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P. Valéry écrit : « Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles; nous avions en¬tendu parler de mondes disparus tout entiers, d'em¬pires coulés à pic avec tous leurs hommes et tous leurs engins, descendus au fond Inexplorable des siècles, avec leurs dieux et leurs lois, leurs académies et leurs dictionnaires, leurs classiques. leurs roman¬tiques et leurs symbolistes, leurs critiques et les critiques de leurs critiques... Qu'en pensez-vous ?

Publié le 30/06/2015

Extrait du document

Dans son texte, P. Valéry fait parler les civilisations. Avant d'en arriver aux civilisations occidentales et, particu­lièrement à l'Européenne, il passe en revue les plus anciennes et les plus florissantes afin de prouver que l'esprit humain subit une crise profonde et qu'il peut se détruire aussi facilement qu'un monument. « La Persépolis spirituelle n'est pas moins ravagée que la Suse matérielle «, écrit-il.

Cette simple phrase de P. Valéry rappelle que les deux capitales de l'ancien empire perse, la première, célèbre par sa spiritualité, l'autre, réputée pour ses splendeurs archi­tecturales, ont sombré au même titre.

En bref, pour P. Valéry, savoir et devoir sont devenus suspects. La science, si elle émancipe l'esprit humain, risque aussi de conduire les hommes à leur perte, parce qu'en un certain sens, elle est déraison.

 

Il conclut qu'un certain désordre mental agite les hommes.

Faut-il admettre sans réserve, avec P. Valéry, que « les civilisations sont mortelles « ?

Commençons par préciser le contenu véritable du mot civilisation.

G. Gusdorf voit son sens fondamental dans celui « d'une promotion de l'humanité dans le monde et dans l'homme. «

 

Il ajoute que l'idée de civilisation désigne « le double patri­moine de la technique et de la culture, l'ensemble des acqui­sitions matérielles et spirituelles de l'humanité : objets, institutions et pensées, matière et esprit. « Il précise que si l'on veut garder au mot toute sa force, « il est clair que ces deux moments ne peuvent être dissociés. «

« '"''-"'"" _____________________________ _ eourut la moelle de l'Europe :., précise P.

Valéry.

Une peur énorme s'empara des hommes.

Ils apprirent alors, poursuit l'Auteur, comment « les plus belles choses et les plus antiques, les plus formidables et les mieux ordonnées peuvent périr par accident.

,, Ils se rendirent compte que « l'abîme de l'histoire est assez grand pour tout le monde :.

.

Ils constatèrent enfin, qu'une civilisation est aussi fragile qu'une vie humaine.

Tels sont les sentiments que traduit le passage à exa­ miner.

Ill.- COMMENTAIRE.

Dans son texte, P.

Valéry faH parler les civilisations.

Avant d'en arriver aux civilisations occidentales et, particu­ lièrement à l'Européenne, il passe en revue les plus anciennes et les plus florissante~ afin de prouver que l'esprit humain subit une crise profonde et qu'il peut se détruire aussi facilement qu'un monument.

« La Persépolis spirituelle n'est pas moins ravagée que la Suse matérielle :., écrit-il.

Cette simple phrase de P.

Valéry rappelle que les deux capitales de l'ancien empire perse, la première, célèbre par sa spiritualité, l'autre, réputée pour ses splendeurs archi­ tecturales, ont sombré au même titre.

En bref, pour P.

Valéry, savoir el devoir sont devenus suspects.

La science, si elle émancipe l'esprit humain, risque aussi de conduire les hommes à leur perte, parce qu'en un certain sens, elle est déraison.

Il conclut qu'un certain désordre mental agite les hommes.

IV.-· RAISONS QUI FONT CROIRE A LA MORT DES CIVILISATIONS.

Paul Valéry en fournit de nombreuses : La principale a trait à la spiritualité.

Il écrit : c L'esprit est cruellement atteint.

Il doute profondément de lui-même.:.

Il va même jusqu'à penser que cette atteinte de l'esprit justifie c la pitié qu'inspirent les choses de l'esprit • ainsi -57. »

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