 1991-1993, les Latino-Américains (55 %) et les Asiatiques (29 %) dominent large­ ment les Européens (12 %).

Cette immigration latino-asiatique est responsable du tiers de l'accroissement démographique de 1980 à 1990, les étrangers passant de 6 % à 8 % de la population.

S'ajoute un essor des clandes­ tins latino-américains à la frontière mexicaine : les « dos mouillés », qui fran­ chissent le Rio Grande à la nage.

Les causes des flux migra­ toires.

Une grande pression démogra­ phique ou des troubles politiques dans les pays en voie de développement (boat people cubains ou asiatiques) poussent certaines personnes à fuir leur pays.

Par ailleurs, la croissance économique des États-Unis attire l'immigration des «bras » mexicains.

Dès 1965, une législa­ tion favorable à l'immigration est mise en place afin de répondre à un besoin de .main-d'œuvre peu qualifiée et bon marché dans des activités temporaires (récolte des fruits, restauration) mais éga­ lement pour capter les « cerveaux » étran­ gers.

Afin de faciliter l'entrée des immigrants, l'État fédéral abolit les quo­ tas au profit du regroupement familial (1965) et augmente le plafond légal à 830 000 réfugiés par an (en 1990).

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(D•après Hubert Martin.

conseiller pour les affura sociales cl rambassode de France aux États-Unis.). »

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